
Jusqu’en 2016, les Biterrois étaient peu nombreux à connaître la Villa Antonine, propriété de la Ville, située à l’intersection du boulevard de Genève et de la rue Jean-Valette, sur la colline du Pech Gausselet. Surtout son histoire.






Les riverains pouvaient flâner dans ce havre de paix qu’est son jardin, mais sans pour autant remarquer les œuvres du sculpteur biterrois Antonin Injalbert (1845-1933) qui s’y trouvent. Sans savoir qu’ils déambulaient dans l’ancienne résidence d’été de l’artiste, demeure que lui avait léguée son père en 1896, que l’artiste, vivant à Paris la plupart du temps, affectionnait tout particulièrement. Durant les beaux jours, il créait dans les deux ateliers dont dispose toujours la résidence.

Construite en 1884 par le père du sculpteur biterrois Jean-Antoine Injalbert, lieu qui deviendra sa résidence d’été et son atelier, la Villa Antonine ouvre ses portes de temps en temps au public.
Entourée de son célèbre jardin avec fontaines et pergola, la demeure laisse entrevoir quelques œuvres du sculpteur, dissimulées. Le célèbre Injalbert aimait y travailler dans le calme au «rythme de la Province».

Injalbert meurt le 20 janvier 1933. En 1935, la Villa Antonine, où il avait son atelier, est léguée à la ville de Béziers par sa veuve Louise Pin, épousée en 1907. De nombreuses esquisses de sculpture du maître y sont exposées entre arbres, arbustes et massifs de fleurs, ainsi qu’au musée des beaux-arts de Béziers. Jean-Antoine Injalbert est inhumé au cimetière vieux de Béziers.




Passionnée d’art contemporain et de rugby
C’était sans compter sur Monique Gallon qui a fondé en 2015 l’association Les Écluses de l’art, qu’elle préside.

L’ancienne agent EDF, aujourd’hui à la retraite, originaire d’Issoire, en Auvergne, découvre Béziers dans les années 90. “Pour des raisons professionnelles mais aussi parce que mon mari, à l’époque, était un grand fan de rugby qui suivait l’ASM, l’équipe de Clermont-Ferrand. Nous faisions tous les déplacements, notamment quand le club jouait contre l’ASB. Quand nous venions en vacances dans le Sud, nous nous posions toujours la question de venir vivre ici, un jour.” Quand Monique Gallon divorce, elle vit en Alsace. Un jour, en visite à la foire internationale de Bâle, Art Basel, elle a un coup de foudre pour l’art contemporain. “Toute la région était en effervescence. Il y a un réel intérêt pour ce que peuvent apporter l’art contemporain et le design à l’économie locale.”
Elle continue de travailler, se cultive, va d’expo en expo, de performance en performance, et ne perd pas de vue son projet : vivre à Béziers. Il y a douze ans, l’heure de la retraite sonne. Son quotidien sera désormais biterrois. “J’avais envie et besoin d’activités intellectuelles et culturelles. Lors d’une visite des ateliers et du jardin de la Villa Antonine dans le cadre des Journées du patrimoine, j’ai tout de suite été séduite par le potentiel des lieux. Lors d’une rencontre avec Élisabeth Pissarro, je lui ai dit souhaiter dynamiser cette villa, la faire connaître aux Biterrois, et aux touristes, faire connaître le sculpteur…”
Villa Antonine : une maison des illustres, un jardin remarquable

Le ministère de la Culture vient de décerner Le label “Jardin remarquable” au parc de la Villa Antonine. La plaque a été déposée par la Ville ce vendredi 3 juin.
Après l’obtention, en 2019, du label “Maison des illustres” , la Villa Antonine, résidence d’été et atelier du sculpteur Jean Antonin Injalbert (1845-1933), c’est au tour de son jardin à… s’illustrer.
Ce dernier vient d’obtenir le label “Jardin remarquable” délivrée par le ministère de la Culture qui distingue des jardins et des parcs, présentant un intérêt culturel, esthétique, historique ou botanique, qu’ils soient publics ou privés. Avec le Plateau des poètes, Béziers est désormais riche de deux jardins publics labellisés.
Un lieu intime et bucolique

La plaque affichant le nouveau label de la Villa Antonine a été posée et inaugurée vendredi 3 juin. Il faut savoir que ce jardin s’inscrit, avec le jardin de la Villa Guy et le jardin du Plateau des poètes, parmi les jardins qu’a investi l’artiste biterrois Injalbert, grand Prix de Rome en 1874. Située sur les hauteurs de la ville (au 74, rue Jean-Valette), excentré et en dehors du secteur sauvegardé, la Villa Antonine, est un lieu intime et bucolique.
La Villa bleue, (à l’intérieur du site) est entourée d’un jardin à la française avec arbres et arbustes, des carrés délimités par des buis où s’épanouissent les massifs de fleurs dans une féerie de couleurs. Le charme de ce jardin devenu parc public est amplifié par la découverte des œuvres d’Injalbert disséminées au gré des allées.
Sa labellisation, une étape vers la protection “Monument historique”
“C’est un trait d’union didactique avec le musée Gustave Fayet, labellisé également Maison des Illustres en 2019, précise la première adjointe, Élisabeth Pissarro. La résidence d’artistes créée en ce lieu est un outil pédagogique pour les scolaires.”





Sur ce jardin porteur de la mémoire d’un artiste (toutes les œuvres sont originales) a été recréée l’ambiance végétale d’origine. Agrémenté de fontaines et de pergolas ornées de glycines, ce petit jardin de 1900 m² est toujours un havre de paix, soigneusement entretenu. “Sa labellisation est certainement une étape vers la protection Monument historique.”
Un label pour divers avantages
La mise en place du label “Jardin remarquable” répond au souhait de faire connaître et de valoriser des parcs et jardins ouverts au public et particulièrement bien entretenus.
Ce label d’État, attribué pour 5 ans renouvelable, répond à des critères d’exigence et de qualité sur la composition (organisation des espaces), l’intégration dans le site et la qualité des abords, les éléments remarquables (eau, fabriques, architectures végétales…), l’intérêt botanique, l’intérêt historique, l’accueil des publics et l’entretien dans le respect de la qualité environnementale.
Il tient compte de la diversité des parcs et jardins et peut concerner des jardins petits ou étendus, historiques ou contemporains et de tous les styles. Le label engage les propriétaires, entre autres, à l’ouvrir à la visite au moins 40 jours dans l’année et 6 h par jour, à participer au moins à une opération nationale (Rendez-vous aux jardins et/ou aux Journées européennes du patrimoine), à mettre à la disposition du public des documents d’information (plan, historique, indications botaniques) et à apposer dans un lieu visible du public une plaque émaillée reprenant le logotype du label “Jardin remarquable”.
Réaction:
JP BONNARD (Juin 2022)
” Les rendez-vous au jardin ” ont été célébré, le week-end dernier, dans le jardin de la Villa Antonine avec la présence d’artistes, de poètes et de comédiens ( organisation “Les Écluses de l’Art ” ) . Un moment fort agréable dans ce lieu enchanteur. A découvrir pour ceux qui ne le connaissent pas encore.
La mémoire d’Injalbert

Monique Gallon crée l’association Les Écluses de l’art “pour, entre autres, veiller sur la mémoire d’Injalbert. Mais aussi pour soutenir la création et sensibiliser les publics à l’art contemporain”. La Ville confie l’animation culturelle de la Villa Antonine à l’association.
La première animation aura lieu dès 2016, nommée “Les artistes aux jardins”. Très vite, les choses s’accélèrent pour la trentaine de Biterrois qui la suivent dans son aventure. “Dès 2017, nous avons eu accès aux deux ateliers pour des résidences d’artistes.”

Les expositions, animations, manifestations et résidences se succèdent depuis. “En 2018, on a commencé à se préoccuper de la préservation des lieux. On a monté un projet qu’on a présenté à la Ville, de restauration de la petite villa bleue, qui abritait les gardiens du sculpteur.” Objectif : y créer deux logements pour héberger des artistes en résidence qui, ainsi, viendront à Béziers plus facilement. Le projet est accepté. Les travaux vont démarrer ce mois-ci. La Villa Antonine obtient les labels Maisons des Illustres en décembre 2019 et Jardin remarquable en 2022.
L’âme d’Antonin Injalbert plane désormais sûrement sur ces lieux chargés d’histoire. Cette même année, la Ville propose à l’association, en plein développement, de nouveaux locaux à la Maison Relin, dans le vieux Béziers. Y seront montés une salle d’exposition et un autre atelier pour accueillir des résidences d’artistes. Les Écluses de l’art anime également les ateliers du Moulin Cordier.


Le difficile dialogue entre la Ville et les riverains d’Injalbert

7.1.2023 Les habitants du quartier de la Villa Antonine s’opposent à un projet, porté par Buesa, de construction d’un immeuble de six étages, 77 places de parking avec 13 arbres abattus sur les 26 existants au 55, boulevard de Genève. Une réunion publique a eu lieu samedi 7 janvier 2023, au palais des congrès de Béziers.
Ils étaient une centaine de riverains du quartier Injalbert à participer à la réunion publique lancée par la Ville, dès 14 h, au palais des congrès de Béziers. Objectif : parler du projet de construction d’un immeuble, en plein cœur du quartier, au 55, boulevard de Genève, que les habitants refusent, pour lequel la Ville a délivré un permis de construire le 17 novembre dernier. Décision qui laisse un goût de colère chez les riverains, réunis en association nommée ADRVA pour association des riverains de la Villa Antonine.
Le maire, Robert Ménard, a d’abord pris la parole pour expliquer les raisons de cette réunion. En synthèse, pour expliquer que “les politiques urbanistiques combattent aujourd’hui l’étalement urbain”, que la Ville “ne peut pas empêcher des propriétaires de déposer des projets”, qu’elle est là pour “vérifier que les règles d’urbanisme sont respectées”. “Nous avons mis un an pour bien étudier ce dossier. Et le projet Buesa respecte les règles d’urbanisme.”
Questions, contestations, colère, …
Très vite, questions et contestations ont fusé dans la salle, certains gardant leur calme, d’autres moins, mais toujours sur un ton de colère qui ne s’apaisait pas. Il faut dire que le dialogue passait mal entre la salle et le premier magistrat, aidé de deux responsables municipaux des services juridique et urbanisme.
Les uns reprochant à la Ville d’avoir délivré le permis de construire ; le maire, lui, se posant en “médiateur et non en défenseur du projet”, expliquant maintes fois qu’il ne peut pas “suspendre le permis accordé puisque tout est en règle”, et que c’est d’ailleurs pour cela qu’il a été accordé. Les uns arguant “le danger pour les habitants et les enfants de l’école de la Chevalière”, juste à côté du projet, avec un afflux certain de véhicules ; la perte “de végétalisation du site” ; “plus de 7 000 logements vacants en centre-ville” ; “un projet immoral puisque le dépôt de demande de permis s’est fait le 28 décembre, soit trois jours avant que de nouvelles normes de construction soient imposées par une nouvelle loi” et obligent le constructeur à revoir sa copie, ou à l’annuler… Le maire, lui, rappelant que quand un projet ne convient pas, “on peut saisir la justice”… Et de rappeler que, pour l’avenir, la Ville a pris la décision “de demander l’inscription aux Monuments historiques de La Chevalière” (pour encore plus de contraintes pour les futurs projets). Les uns reprochant à la Ville de ne pas avoir assez fouillé le projet pour en détecter les failles et le refuser…
Bref, un dialogue difficile. Il serait surprenant que des riverains aient changé d’avis après cette réunion. L’association va déposer tout d’abord un recours gracieux au maire pour lui demander d’annuler sa décision (ce recours suspend le délai de 2 mois pour faire un recours contentieux en justice). Puis, si nécessaire, saisira le tribunal administratif.

Jean-Antonin Injalbert

Injalbert naît à Béziers en 1845. Sa mère meurt en couches. Son père, tailleur de pierres, se remarie dix ans après et emmène son fils sur les chantiers.
En 1861, Injalbert est tâcheron chez un ornemaniste, Paul Théodore, qui lui fait suivre par la suite des cours de dessin.
Injalbert réussit l’entrée à l’école des Beaux Arts et la ville de Béziers lui alloue en 1867 une pension qui est complétée plus tard par le Conseil Général de L’Hérault. Jamais Injalbert n’oubliera le soutien de sa ville.
En 1874, Injalbert reçoit le Grand Prix de Rome pour “La douleur d’Orphée”. Il réalise alors de nombreux bustes, ainsi que “Le Génie dominant le monde” et “L’Amour préside à l’hymen”.
En 1880, il revient définitivement à Paris et les commandes affluent : deux groupes pour le Peyrou de Montpellier, Pierre Lescot, Germain Pilon pour l’Hôtel de ville de Paris, les statues des trois fleuves de l’Hérault, l’enfant au mascaron Gavarni, “La Fontaine du Titan” qui lui demandera 15 ans de travail.
En 1907, Injalbert épouse Louise Pin.
La notoriété est alors internationale, il côtoie Rodin et participe à des expositions : Munch, Rio de Janeiro, l’Italie. Il devient membre de L’Académie des Beaux-Arts et est nommé commandeur de la Légion d’Honneur. Injalbert partage son temps entre son atelier parisien et la Villa Antonine à Béziers où il vient passer l’été, invitant Camille Saint-Saëns, son ami, et aussi Bonnat, Laloux, Joffre.
Injalbert meurt le 20 janvier 1933. En 1935, la Villa Antonine est léguée à la ville de Béziers.
Injalbert est un sculpteur exceptionnel, reconnu et glorifié de son vivant mais qui ne connaît hélas pas ou pas suffisamment la gloire posthume qu’il mérite. Qui se souvient en effet à part quelques passionnés, à Montpellier ou à Béziers de ce sculpteur de génie? Sa sculpture monumentale, ses bustes, ses compositions révèlent un talent incomparable donnant la sensation du mouvement, de la forme. Elles sont à la fois pleines de sensibilité, de sensualité, de vie et aussi d’humour.

Oeuvres :

Douleur d’Orphée. Paris, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts. 1874.
La Tentation. Salon de 1877.
Malaria. Musée des Beaux-Arts de Béziers. 1878.
Le Christ. Exposition universelle de 1878.
Auguste Febregat. Tombeau. Béziers (Hérault), Cimetière. 1879.
Enfant au masque. Musée des Beaux-Arts de Béziers. 1880.
Enfant martyr. Musée des Beaux-Arts de Béziers. 1880.
Chanteur napolitain. Musée des Beaux-Arts de Béziers. 1880.
Hyppomène. Buste. Musée des Beaux-arts de Béziers. 1880.
L’Amour domptant la force. Montpellier (Hérault). 1883.
Titan. Salon de 1884.
Maître Vigeant. Musée d’Orsay. 1885.
Hyppomène. Figure. Musée d’Orsay. Salon de 1886.
Temps et Justice. Paris, Palais de Justice.
Monument à Molière. Pézenas (Hérault).
Mirabeau. Paris, Panthéon.
Soldats. Haut-relief. Paris, Cercle Militaire.
Victor Laloux. Paris, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts.
Monument aux morts. Béziers (Hérault).
Jules Lepneveu. Paris, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts.
Gabriel-Jules Thomas. Paris, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts.
Louis Gallet. Valence (Drome).
Poésie idyllique. Aix en Provence (Bouches du Rhône), Musée Granet. 1889.
Caveau de la famille Clauzel Milhau. Béziers (Hérault). 1889.
La République. Buste. (Oeuvre reproduite en de nombreux exemplaires). 1889.
Marius Estellon . Buste en bronze . Lorgues (Var ), Ehpad municipal. 1889
Quatre Cariatides. Paris, Manufacture des Gobelins.
Paul Arène.
Pierre Puget. Toulon (Var).
Gavarni. Château de Versailles. Salon de 1890.
La Charité. Musée des Beaux-arts de Béziers. 1890.
Abondance. Musée des Beaux-Arts de Béziers. 1992.
Eve. Statue en marbre. Montpellier (Hérault), Musée Fabre. 1983.
Fontaine du Titan. Béziers (Hérault). 1892-1893.
Bacchante au biniou. Paris, Musée d’Orsay. Béziers (Terme d’après l’œuvre originale). 1895.
Divinités marines. Paris, Pont Mirabeau. 1896.
Tombeau de la famille Injalbert. Béziers (Hérault). 1896-1915.
Tombeau de la famille Ribo Meron. Béziers (Hérault), Cimetière. 1897.
Caveau de la famille Chappaz. Béziers (Hérault), Cimetière. 1897.
Bordeaux – Toulouse. Tours (Indre et Loire). 1898.
Fontaine. Enfant au poisson. Béziers (Hérault). 1898.
Ville de Paris protégeant les arts. Paris, Petit Palais. 1900.
Nantes. Paris, Musée d’Orsay. 1900.
Portrait de G. Redon, architecte. Médaillon. Musée des Beaux-arts de Lille. 1901.
Monument à Auguste Comte. Paris. 1902.
Jean Bernard rosier. Béziers (Hérault). Plateau des Poètes. 1902.
Gabriel Vicaire. Paris, Jardin du Luxembourg. 1902.
Victor Hugo. (Œuvre détruite et remplacée en 1945, par un buste exécuté par Jean Marie Magrou, élève de Injalbert). Béziers (Hérault), Plateau des Poètes.
Moine Maffre Ermengaud. Béziers (Hérault). 1902.
Jean Pons Guillaume Viennet. Béziers (Hérault). Plateau des Poètes. 1902.
Fauve ivre. Musée des Beaux-arts de Béziers. 1904.
Casimir Peret. Béziers (Hérault). Plateau des Poètes. 1904.
Jacques Azais. Béziers (Hérault), Plateau des Poètes. 1904.
Satyre assis jouant de la flûte. Statuette. Musée des Beaux-Arts de Béziers. 1905.
Vase orné de mascarons, de nymphes et de satyres. Musée d’Orsay. 1905.
L’Electricité –Le Commerce. Paris, Pont Bir-Hakeim. 1906.
Caveau de la famille Fabre Gourguet. Béziers (Hérault), Cimetière. 1908.
Fauve ivre. Mairie de Béziers. 1909.
Femme à la puce. Musée des Beaux-Arts de Béziers. 1909.
Sybille de Panzout. Musée des Beaux-Arts de Béziers. 1910.
Femme nue debout. Musée des Beaux-Arts de Béziers. 1910.
Joseph Marie Eugène Grasset. Faculté de Médecine de Montpellier (Hérault). Musée des Beaux-arts de Béziers. 1911.
Camille Saint Saëns. 1911.
Confidence. Musée d’Orsay. 1912.
Victor Hugo aux Feuillantines. Musée des Beaux-Arts de Béziers. 1912.
Nymphe lutinant un satyre assis. Musée des Beaux-Arts de Béziers. 1913.
Cardinal de Cabrières. Montpellier (Hérault), Eveché. Musée des Beaux-arts de Béziers. (Plâtre). Musée d’Orsay (Terre cuite). 1914.
Petite tête de Bacchante. Musée d’Orsay. 1914.
De Profondis. Musée des Beaux-Arts de Béziers. 1915.
Enfant au chapeau. Musée des Beaux-Arts de Béziers. 1915.
Caveau de la famille Tisseyre Guyonnet. Béziers (Hérault), Cimetière. 1915.
Femme assise sur un rocher. Musée des Beaux-Arts de Béziers. 1917.
Monument aux morts, de la guerre de 1914-1918. Laurens (Hérault). 1920.
Monument aux morts, de la guerre de 1914-1918. Cabrières (Gard). 1921.
Monument aux morts, de la guerre de 1914-1918. Lamalou-les-Bains (Hérault). 1921.
Monument de Benjamin Fabre. Béziers (Hérault). 1921.
Tombeau de Léonie et Héloïse Négrie. Béziers (Hérault), Cimetière. 1922.
Caveau de la famille Gleizes Péril. Béziers (Hérault), Cimetière. 1922.
Monument aux morts, de la guerre de 1914-1918. Cournonterral (Hérault). 1923.
Monument aux morts, de la guerre de 1914-1918. Boujan-sur-Libron (Hérault). 1924.
Monument aux morts, de la guerre de 1914-1918. Paulhan (Hérault). 1925.
Isabelle. Musée des Beaux-Arts de Béziers. 1927.
Monument aux morts, de la guerre de 1914-1918. Béziers (Hérault).
Satyre poursuivant une nymphe. Paris, Musée d’Orsay.
Triomphe de la République. (Esquisse, Plâtre). Paris, Musée d’Orsay.
La République. Tête. Musée des Beaux-arts de Béziers.
Femme assise mettant son bas. Musée des Beaux-Arts de Béziers.
Jules Simon. Buste en pierre. Paris, Palais du Luxembourg, Sénat.

Bibliographie :
Injalbert – Statuaire : Jean-Pierre Vanderspelden, Ville de Béziers – Musée des Beaux-Arts (1991)
Histoire d’un centenaire : le monument d’Injalbert à Molière 8 août 1897 : Editions Les amis de Pézenas (1997)

Sources:
http://www.midilibre.fr (Antonia Jimenez 18.9.2020 – 8.1.2023 – 7.6.2022 – 7.1.2023)
Jean-Paul Capman (Fb)