La passerelle Jack-Cantoni a été installée la nuit dernière !
Reliant le Polygone à l’avenue Wilson, la passerelle sera officiellement baptisée Jack-Cantoni le 20 décembre 2022 à 17 h 30, en présence du conseil municipal et de la famille de “Canto”.

À l’initiative de la Socri, propriétaire du Polygone Béziers, et de la société ViaTerra, la passerelle piétonne, qui prolonge le cheminement piéton entre l’avenue du Président-Wilson et le centre commercial, a été installée dans la soirée du 15 au 16 décembre, dès 22 h.
Ce passage doit permettre aux piétons de franchir le carrefour de l’Hours tout en évitant la circulation.
Baptisée la passerelle Jack-Cantoni

Lors du dernier conseil municipal, le 5 décembre dernier, les élus, à l’unanimité, ont voté pour nommer la passerelle Jack-Cantoni.
En hommage au grand joueur de rugby qu’il était : international à 17 reprises, il gagne deux fois le Tournoi des Cinq Nations, effectue la majeure partie de sa carrière avec l’AS Béziers avec qui il obtient sept titres de champion de France en tant que joueur et un en tant qu’entraîneur.
Jack Cantoni a aussi été organisateur, notamment du Rallye des stars qui avait fait venir des sportifs célèbres à Béziers et aussi élu aux sports. La passerelle sera officiellement baptisée mardi 20 décembre prochain.
Mort de Jack Cantoni, la légende de l’AS Béziers


Le 24 juin 2013, Jack Cantoni vient de nous quitter à 65 ans. Le talentueux joueur (arriére ou ailier), plusieurs fois champion de France avec la glorieuse ASB et international à 17 reprises. Il a porté les couleurs jaune et bleu du C.A.Bédarieux dans les années 1982/1984.
Il fut l’une des légendes du rugby français et bitérrois dans les années 1970 : Jack Cantoni est décédé dans la nuit de lundi à mardi des suites d’une longue maladie. Appelé 17 fois sous le maillot de l’équipe de France, deux fois vainqueur ex-æquo du V Nations, « la Truite » a surtout soulevé sept fois le Bouclier de Brennus (de 1971 à 1980) avec la légendaire équipe de Béziers entraînée par Raoul Barrière. En 1971, son drop de 48 mètres en coin permit d’arracher un match nul historique à Durban face à l’Afrique du sud.

Fils de Vincent Cantoni, grand ailier treiziste champion du monde avec l’équipe de France 1954, Jacques Cantoni débuta par le rugby à treize, à Toulouse, avant de jouer au Stade Toulousain, où il fut repéré par Béziers. C’est à l’ASB qu’il fit l’essentiel de sa carrière. D’abord à l’aile, puis à l’arrière où il se fit remarquer par ses formidables qualités de sprinteur et de relanceur. Sept fois champion de France sous le maillot bleu et rouge du grand Béziers (1971, 1972, 1974, 1975, 1977, 1978 et 1980), il fut également international à 17 reprises.
Cantoni était surtout connu pour sa vitesse et ses crochets imprévisibles. Pour son premier titre de champion de France, l’arrière ou ailier est notamment à l’origine d’un essai de 100 mètres de Séguier ayant anéanti les espoirs du RC Toulon, qui menait 9 à 6 en fin de match. « Canto » fut d’ailleurs l’investigateur de ce genre de relance que mettra à la mode Serge Blanco quelques années plus tard. Il finit sa carrière de joueur à Bédarieux pour deux saisons avant de reprendre, un temps, les rênes de l’AS Béziers en tant que co-entraîneur.

En 2007, Midi Libre s’était intéressé à celui qui « cassait ses crampons à la base quand il faisait un crochet » dixit Raoul Barrière. Jack Cantoni confiait alors être venu au rugby presque par hasard puisque malgré une famille de rugbymen, lui avait une préférence… pour le football : « Un commissaire de police toulousain est passé un jour au bistrot de mon père. Il lui a dit qu’il cherchait un bon ailier. Mon père lui a répondu : « Hop, t’en as un là . » Tout est parti de là. » Comme quoi, les plus grandes carrières ne tiennent pas à grand-chose.
Le Rugbynistère salue la mémoire de ce formidable joueur et présente ses condoléances à Jackie, son épouse, Thibault et Dorothée, ses enfants et à la famille. Les obsèques seront célébrées le mercredi 27 juin à 14hs30 en la cathédrale St Nazaire à Béziers
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Source:
http://www.midilibre.fr (Marie Bouisseren)
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