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Gruissan. « Grau » en occitan, ce qui signifie estuaire ou chenal.

Office de Tourisme de Gruissan

Adresse: Boulevard du Pech Maynaud 11430 Gruissan
Email: office.tourisme@gruissan-mediterranee.com
Tél: +33 (0) 4 68 49 09 00
Aéroport Béziers-Cap d’Agde: à 45 min. (55 km)

Dans l’organisation quotidienne, rappelons que le port de plaisance de Gruissan est géré par l’Office de Tourisme, une configuration rare qui rappelle que les ports ne sont plus des parkings à bateaux, mais bien des produits touristiques permettant de dynamiser une station balnéaire autour d’une gamme étendue de loisirs ou d’activités.

Le Port de Plaisance

Accueil permanent trilingue (GB-D-E)

Dans la salle multi-media de la capitainerie : bornes de rechargement gratuites pour téléphones portables et tablettes!

Contact

Email : Capitainerie accueil.capitainerie@gruissan-mediterranee.com

Tél. Capitainerie : 04 68 75 21 60

Tél. Zone Technique Portuaire : 04 68 75 21 69

L’Éco-Gare

Le port de Gruissan peut accueillir plus de 1650 plaisanciers. Il est animé par de nombreux commerces. Un port labellisé Pavillon Bleu qui s’illustre dans des projets de développement durable comme l’Éco-Gare. Les espaces naturels font la richesse de Gruissan. Grâce à son Éco-Gare, l’Office de Tourisme de Gruissan vous offre la possibilité de visiter le village et l’arrière-pays en mode éco-responsable. Dès leur arrivée, les visiteurs peuvent opter pour un transport 100% électrique. Pour gambader à leur guise, ils disposent de plusieurs moyens de locomotion en location. La Fiat 500 électrique décapotable répond aux envies d’évasion façon dolce vita. Les amoureux de la bicyclette ne sont pas oubliés puisque 10 vélos à assistance électrique les attendent à la Capitainerie de Gruissan.

La Place Louis Rachou

La place Louis Rachou, appelée autrefois Grand’Place, ornée d’une belle fontaine sous la statue de la Vierge, a toujours été le centre de gravité du village. S’y tenaient le marché, des réunions publiques, des bals, des représentations artistiques et culturelles, chacun apportant sa chaise.

Elle doit son nom à Louis Rachou, né à Gruissan en 1865, avocat à Paris jusqu’à sa retraite en 1930. Libre penseur, il fit installer un mémorial en l’honneur du Chevalier de la Barre sur la façade de sa maison face à l’église pour afficher ses convictions.

En 1939, il légua à la commune la totalité de ses biens.

Gruissan est particulièrement connu pour la plage des Chalets au sud, avec ses 150m de large et 2km de long. rendus célèbres par le film de Jean-Jacques Beineix 37°2 le matin avec Jean-Hughes Anglade et Béatrice Dalle.

Situé à 45km de Béziers et une quinzaine de kilomètres de Narbonne dans l’Aude, cette station balnéaire propose de belles et grandes plages mais vous pouvez aussi partir en balade dans le Massif de la Clape, un massif long de 17 km et large d’environ 8 km qui culmine à 214 mètres d’altitude, vous balader à travers les vignes ou découvrir les étangs.

La plage de Mateille est une plage naturelle dans un site classé par le Conservatoire du littoral. On y accède par une petite route à travers le lido et on se gare directement sur la plage qui fait des kilomètres de long et plusieurs centaines de mètres de large.Si vous courez ou marchez le long de la plage, vous aller finir par tomber sur la zone naturiste.

La commune est en plusieurs parties. Le vieux village est une circulade autour de la tour de Barberousse avec nombre de petites ruelles.

La production du sel et fleur de sel reste conservée sur l’étang de l’Ayrolle appelé « Le Grau de la Vieille Nouvelle (Nova Vela=Nouez les voiles) » et l’île St Martin, Il y a aussi production d’huile d’olive et miel de romarin. Dans une moindre mesure il y a toujours de la pêche et de l’ostréiculture.

Église “Notre Dame De l’Assomption

Dans le coeur de la circulade de Gruissan, au pied de la Tour Barberousse, se situe un joyau cad l’église “Notre Dame De l’Assomption”. Elle fut une église fortifiée et elle est typique du XIIIème siècle languedocien.

Dès qu’on rentre dans l’église, on est comme saisi et envoûté par tant de splendeur et de douceur. La charpente en bois nous fait “embarquer” comme dans un grand bateau et les bleus pastels, les roses, d’incroyables couleurs subliment ce lieux avec grâce et harmonie. L’émotion est palpable et on découvre la statue de l’Assomption, le baldaquin du choeur, un ex-voto gigantesque représentant le plus important naufrage qu’a connu Gruissan, de magnifiques vitraux, … .

Cette église où les bleus sont magnifiquement mis en valeur rappellent la culture maritime fortement représentée. Au fil des siècles elle a toujours été très bien entretenue comme un véritable joyau. C’est ici que se tient et cela depuis 200 ans, tous les 29 juin, ” La Fête des pêcheurs”, “La Saint Pierre” patron des pêcheurs. (Anne Marie Revelle-Fb)

Description historique

Le castrum de Gruissan est mentionné pour la première fois en 1289. L’église n’est mentionnée qu’en 1445 mais il semblerait qu’elle ait été construite avant, probablement au 14e siècle d’après le profil des impostes des arcs diaphragmes. Cette église, construite avec très peu de moyens subit des restaurations importantes à la fin du 18e siècle. Le clocher fut réparé en 1718 et 1740. En 1787, les voûtes du choeur furent exhaussées et la porte méridionale fut transférée dans le mur nord. Une chapelle dédiée à la Vierge fut construite sur cet emplacement. En 1840, les gradins taillés dans le roc de l’église furent abandonnés pour une nouvelle tribune en U au fond de la nef.

Cimetière marin de Gruissan

Les marins disparus, une histoire racontée de père en fils

Le chemin de pèlerinage, lieu de recueillement devient aussi un parcours touristique. A Gruissan, un cimetière rend hommage aux marins disparus depuis le XVIIIe siècle.

Bordant le chemin menant à la chapelle Notre-Dame des Auzils, 27 cénotaphes (sign. tombeau vide) ornent l’allée des Naufragés, telle que la surnommait Paul Valéry. Ces monuments funéraires sans corps sont disposés de part et d’autre de ce chemin qui monte vers la chapelle Notre-Dame des Secours des Auzils, à Gruissan. Ils rendent hommage aux marins du village disparus en mer, partout dans le monde. sont dressés à la mémoire des marins disparus en mer. Le plus ancien date de 1844. Chaque tombeau porte le nom du marin perdu en mer et le récit de son naufrage.

Sur les hauteurs du massif de la Clape, près de Gruissan, cet havre de paix entre la garrigue, les vignes, l’étang et la mer sert de lieu de pèlerinage à Pâques et pour la Pentecôte. Les pêcheurs et leurs familles ont pour tradition depuis le XVIIIe siècle de s’y recueillir.

Gruissan a été marquée par une terrible tempête en 1797. Les eaux déchaînés avaient alors englouti trois bateaux de pêche et leurs équipages. A la suite de cet événement, la chapelle a été consacrée à la Vierge protectrice des marins affligés. Elle est ornée des ex voto de nombreux bateaux gruissanais “miraculés” d’une tempête.

Le circuit est aussi, aujourd’hui, arpenté par les touristes.

La beauté du site et de ces édifices ne donne pas une impression de tristesse, mais plutôt une sensation de protection et de quiétude.

La chapelle “Notre-Dame des Auzils“

L’HISTOIRE

L’actuelle chapelle semble avoir été construite en 1635. Depuis, elle a été maintes fois rénovée et consolidée. Le nom « Dame dals Auzils » est donné en 1223, lorsque les religieux de Boulboune, dans l’Ariège, achètent le prieuré.

En 1080, les moines de l’abbaye de Cassan, dans l’Hérault, installent un prieuré dans la Clape. Il accueille les voyageurs qui parcourent à pied l’inhospitalier massif.

Souhaitant être aidés pour la rénovation de ces peintures, les habitants du village réussissent à faire classer la Chapelle “Monument Historique” en 1964. En 1973 le site des Auzils est classé au titre des sites historiques.

Le chœur de l’église, particularité étrange et sans doute rarissime, est exactement bâti au-dessus d’une grotte, la grotte Saint-Salvaire. Le choix de cet emplacement n’est certainement pas dû au hasard.

L’origine mystérieuse de mot “Auzils”

Auzils peut venir du mot latin “Auzel” qui signifie oiseau ou “auxilium” traduit par “aide ou secours”. Cette seconde étymologie convient mieux à Notre Dame qui est censée porter aide et secours aux marins.

Mais, une autre interprétation fait planer le doute. En occitan, “Auzina” signifie chêne vert. Cet arbre est très présent dans le massif de la Clape.

Donc … montagne de chênes verts ou montagne des secours?

Au fil des siècles, la population des pêcheurs gruissanais à la foi bien ancrée vouera à ce lieu un véritable culte. Visible de loin en mer, c’est vers lui qu’ils tourneront leur regard quand ils devront affronter les périls et le redoutable appétit du Golfe du Lion.

Quelle qu’en soit la véritable signification, il faut aussi rappeler que « les Auzils » ne désigne pas seulement la chapelle mais aussi un lieu. Déjà en 1305, un document parle de la “Clap (montagne ou tas de cailloux) des Auzils”.

Le jardin de l’ermite.

Dans le bas du cimetière marin se niche “le jardin de l’ermite”, entretenu par les membres du Conservatoire des Auzils. C’est là que vivaient des hommes, qui depuis la nuit des temps, avaient fait vœu de consacrer leur vie à accueillir et guider le passant dans cette nature âpre et belle.

Le dernier ermite, Michel Cyprien, s’est éteint en 1888. La légende prétend que sous le mur de soutènement de la chapelle, un trou est creusé dans la roche, il s’agirait de la tombe que s’était préparé le dernier ermite, mais elle ne précise pas pourquoi elle est restée vide.