Libron

Petit fleuve côtier du département de l’Hérault dans la région d’Occitanie. Il est long de 43,9 km et présente une largeur moyenne de 5 m, avec 20 affluents référencés. On peut situer l’amont jusqu’à hauteur de Boujan-sur-Libron, où le fleuve quitte son aspect méandreux et prend un tracé linéaire.

Il prend sa source à Laurens (Hérault), lus précis à la confluence de la Naubine et du Sauvanès, à 500m d’altitude dans les contreforts de la Montagne noire, sur le versant méridional des Cévennes

Puis il traverse les communes de Magalas, Lieuran-Lès-Béziers, Boujan-sur-Libron.

Pour le SANDRE (Service d’administration nationale des données et référentiels sur l’eau), le ruisseau de Sauvanès est son nom en partie haute et il prend source sur la commune de Roquessels, à 256 m d’altitude, près du lieu-dit Le Canal.

Le Libron se jette dans la mer Méditerranée (golfe du Lion), près d’Agde, à l’ouest de la commune de Vias (plage de Vias).

Ce cours d’eau a donné son hydronyme à la commune de Boujan-sur-Libron.

Ouvrage sur le Libron

Les ouvrages du Libron ont été construits en 1858, afin d’éviter l’ensablement du canal du Midi lors des crues torrentielles du petit fleuve du Libron.

Ces ouvrages d’art sont un chef-d’œuvre d’ingéniosité : ils sont dus au célèbre ingénieur et créateur du canal du midi, Pierre-Paul Riquet. Ils sont toujours en fonction à ce jour et sont uniques au monde.

Entre les villages de Portiragnes et de Vias, on trouve sur le canal du Midi un ouvrage hydraulique unique en son genre. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une écluse puisque le niveau du canal, en amont et en aval de l’installation, reste identique. Une ingénieuse et complexe machinerie permet aux bateaux naviguant sur le canal de franchir le Libron, un petit ruisseau qui, parfois soumis à de brusques montées des eaux en cas de fortes précipitations, charrie de grandes quantités d’alluvions.

En cet endroit, le canal du Midi est presque à la même altitude que le Libron. Il est donc impossible de le faire passer sur un pont-canal, comme à Répudre, ou dans un tunnel, comme à Malpas. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, on évitait les dépôts alluvionnaires grâce à un système de plate-forme en forme de large goulotte que l’on retire après la crue. Mais ce dispositif provoquait une interruption de la navigation sur le canal.

En 1855, l’ingénieur Urbain Maguès conçoit un système mécanique, constitué de deux corps d’ouvrage et d’un sas central, long de 30,50 m. Le cours du Libron est divisé en deux branches destinées à passer sur les deux corps d’ouvrage, faisant office d’aqueducs mobiles et modulables. Chaque corps d’ouvrage est constitué de 6 couloirs, construits dans le sens d’écoulement des eaux du Libron, que l’on peut fermer par des vannes. 4 d’entre eux sont équipés de goulottes, ou bâches mobiles, qui coulissent, suspendues à des chariots sur rails.

En temps normal, le Libron s’écoule en passant par un siphon sous le canal. Les goulottes sont retirées dans leurs couloirs et les vannes fermées. Les bateaux franchissent l’ouvrage sans manœuvre particulière.

En cas de crue, un nombre plus ou moins grand de bâches est mis en place dans les couloirs et constitue le lit provisoire de la rivière. Le Libron franchit ainsi le canal sans y déposer d’alluvion. Quand un bateau arrive devant un premier corps d’ouvrage, ses vannes sont fermées et les bâches retirées pour laisser passer le bateau jusqu’au sas central. Tout le temps que dure cette manœuvre, les eaux du Libron s’écoulent sur le deuxième corps d’ouvrage. Derrière le bateau, les bâches sont replacées et les vannes rouvertes sur le premier corps. Une manœuvre identique est effectuée sur le deuxième corps d’ouvrage, que le bateau peut alors traverser.

En dépit de son extrême complexité et du temps qu’il demande, le mécanisme fait ses preuves depuis un siècle et demi.

Passage du Libron

Le Libron, dont le cours est à l’est de la rivière d’Orb, prend sa source à deux myriamètres au nord de Béziers. A six kilomètres de l’écluse ronde près d’Agde, il traverse le Canal pour se rendre à la Méditerranée.

Son lit, à sec la plupart du temps, reçoit brusquement un volume d’eau considérable provenant des pluies qui surviennent par intervalles, depuis la fin de l’été jusqu’aux approches du printemps. On compte, année commune, environ vingt crues du Libron. Ce torrent charrie alors des troubles qui se répandaient autrefois dans le lit du Canal sur deux kilomètres et nécessitaient des curages fréquent et dispendieux.

Le fond du Canal, dans cette partie, n’est que de 65 centimètres plus bas que la Méditerranée, dont la distance au Canal est de 1559 mètres, puisqu’on n’a trouvé que 130 centimètres de pente depuis ce point jusqu’à la mer, et que le Canal n’a que 195 centimètres de profondeur. Cette pente n’était pas assez grande pour l’établissement d’un pont aqueduc.

Le besoin de surmonter une pareille difficulté, et de prévenir les ensablements du Canal, fit imaginer un moyen aussi simple qu’ingénieux, dont le résultat est généralement de pouvoir faire passer à volonté, l’un sur l’autre, et sans qu’ils se mêlent deux cours d’eau. Telle est l’idée qui a donné lieu à la conception du radeau de Libron et des ouvrages qui en dépendent. Leur première exécution eut lieu pendant le chômage de l’année 1766.

On a construit le long des deux côtés du Canal, et en travers du lit du Libron, deux murs de 234 décimètres de longueur, non compris les épaulements qui ont 29 décimètres de chaque côté. La hauteur de ces murs est arrasée au niveau des eaux ordinaires du Canal. Leurs lignes sont convergentes, étant éloignées entr’elles en amont de 65 décimètres et de 62 en aval. On a pratiqué dans leur longueur une feuillure de 32 centimètres de hauteur sur autant de largeur. On amenait dans cet espace un radeau, dont les bordages s’encastraient dans les feuillures qui s’opposaient à son balancement et à son immersion, tandis que le rapprochement des murs l’empêchait de glisser le long des parois.

On relevait alors deux tabliers à charnières placés sur l’avant et l’arrière et qui s’appuyant contre les murs d épaulement élevés au niveau des plus hautes eaux du Libron formaient ainsi les parois du nouveau lit offert au torrent. Cependant, malgré la précaution qu’on avait de recouvrir par des relèvements mobiles et à charnières, les joints des bordages et du mur, dans les feuillures, il s’y établissait une filtration assez forte par où les troubles du torrent pénétraient dans le Canal. Ils y formaient des dépôts, à la vérité moins considérables, mais qui renouvelaient la nécessité du curage avant le rétablissement de la navigation. Ce qui faisait sentir que, quelqu’utile et quelqu’ingénieux que fût le moyen employé, on n’en obtenait pas un plein effet.

La question se trouvait réduite à diminuer la hauteur des troubles sous le radeau. Il fallait, pour cela, rapprocher la surface inférieure du radeau du fond du Canal. Mais comme il était nécessaire de conserver un plan au dessus de l’eau pour servir de lit au torrent, on ne pouvait remplir ces deux objets qu’en se servant d’une barque pontée. Celle qui existe aujourd’hui sous le nom de radeau de Libron, qui devrait s appeler ponton aqueduc, et dont la construction date de 1776, ne diffère essentiellement du radeau primitif que par sa carène. Deux hommes la manoeuvrent de la même manière, mais avec plus de difficulté.

Lorsqu’elle est arrivée dans le bassin, on la fait échouer par le moyen de soupapes, établies dans son fond. Ses bordages, comme ceux du radeau, s’ appuyant sur les feuillures latérales, soutiennent ainsi la barque à un peu plus de 65 centimètres au dessus du fond du Canal. Hauteur à laquelle les troubles peuvent seulement parvenir. Ce qui n’est pas dans le cas de nuire à la navigation.

L’interruption du passage n’a lieu que pendant que le torrent s’ écoule. Ce retard ne dure que quelques heures, et rarement a-t-il lieu pendant un jour ou deux. Pour retirer la barque, on ferme les soupapes, on la met ensuite à flot, en épuisant avec une vis d’Archimède les eaux dont elle était remplie, et on la remise dans une espèce de gare, pratiquée dans le franc-bord du Canal

Le chemin de hallage passe sur un pont de trois arches, porté par un radier arrasé à la hauteur du mur qui croise le torrent. Ses eaux coulent sous ces arches, et sur ce radier, glissent sur le pont de la barque, franchissent ainsi le Canal, et se précipitent du côté opposé, où elles retombent dans leur lit sur un autre radier construit en retraite, et réglé de pente sur environ dix mètres de longueur, pour empêcher les affouillements que cette chute pourrait occasionner.

On a prévu le cas où les eaux du Canal regonflées, tendraient à s’élever au-dessus du radeau, et on a pratiqué dans les murs d’épaulement d’amont et d’aval des épanchoirs, destinés à l’écoulement de ces eaux surabondantes. On a également eu soin de ménager, dans ces mêmes murs d’épaulement, des feuillures verticales, destinées à recevoir des plateaux pour former, au besoin, des batardeaux, et mettre à sec les ouvrages du Libron.

Mais on n’attend pas toujours, pour retirer la barque, que le torrent soit rentré dans son état ordinaire. Pressé par les avantages et les sollicitations du commerce, du moment que les grandes eaux sont écoulées, on est souvent contraint de rétablir la navigation. Il entre alors dans le Canal un reste d’eaux troubles, qui déposent avec d’autant plus de facilité, qu’elles ont perdu de leur vîtesse. Cette cause concourant avec les filtrations qui s’échappent entre les bordages et les feuillures, on n’est point encore parvenu à se délivrer entièrement de la nécessité de curer de temps à autre, le Canal dans cette partie.

Cet inconvénient, dont l’existence paraît démontrée atténue les avantages, qu’on a cru trouver dans la barque pontée La barque a contre elle encore d’être plus coûteuse que le radeau simple d’exiger un entretien plus dispendieux d’être plus sujette aux dégradations, parce qu’elle n’est jamais bien vidée, et qu’elle est alternativement hors de l’eau et sous l’eau, elle offre plus de surface à l’action du vent de mer lorsqu’il souffle avec violence, et à l’impulsion du courant qui s établit entre l’écluse ronde et le Libron, pendant les fortes crues de l’Hérault.

Ces deux causes concourent ensemble puisque le vent de mer occasionne les crues des rivières. Elles contrarient l’une et l’autre l’arrivée de cette barque dans le trapèze qui lui sert de bassin et tendent à l’en chasser car elles agissent sur le plus petit côté. Ce qui porterait à croire que l’entrée de l’ouvrage est à contre-sens et qu’elle devrait être tournée du côté d’Agde. Enfin, la manoeuvre de force qu’on emploie pour mettre cette barque en chantier est beaucoup plus pénible que celle qu’exigeait le radier.

Le courant dont nous avons parlé, qui a lieu dans la retenue de l’écluse ronde, provient des eaux des crues que la rivière d’Hérault verse dans le Canal par des ouvertures qui donnent dans le port au-dessus de l’écluse ronde, et qui n’ont point d’issue du côté opposé. La digue des moulins d’Agde est la cause principale de ces débordements.

L’action de ce courant est si marquée qu’on est obligé, dans ces circonstances, de placer des tampes ou poutrelles dans les rainures verticales de la maçonnerie de l’ouvrage de Libron, afin d’en défendre le radeau et de prévenir les comblements qui résulteraient dans cette partie, si le radeau venait à être chassé après avoir été mis en place. On ne pourra parvenir à assurer la position du radeau qu’en construisant deux portes d’écluses : l’une en amont et l’autre en aval de son emplacement. Elles ont été proposées dès 1779, mais on a cru reconnaître que celle du côté de la rivière d’Orb serait inutile.

Si l’on n’en revient pas au radeau simple, du moins paraît-il nécessaire de remédier à une partie des désavantages remarqués dans l’emploi de la barque pontée. C’est ce qu’on a eu l’intention de faire, en proposant de construire dans la retenue en amont de l’ouvrage de Libron, un bassin que l’on formerait de deux piles, destinées à recevoir dans leurs rainures verticales des vannes qui le clôraient. Les eaux du Libron y seraient introduites par un coursier où elles se dirigeraient lorsqu’un batardeau, construit en planches sur le radier du pont de hallage, barrerait leur cours.

Ces eaux y élèveraient de 65 à 81 centimètres le niveau ordinaire de la retenue. Elles aideraient à ramener ainsi, sans effort, la barque sur un grillage en bois de chêne placé dans un des côtés de ce bassin, comme chantier de radoub, et où elle serait mise alternativement à sec ou à flot par le jeu facile des tampes et du coursier. Cette manoeuvre d’eau serait plus simple et plus expéditive que la manoeuvre de force que l’on emploie actuellement.

A environ trois kilomètres au-dessus du pont, le lit du Libron était très resserré. Il avait tout au plus 39 décimètres à sa base. Lorsqu’on eut trouvé le moyen de remédier aux désordres de ce torrent, on redressa son lit sur une assez grande étendue jusqu’à la mer, on augmenta sa largeur et on le contint dans ses crues, d’un côté par la digue de Coussergues et de l’autre par celle de Preignes.

La digue de Preignes étant moins forte que celle de Coussergues se rompait quelquefois et donnait passage aux eaux qui de là se dirigeant vers les francs bords du Canal entre l ouvrage du Libron et Roucaute les submergeaient et en jetaient les ruines dans le Canal On a prévenu depuis cet inconvénient en augmentant la hauteur et l épaisseur de la digue côté de Roucaute au moyen des terres provenant du curage du Canal.

  • Le lit du Libron, au-dessus du pont après la jonction du ruisseau de la Martelière, fut ouvert de dix mètres à sa base. Les bords reçurent un talus d’un et demi sur un, et les banquettes au pied des digues 8 mètres de largeur chacune.
  • La pente du Libron en remontant est de 15 déci-millimètres par mètre.
  • La base du Libron, depuis le pont jusqu’à la mer, est de 12 mètres. Les talus et les banquettes ont les mêmes dimensions que ceux de la partie en amont du port.

C’est Mr Treilhe, père contrôleur des travaux et du bureau d’Agde, passé dans le même emploi au bureau de la Garonne à Toulouse qui, le premier, a indiqué le moyen de sauver le Canal des comblements du Libron. Il avait vu souvent les effets des crues de ce torrent. Et après avoir médité son projet, il proposa de faire une barque de la largeur du Canal sur laquelle il plaçait deux portes d’écluse, pour contenir le torrent et le faire passer par dessus le Canal avec ses sables, sans les déposer dans le Canal. L’idée primitive a été conservée mais nous avons indiqué, dans le plus grand détail, les diverses modifications qu’on avait faites au projet.

On ne trouve entre le Libron et l’Hérault que le ruisseau de Dardaillon. Ce ruisseau reçoit les eaux de plusieurs ravines qui entrent dans le Canal et de-là se rendent à la mer par les passelis de la retenue de l’écluse ronde.

2.8.2022 Les ouvrages du Libron ont été construits en 1858, afin d’éviter l’ensablement du canal du Midi lors des crues torrentielles du petit fleuve du Libron.

Ces ouvrages d’art sont un chef-d’œuvre d’ingéniosité : ils sont dus au célèbre ingénieur et créateur du canal du midi, Pierre-Paul Riquet. Ils sont toujours en fonction à ce jour et sont uniques au monde.

Un guide sera présent et racontera l’histoire passionnante du canal du Midi, de sa construction et de son fonctionnement. Une occasion unique de découvrir cette réalisation protégée et inscrite sur la liste du patrimoine mondial, et inscrit monument historique depuis 1996.

Les Ouvrages du Libron

Les Ouvrages du Libron sont situés sur le Canal du Midi dans le département de l’Hérault en région Occitanie entre les communes de Vias et Portiragnes. Le Libron, fleuve prenant sa source à l’Aigoual, croise les eaux du canal du Midi et traverse notre commune du Nord au Sud. Lors de fortes pluies, ce petit ruisseau d’apparence paisible, connaît pourtant des crues impressionnantes.

Ce fleuve se sépare en deux bras ce qui permet de maintenir la circulation des péniches en période de crue en fermant un côté pour permettre le passage de celle-ci dans le bief, puis en rétablissant un côté pour fermer l’autre et libérer ainsi la péniche qui peut ainsi continuer la navigation.

C’est la raison pour laquelle, en 1858, l’ingénieur Jean-Urbain Maguès trouva la solution. Afin d’assurer la navigation en toutes circonstances sur le canal du Midi, il mit au point un dispositif qui permettrait l’écoulement des eaux du Libron vers la mer pendant les périodes de crues, sans risque d’ensablement grâce à un pont bâche mobile qui franchirait le canal en partie supérieure.

Le mécanisme était déclenché manuellement par les ouvriers. Aujourd’hui, cette action est activée électriquement si nécessaire.

Une construction imaginée par Pierre-Paul Riquet.

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19.10.2018 Lieuran-Lès-Béziers. Le Syndicat de gestion et d’aménagement du Libron (Sigal) réalise cet automne ces dernières opérations d’entretien de la végétation des berges du fleuve. En effet, au 31 décembre 2018, le Sigal sera dissous au profit des établissements publics de la vallée qui reprennent cette compétence. La nouvelle organisation territoriale (loi Notre) donne à la communauté de communes des Avant-Monts (partie haute de la vallée), et aux communautés d’agglomération Béziers Méditerranée (moyenne vallée) et Hérault Méditerranée cette nouvelle compétence. Afin de conserver une cohérence à l’échelle du bassin-versant, l’Établissement public territorial des bassins Orb Libron (EPTB Orb-Libron) maintient son travail de cohérence et de gestion de ces travaux.

Cette nouvelle organisation sera opérationnelle à compter du 1er janvier prochain. Robert Gély, président du syndicat du Libron précise : “Ce changement d’organisation permettra aux établissements publics à fiscalité propre de disposer de plus de moyens financiers afin de conserver un niveau de gestion et d’entretien des cours d’eau adaptés à la prévention des risques. Cela permettra également de pouvoir engager des opérations de renaturation plus onéreuses afin d’améliorer notamment les continuités écologiques et sédimentaires de nos cours d’eau conformément aux obligations qu’impose la Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations, la Gemapi.”

Vingt-cinq kilomètres de cours d’eau vont être entretenus sur le Libron mais également sur les affluents du Bast et du Riels à Lieuran, sur l’Ardaillou à Boujan, le Caltière Valinière à Faugères et sur les ruisseaux de la Naubine et du Sauvanès, à Laurens, d’ici le mois de décembre. Les interventions sont programmées au droit des enjeux humains les plus importants, comme l’amont des agglomérations et des ponts. Les travaux consistent à couper les arbres morts, à purger les embâcles, à enlever les déchets et à couper les arbres et arbustes qui poussent en fond de lit mineur.

Ces travaux sont subventionnés par l’Agence de l’eau RMC à hauteur de 30 % et par le département de l’Hérault au même taux. Vincent Darles, technicien rivière en charge de ces travaux, précise que “malgré les efforts de collecte, il arrive en permanence de nouveaux déchets qui transitent dans nos cours d’eau. Il faut que chacun prenne conscience qu’il ne faut plus rien jeter dans la nature et ailleurs”.

La plage du Libron

La plage du Libron de Vias s’étend de la plage de la Farinette jusqu’au fleuve Le Libron. Cette plage de sable à proximité du centre-ville est la plus tranquille. On trouve des parkings aux deux extrémités (chemin du Fanal et chemin du poste le long du fleuve). Elle est surveillée sur la partie gauche (poste de secours partagé avec la plage des Farinette). Le côté le long du fleuve est sans doute la zone la plus tranquille et la plus sauvage (aucune surveillance et il faut éviter d’y venir après un orage, la qualité de l’eau peut être médiocre à cause du Libron).

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Source :

http://www.midilibre.fr (2.8.2022 / 19.10.2018)

http://www.vias-mediterranee.fr

http://www.plan-canal-du-midi.com

L’histoire du Canal du Midi ou Canal de Languedoc par le Général d’Artillerie Andreossy (Paris, l’imprimerie de Crapelet – 1804)

fr.wikipedia.org