
De Armand Barbès, homme politique Français, chef de l’opposition républicaine des années 1830.
En 1884, elle se nommait “rue Sainte Elisabeth” à cause d’une chapelle du même nom qu’on trouvait sur les lieux. Mais depuis toujours, son nom avait été “rue de l’Enfiladou” ou “rue de l’Emboucadou”.
En effet, en raison de sa forte pente, et lors de gros orages, l’eau s’engouffrait dans le gouffre de l’Emboucadou, un des principaux égout de la ville.
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Armand Barbès, né à Pointe-à-Pitre le 17 septembre 1809 et mort 26 juin 1870 à La Haye, est un homme politique français. Il est le fils d’un médecin militaire, vétéran de la campagne d’Égypte.
Armand effectue ses études au collège de Sorèze de 1824 à 1827. Il décide de monter à Paris en 1831 afin d’ y étudier la médecine. Cependant, peu désireux de succéder à son père, l’étudiant fréquente la Faculté en dilettante. D’ailleurs, peu de temps après, celui-ci décède laissant à son fils une confortable fortune.
Chef du parti républicain avancé en 1830, il fait partie de sociétés républicaines qui organisent des insurrections. Arrêté en 1836, il fait un an de prison.
À la suite des événements du 12 mai 1839, journée d’insurrection durant laquelle les républicains de la Société des saisons tentent de renverser Louis-Philippe, il est à nouveau arrêté, emprisonné et condamné à mort pour ce fait. Armand fut sauvé par Victor Hugo qui, par un quatrin adressé à Louis Philippe, l’arracha à l’échafaud. La peine de Barbès fut communiée en prison perpétuelle. Il fut envoyé au Mont Saint-Michel.

Délivré par la République de 1848, Armand siégea à l’Assemblée Nationale comme député de l’Aude et tenta de constituer un gouvernement insurrectionnel.
L’attentat du 15 mai 1848 contre l’Assemblée Constituante lui valut la déportation. Grâcié en 1854 par Napoléon III, il refusa cette grâce et protesta contre sa mise en liberté. Il passa en Espagne, il fut arrêté en 1856 et transféré au Portugal.
Armand Barbès s’établit en Hollande et mourut à la Haye en 1870.
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