Avenue de Badones

Ce chemin, très ancien, menait à la chapelle “Notre Dame de Badones”, aujourd’hui en ruine.

Histoire de la chapelle

La première chapelle de style roman est construite durant le Moyen Âge puis et est démolie pendant les Guerres de religion qui ébranlent le Royaume de France dans la seconde moitié du xvie siècle.

La seconde chapelle, appelée également Sainte-Marie de Badones, est elle de style gothique et construite au début du xviie siècle, à un emplacement proche de la première chapelle dont il ne reste que de rares vestiges. Après sa construction, elle a subi entre 1669 et 16872 une série de trois travaux : les deux premiers terminés le 7 juillet 1669 concernent les portes et la toiture alors que le dernier effectué le 25 juillet 1687 concerne la gypserie de la chapelle. Elle est finalement achevée en 1690.

La chapelle a servi de repère à Jean Pomarèdes, la canaille de Caux autour de 1840. Elle aurait été relié à un trou où il se cachait.

La chapelle aujourd’hui

Aujourd’hui, il ne reste plus que les murs de la chapelle. Elle n’est plus que ruines, où en son sein poussent toutes sortes de végétations. Elle est désormais située sur une propriété privée et n’appartient donc plus par conséquent à la commune de Béziers ou à l’Église catholique. Elle est victime d’une lente agonie : sa situation géographique (à l’extérieur de la ville, proche d’une route peu fréquentée) et le coût onéreux empêchent toute reconstruction ou réhabilitation de cet édifice. La chapelle ne peut pas être visitée et une décharge sauvage pullule à ses portes.

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Le Trésor/Trou de Pomarèdes”, la canaille de Caux!

En regardant vers le sud, vous apercevrez, à quelques centaines de mètres, un bosquet de pins. Il s’agit du trou de Pomarèdes, la cachette de Jean de Pomarèdes, brigand légendaire, décapité en 1843 après six ans de vols, d’incendies, d’escroqueries à l’assurance, d’assassinats et bien d’autres crimes.

Donc mystère sur le lieu où dormirait son trésor caché. On parle d’un souterrain situé à 3 km environ de Béziers, sur la route de Bessan. Appelé également “Trou-de-Pomaradès”, la légende affirme que c’est dans cette tanière que le bandit dissimulait le fruit de ses rapines. 

Il y aurait un tunnel, dont l’entrée est aujourd’hui cachée par un éboulement reliant les deux sites. De plus, dans ce tunnel se cacherait une fortune issue des crime du brigand. Serez-vous assez chanceux pour la trouver?

Histoire

Le 18 février 1843. Jean Pomaradès, la “canaille de Caux” comme il était surnommé, reconnu coupable de nombreux vols et meurtres dans la région était guillotiné publiquement.

Il faut dire qu’il avait beaucoup de choses à se  reprocher.

En effet, en une quarantaine d’attaques de fermes et de riches marchands rentrant de foire, Jean Pomaradès avait accumulé une véritable fortune.

Son procès s’ouvrit le 25 novembre 1842 en présence de 250 plaignants l’accusant entre autres de vols, d’incendie, d’escroquerie à l’assurance, d’assassinats…

Lors de son procès les juges lui demandèrent où il avait caché le fruit de ses méfaits.

Jean Pomaredès proposa alors qu’on l’accompagne dans le bois de Caussiniojouls près de Bouleran, où il révèlerait l’emplacement de la cache à condition qu’on lui laisse la vie sauve.

Refus du procureur et exécution dans la foulée de Jean Pomaredès.

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Source:

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