Urban Trail

BEZIERS 27 OCTOBRE 2019 – LE PREMIER URBAN TRIAL

La première édition de l’Urban Trail, qui se déroulera dimanche 27 octobre, traversera la ville du nord au sud. Trois courses sont au programme : un 17 km, un 9 km et une randonnée, qui empruntera le second parcours.

Le départ du 17 km (260 m de dénivelé positif) se fera à 9 h, avec deux à trois vagues de départ, toutes les cinq minutes ; celui du 9 km (200 m de dénivelé) à 10 h, avec trois à quatre vagues toutes les cinq minutes ; et la randonnée, de 9 km également, à 10 h 20. Conséquence : il sera plus difficile de circuler dans la ville avant le début du trail, et ce, jusqu’au tout début de l’après-midi.

140 signaleurs présents à chaque intersection

Pour aiguiller au mieux les quelque 2 500 coureurs de dimanche, près de 200 bénévoles seront nécessaires, dont 140 signaleurs. “À la base, il y avait une centaine de bénévoles. Mais, après un premier repérage, on a décidé de doubler leur nombre, car il y a beaucoup d’intersections dans le centre-ville”, explique Nicolas Seynat, coorganisateur et président du club de triathlon “Les Chameaux de Béziers”.

Les routes empruntées par le trail ne seront pas totalement fermées à la circulation, mais seulement concernées par des priorités de passage, permises par des barrières et les bénévoles présents à chaque intersection. Seuls le petit côté des allées Paul-Riquet, d’où se feront les départs, la place Jean-Jaurès, théâtre des arrivées, et le Pont Vieux seront interdits à la circulation. Le stationnement est, par contre, prohibé sur l’ensemble du parcours. “C’est un bon compromis, estime Nicolas Seynat, car il y a toujours des problèmes et des conflits dès que l’on emprunte la route. C’est compliqué, voire impossible, de la fermer totalement à la circulation.”

“On ne veut pas que la course à pied ait un impact nuisible”

Pierre Toussaint, du consortium organisateur “YesWeRun – Eora“, aux commandes de l’organisation et la sécurité avec l’aide de plusieurs associations comme “Les chameaux de Béziers” (Le même comité qui organise l’Urban Trail de Nîmes), confirme : “Ça aurait posé problème aux Biterrois. On ne veut pas que la course à pied ait un impact nuisible ! Comme la circulation n’est pas totalement coupée, il faut beaucoup de signaleurs, étant donné que le parcours est quasi exclusivement situé en milieu urbain. À chaque intersection, nous avons besoin d’une sécurité accrue.”

Afin de limiter les désagréments, cela fait quatre mois que l’organisation planche sur le tracé des parcours. “On a affiné notre ébauche pour ne pas gêner la circulation, détaille Pierre Toussaint. Le fait que le 17 km emprunte le parcours du 9 km est aussi plus logique de ce point de vue. Surtout qu’il y a une concentration de joli spots à cet endroit !” À (re) découvrir dimanche… si la forme est au rendez-vous, évidemment.

Une course pour la bonne cause !

En s’inscrivant à la course, les participants pouvaient également faire un don au bénéfice de Bélise, l’institut du sein Ouest-Languedoc. L’institut qui s’engage dans la lutte contre le cancer du sein a été nouvellement inauguré à Béziers.

Cette association composée d’une équipe médicale pluridisciplinaire, propose un accompagnement personnalisé à chaque étape de la maladie, pendant et après les traitements. Bélise place la patiente au cœur d’une bulle bienveillante et facilitante.

Grâce aux dons des participants, un chèque de 3084 € a été remis à l’institut dimanche dernier sur le podium.

CONSTAT :

L’événement a suscité l’engouement attendu car il proposait plus que du sport. La course a permis la mise en avant des très beaux monuments biterrois. Une beauté qui souffre parfois d’un dénis d’image, en a surpris plus d’un, c’était également le but recherché.

Les coureurs qui ont découvert la richesse du patrimoine biterrois reviendront l’an prochain pour redécouvrir l’endroit.

La 2e ville de l’Hérault, située à 12 km de la Méditerranée entre Montpellier et Narbonne, dispose d’un patrimoine historique et d’un environnement aussi remarquable que méconnu.

“Béziers vert” sur les rives de l’Orb et le Canal du Midi, jusqu’aux 9 Ecluses de Fonseranes classées au Patrimoine mondial de l’Unesco.

UN VAINQUEUR AU SPRINT :

En effet, c’est le club d’Action sport Béziers athlétisme qui a remporté les deux courses prévues.

Ahmed Kouider-Akil et Guillaume Cambon ont terminé au sprint le premier Béziers Urban trail. Sur un parcours de 18 km, un de plus que ce qui était initialement prévu, ils se sont livrés une belle bataille tout au long du trajet. Réduit à deux au moment du passage sur les quais de l’Orb, ils se sont ensuite battus jusqu’à l’arrivée.

Sur le 9 kilomètres, c’est un autre membre de l’Asba, Ilias Nemmassi, qui s’est imposé en 40’20. Maylis Lacroix, du club de Caux, se classe première féminine et 33e du scratch en 53’56.

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La troisième édition du Béziers Urban Trail a battu tous les records avec 4 200 participants.

Béziers se réveille tout doucement ce dimanche matin, lorsque les 384 premiers athlètes s’apprêtent à fouler 22 km à travers la cité, dès 8 h. Pendant que certains profitent des quinze dernières minutes pour s’échauffer et bien lacer leurs chaussures, d’autres sont déjà dans les starting-blocks pour le coup d’envoi sur les allées Paul-Riquet.

Ce dimanche 23 octobre 2022, ils étaient plus de 4 200 sportifs à avoir participé à la 3e édition de l’Urban trail de Béziers, surpassant les éditions précédentes, malgré un temps lourd et nuageux. Pour la 2e année consécutive, le Biterrois Guillaume Cambon a terminé 1er de cette longue course en 1 h 28.

Nouveautés

Cette année, les différents parcours de l’Urban trail avaient leurs lots de nouveautés. Comme ici, avec un passage sur la passerelle Saint-Judes, inaugurée le 1er juillet dernier, reliant le pont Vieux à la cathédrale Saint-Nazaire.

Les arènes

Moins d’une demi-heure après le départ de la course, les runners ont contourné puis investi les arènes de Béziers. Chacun à son rythme, acclamé et encouragé par la trentaine de supporters présents sur le site. Robert Ménard, maire de Béziers, s’est d’ailleurs amusé à leur faire croire que les “toros étaient déjà sur place” pour la Journée taurine qui avait lieu en parallèle.

En famille

À l’arrivée, place Jean-Jaurès, les coureurs ont rejoint leurs familles, fièrement. Petit Spiderman a même enjambé les barrières pour effectuer le sprint final, avec papa Spiderman.

1re féminine

Native de Roumanie, cette Biterroise a remporté le 14 km dans la catégorie des féminine.

Repos

Les sportifs ont bénéficié de la plus grande attention. À l’arrivée, l’Institut supérieur d’ostéopathie de Montpellier accueillait les sportifs sous un chapiteau afin qu’ils se détendent et reprennent des forces.

Déguisements

Outre l’aspect évidemment sportif de ce trail, les organisateurs avaient appelé les plus audacieux à venir déguisés, en vue d’un concours en fin de matinée.

URBAN TRIAL

Qu’est-ce que l’Urban Trail ?

Le Trail et l’Ultra Trail sont des disciplines connues des coureurs. Des courses plus ou moins difficiles et plus ou moins longues ayant la particularité de se dérouler en pleine nature. Depuis quelques années, une nouvelle déclinaison du trail est apparue, aux antipodes du concept originel : l’Urban Trail. Il s’agit bien d’un trail mais… en milieu urbain.

L’Urban Trail : une discipline récente

S’il est difficile de donner une date précise quant à la création de l’Urban Trail, la discipline serait née au milieu des années 2000. En France, c’est Lyon qui a fait figure de ville précurseur avec une première course organisée en 2008, une des premières d’Europe. Depuis, de nombreuses villes grandes et moyennes lui ont emboîté le pas car l’Urban Trail présente de nombreux avantages.

Un véritable trail en pleine ville

La nature de l’Urban Trail n’est pas compliquée à découvrir. Il s’agit d’un trail, donc d’une course à pied dont la longueur peut varier entre 10 et 30 kilomètres selon les parcours, qui se déroule en ville. Mais attention, il ne s’agit pas d’un semi-marathon ou d’une course simple comme il en existe de nombreuses versions. L’Urban Trail est un trail en tout point.
La particularité d’un trail, du fait qu’il se déroule en pleine nature, est de proposer un parcours difficile mêlant des segments plats avec des montées, des descentes et même des passages compliqués qui nécessitent puissance, agilité et équilibre. L’Urban Trail reprend tous ces éléments et les adapte à la ville.

Intégrer des éléments urbains à la course

Les villes proposent de nombreuses options aux organisateurs pour créer un parcours digne de s’appeler « trail » : des escaliers, des montées, des descentes et même des monuments ou des lieux d’intérêt majeur. Ainsi, dans certaines courses le parcours traverse un stade voire un immeuble. Le tout, bien évidemment, est mélangé avec des zones plus classiques, des segments se déroulant dans des parcs, plus proches de l’esprit originel du trail.
Les coureurs, s’ils ne profitent pas de l’air pur de la haute montagne, peuvent ainsi découvrir des lieux cachés de la ville et faire une sorte de « tourisme » un peu particulier en ayant accès à des endroits fermés au public.

Attention à ne pas en abuser

Si l’Urban Trail peut être une discipline amusante et sportive, au même titre que le trail ou l’Ultra Trail, elle n’en reste pas moins une course compliquée pour laquelle il faut s’entraîner. On ne se lance pas dans un Urban Trail comme s’il s’agissait d’un simple footing du dimanche.

Par ailleurs, cette discipline présente aussi ses limites : comme elle se déroule en ville, elle ne propose pas l’air pur d’un trail à la montagne.

La pollution étant au rendez-vous, il faut ménager ses poumons. Sans compter que le parcours se déroulant sur du sol dur, du béton, des pavés ou encore du goudron, le traumatisme pour les muscles et les articulations est supérieur que lors d’un trail en pleine nature.

L’Urban Trail est donc une discipline que les coureurs ont tout intérêt à essayer, tout en gardant à l’esprit ces limites.

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Source :

http://www.midilibre.fr (Marie Bouisseren 24.10.2022 – Lohan Benaati 26.10.2019)

http://www.drsport.fr