C’était au Bas-Empire une nécropole. De nombreuses tombes furent détruites lors de la construction du central téléphonique, de l’hôtel de Police et de l’agrandissement de la Caisse d’Epargne.
Depuis 1944, de Général de Gaulle.
La place se nommait “Place Emile Suchon” avant. Elle avait abrité un séminaire qui devint par la suite “l’Hôpital St Joseph” devenu plus tard “Hôtel Dieu” détruit en 1932.
———-
Le parking, censé désengorger la circulation et libérer un peu les rues autour de la place Charles de Gaulle, accueillera son premier véhicule au printemps 2023 (10.02.2022)


Les Biterrois devront attendre encore un peu. Mais les riverains bénéficieront bientôt de 300 places de parking supplémentaires dont 79 avec une borne de recharge électrique. Les cyclistes n’ont pas été oubliés puisqu’ils profiteront d’une zone sécurisée pour leur vélos. Enfin, les usagers des transports en commun auront accès à une boutic’bus. Tous ces équipements seront à l’abri derrière les 23 000 losanges en inox que les architectes vont utiliser pour créer une façade en miroir. Attention les yeux.
Ces 300 places s’ajouteront aux 1 820 places des parkings publics de la Ville. De quoi laisser souffler les 6 620 places de stationnement disponibles en centre ville mais constamment prises d’assaut.
La gare routière de Béziers bientôt sécurisée et adaptée aux personnes à mobilité réduite (15.07.2021)

D’importants travaux ont débuté à la gare routière place Charles-de-Gaulle à Béziers. Plus de 10 millions d’euros sont investis pour moderniser cet espace devenu trop dangereux en raison du passage incessant de bus. Les véhicules seront prochainement accessibles aux personnes à mobilité réduite.
Située en plein centre-ville, cette gare routière était devenue trop dangereuse ces dernières années précise Michel Ramandou, en charge des grands projets à la ville de Béziers. Une très grande majorité des conducteurs devait faire marche arrière pour repartir.
43 lignes régulières, 843 mouvements (arrivées/départs) quotidiens, dont 275 du réseau Lio et 559 du réseau BeeMob

Cette gare routière fréquentée par de nombreux usagers est encerclée par le collège Paul-Riquet qui accueille 700 élèves, la sous-préfecture, la CAF et le commissariat. Le passage des piétons y est dense et régulier alors que transitent des centaines de bus chaque jour. “Nous n’étions pas à l’abri d’un accident.”
Un nouveau plan d’aménagement a été imaginé. À terme, il ne restera plus que 17 quais contre 35 actuellement. Les quais existants n’étaient pas adaptés aux personnes à mobilité réduite. Ce ne sera plus le cas à la fin des travaux début 2023. C’est une des priorités du maire, ajoute Michel Ramandou, en charge des grands projets à la ville de Béziers.
Cette réduction de moitié sera compensée par le futur pôle d’échanges multimodal de la gare SNCF. Une autre gare routière y verra le jour et là encore, 17 ou 18 quais seront aménagés pour parvenir à ce total de 35, répartis donc sur deux sites.
Un parking aérien de 300 places sera par ailleurs construit sur la place de Gaulle et 30 % des places seront équipés pour recharger les véhicules électriques. La façade moderne, équipée d’écailles métalliques en inox reflétera le ciel, les arbres et les bâtiments à proximité. Une façade évolutive en fonction du temps.
Cet équipement s’accompagne d’un réaménagement de la gare routière (25.09.2019)

C’est un vaste chantier qui s’annonce sur la place du Général-de-Gaulle. Les élus ont en effet voté, lundi soir lors du conseil municipal, l’approbation du projet de réaménagement du site, la construction d’un parking en silo, de 300 places, sur le site de la gare routière, ainsi que le lancement du concours d’architecture.
Une place dangereuse
Robert Ménard est revenu sur la nécessité d’un nouveau parking. “Les études nous ont montré qu’il fallait rester proche du cœur de ville, mais à droite du grand côté des Allées. Il y a une demande.” Puis, il est revenu sur le projet de réaménagement de toute la place De-Gaulle : “En juin prochain vont commencer les travaux du commissariat, d’autre part, il y a le projet du pôle entrepreneurial qui a été voté. Et puis, il y a la nécessité de restructurer la place parce qu’elle est dangereuse pour nos enfants. Donc, nous allons profiter de l’ensemble de ce programme, qui va être financé par la Ville, par l’Agglomération et je l’espère, par l’État aussi, pour construire ce parking dont nous avons besoin en centre-ville.”
Le maire a détaillé les souhaits de la mairie : “C’est un parking aérien, ce qu’un certain nombre de gens souhaitent parce qu’ils ont des réticences à aller dans des parkings souterrains.” Il a insisté : “C’est un pari pour l’avenir du centre-ville. Il faut répondre à cette demande de stationnement pour aujourd’hui et pour demain. Nous allons faire un parking exceptionnel, il participera à l’embellissement de la ville.”
L’attractivité des centres-villes ne doit pas se traiter avec des solutions d’il y a quarante ans
L’élu d’opposition et candidat aux prochaines élections municipales en 2020, Pascal Resplandy a fait remarquer : “Dans le Plan de déplacement urbain, on nous a expliqué qu’il fallait des parkings périphériques, et puis, on a fermé le parking Jean-Moulin, on a ouvert la place du 14-Juillet au stationnement et, aujourd’hui, on nous propose de construire un emplâtre sur la place De-Gaulle. Quelle a été la concertation de la population ? Aucune. Est-ce que la mairie va confier la construction et la gestion a un privé ? On vient de rentrer dans l’ère du développement durable, et l’attractivité des centres-villes ne doit pas se traiter avec des solutions d’il y a quarante ans. Nous sommes pour le réaménagement global de la place, mais contre le parking aérien à cet endroit.”
Développer d’autres modes de transports
Jean-Michel Du Plaa a rappelé que “c’était une opération compliquée avec de nombreux intervenants qui doivent se mettre d’accord et avoir un calendrier”. Il a demandé à connaître le phasage de l’ensemble, la relation avec le futur pôle multimodal, des précisions sur le coût, la maîtrise d’ouvrage.
Par ailleurs, il a fait le lien avec d’autres villes anciennes, comme Béziers, qui n’ont pas été conçues pour être submergées de voitures. Pour lui, la question est de développer d’autres modes de transports, faute de quoi, “il n’y aura jamais assez de places de stationnement”. Il a également souhaité que les véhiculent ne se garent plus sur la place du 14-Juillet, “qui n’a pas été faite pour ça”.
Le maire a précisé : “Nous avons dû fermer le parking Jean-Moulin, parce qu’il était très loin du centre-ville, les Biterrois n’étant pas prêts à faire le kilomètre qui les séparait des Allées. Deuxièmement, le centre-ville est plus attractif et les choses changent. C’est une demande massive des commerçants. Le commissariat et l’Agglo, pour le futur pôle entrepreneurial, nous ont demandé des places dans ce parking. Tout le monde est d’accord.” En ce qui concerne le phasage, “personne ne peut encore le dire”.

Réaménagement complet de l’espace public
Ce nouvel équipement implique le réaménagement et la sécurisation de la gare routière. Le fonctionnement de celle-ci est perfectible et nécessite d’être amélioré, notamment pour supprimer les mouvements en marche arrière des autocars. Ce projet correspond au Plan de déplacement urbain (PDU) et est établi en coordination avec celui de pôle d’échange multimodal de la gare SNCF.
La rue Mandel, qui dessert le parking du commissariat et sert de stationnement aux services de police sera requalifiée : une voie sera dédiée à l’accès au parking des forces de l’ordre et une autre redeviendra ouverte à la circulation publique, pour desservir, notamment, le pôle entrepreneurial. Le projet devra être réalisé en tenant compte de l’extension et de la rénovation de l’hôtel de police et de la création du pôle entrepreneurial communautaire.
À ce jour, l’enveloppe financière a été arrêtée à 7600000 € HT. En voici le détail : 4850000 € HT pour le parking, 2500000 € HT pour la gare routière, 250000 € HT pour la rue Mandel.
Des arbres seront coupés pour bâtir le futur parking. Au grand dam du GNSA (12.07.2021)
Le projet de parking silo qui doit voir le jour place De-Gaulle début 2023 ne fait pas l’unanimité. En particulier au sein du Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA), une association récente mais comptant déjà de nombreuses antennes en France, dont une à Béziers. Son objectif : lutter au maximum contre l’abattage des arbres, prévus lors d’aménagements urbains notamment, surtout si des alternatives peuvent être trouvées.
Une quinzaine d’arbres seraient conservés
Et l’avenir de la place De-Gaulle préoccupe la structure. Car pour laisser de l’espace au futur parking, de multiples tilleuls implantés depuis des années devront être coupés. Il est question d’une trentaine. Une quinzaine d’entre eux devraient être conservés. “On aimerait en garder un peu plus”, demandent Nicole Bartoli, référente au GNSA Béziers, et Hadrien Ginouvez, défenseur du patrimoine biterrois. Tous deux étaient présents samedi avec quelques autres militants pour exprimer leurs idées.
Le parking silo contesté
La solution de replanter des arbres n’est pas perçue avec beaucoup d’enthousiasme. “On en a assez d’entendre ça. Replanter, ça prend du temps et ça coûte cher. Et en ce moment, avec l’abattage, on constate des problèmes de nidification des oiseaux. On n’est pas contre le fait de couper des arbres, mais là c’est la facilité qui a été choisie. Il faut repenser les choses”, poursuit Nicole Bartoli. L’élu d’opposition Thierry Antoine remet, lui, carrément en cause l’intérêt d’un tel parking. “Il y a déjà des parkings en ville qui ne sont jamais pleins. Et il faut absolument réduire la place de la voiture”, estime-t-il. De son côté, la municipalité avait expliqué l’utilité de l’infrastructure par son emplacement directement à l’est des allées Paul-Riquet et ses emplacements plus adaptés aux véhicules modernes.
———-
Source:
http://www.midilibre.fr (Emmanuelle Boillot 25.09.2019 – Alexandre Rol 12.07.2021)
http://www.herault-tribune.com (rédaction MW 10.02.2022)