Rues

Les rues de Béziers

Nous avons référencé 1034 rues, 271 impasses, 85 chemins, 79 lieu-dits, 66 places et 58 avenues sur Béziers. Vous retrouverez quelques des noms des rues de Béziers ci-dessous.

La mairie de Béziers est responsable de la voirie communale. Elle est donc responsable de la confection et de l’entretien des chaussées et de la signalisation sur la commune (sécurité, déneigement, … ).

Rue Ermengaud

Depuis 1884. Porte le nom de Matfre Ermengaud ce moine troubadour du XIIIème siècle, auteur du “Breviari d’amor”.
Avant cela, la rue se nommait “rue du sacré cœur de Marie” et encore avant : “rue des Potiers”.

Rue Etienne Dolet

De  Etienne Dolet. Elle portait auparavant le nom de “rue Saint Aphrodise”.

La rue se nommait avant “rue de Condé” (branche de la famille des Bourbons) au XIXème et “rue Saint Michel” fin XVIIIème.

Rue Eugène Sue

Marie-Joseph Sue dit Eugène Süe, né le 26 janvier 18041 à Paris et mort en exil le 3 août 1857 à Annecy-le-Vieux (alors division d’Annecy du royaume de Sardaigne), est un écrivain français.

Il est principalement connu pour deux de ses romans-feuilletons à caractère social : Les Mystères de Paris (18421843) et Le Juif errant (18441845).

Rue Française

Nommée ainsi suite à l’annexion de la province du Languedoc à la couronne de France.
Son nom avait été depuis des siècles : “rue droite” (Carriere Bretche).

Rue Gaveau

De Pierre Gaveaux, chanteur, acteur, compositeur (1760-1825).
C’était la “rue du Grillat” en 1830 et la “rue du Gua” en 1807. Le “Gua” signifiant le Gué.

Rue Ignace Brunel

De Ignace Brunel (ancien maire de Béziers), depuis 1938.
Depuis 1904, elle s’appelait “rue Raymond-Roger” (Trencavel), et avant “rue Cléry”.

Rue Jean Cordier

Du nom de Jean-marie Cordier, ingénieur hydraulicien qui conçut le système d’approvisionnement en eau potable de Béziers au début du XIXème.
S’appelait avant “rue de l’amour”, qui était la rue des prostituées …
On appelait les maisons de passe “les couvents”.

Rue Longuelannes

Cette rue, ouverte en 1946, a pris sans doute le nom de la famille à qui appartenait le terrain.

Rue Mairan

De  Jean-Jacques Dortouls de Mairan.
C’était avant la “rue des Carmes”, en raison du couvent des Carmes proche, et avant la “rue Monsieur de Sorgues”, du nom du propriétaire d’un hotel luxueux.
Au moyen-âge, elle était connue sous le nom de “rue Saint-André”.

Rue Maître Gervais

Maître Gervais, le principal constructeur de la cathédrale Saint Nazaire.
La rue s’appelait “rue Espic de Lirou” (de Jean-François Espic de Lirou) en 1904, “rue des Jardins” (car il y avait de nombreux potagers) depuis 1868.

Rue Malapague

de “la mauvaise paie” : la prison où ça fait mal de payer ses fautes. Cette prison se trouvait au bout de la rue et était destinée aux petits larcins, aux mauvais payeurs, etc…

Rue Malbec

Le terme “Malbec” reste mystérieux. Il veut dire mauvais bec, mais il est difficile de savoir à quoi cela correspond. Cependant, il peut s’agir d’un sobriquet employé pour désigner une commère, une personne bavarde.
La rue avait pris le nom de “rue du Chameau” en 1868 et avant la Révolution : “rue de la Porte de Corneilhan”.

Rue Malpas

Ce terme signifie “mauvais passage”, donc soit une rue peu sûre, soit une rue accidentée.

Rue Montibel

ce nom donné en 1807 signifie : belle colline.

Rue Montmorency

Sans doute du nom des seigneurs et ducs de Montmorency.
La rue s’appelait “rue de la Fustarié” depuis le moyen-age car elle était le lieu de regroupement des travailleurs du bois, charpentiers ou tonneliers.

Rue Paul Chalon

Depuis 1904. Au XIXème siècle, Paul Chalon était un fondeur né à Montpellier, installé dans cette rue.
La rue était connue dans le passé sous le nom de “rue courte”.

Rue Paul Pellisson

Du nom de Paul Pellisson, homme de lettres Biterrois. Né à Béziers, le 30 octobre 1624. Conseiller du roi en ses conseils, maître des requêtes ordinaires de son hôtel, historiographe du roi en 1668. Il écrivit la première Histoire de l’Académie française depuis son établissement jusqu’en 1652. Mort le 7 février 1693.

Dans le passé, la rue se nommait “Gara Gara”, ce qui signifie en Occitan : “Attention ! Attention !”. Cette rue étroite devait donc être considérée comme un coupe-gorge où les passants se faisaient détrousser.

Rue Paul Riquet

Depuis 1807, du nom de Pierre Paul Riquet, concepteur du canal du midi.
C’était la “rue des Boutiques Vertes” au XVIIème et XVIIIème car elle menait sur la place aux herbes.

Rue Pépézut (->Place)

(voir Pépézuc) depuis 1884.
La rue se nommait “rue Saint Eutrope” au XVIIIème mais avait été toujours désignée par “rue des Marchands”.

Rue Pierre Flourens

Biologiste. Se nommait “rue des marchands” en 1868, “rue de la poissonnerie” en 1609.

Rue Pierre Jean de Béranger

De Pierre-Jean de Béranger.
Se nommait ainsi depuis 1938 et, avant, portait le nom de “3ème impasse de la Tour”.

Rue Renaudel

de Pierre Renaudel. C’était la “rue des écoles” en 1868 car elle conduisait à une école religieuse, sur l’emplacement de l’actuelle école Lakanal.

Rue Saint-Bernard

de Bernard Délicieux, moine Franciscain (1260-1320).
C’était la “rue Petite du Grazilhan” car elle drainait les eaux du quartier vers l’égout du Grazilhan.

Place Saint-Esprit (->Impasse, ->Pont)

De l’abbé Jacques Esprit (1611-1678). Elle s’appela un temps “place de l’ancien courrier” au XVIIIème car le service des Postes fut un temps installé sur la place.

Rue Saint-Jacques (->place)

C’était la “place de la Fédération” en 1905, “rue de la Jacquerie” en 1904 (le vocable “jacques” ayant été assimilé à “Jacques Bonhomme”, nom donné aux paysans au XIVème), “rue des Casernes” au XVIIIème.
L’existence d’une église, dans ce bourg, placée sous le patronage de Saint Jacques est attestée en 962.

Rue Saint-Vincent de Paul

depuis 1904. Elle aurait été percée vers la fin du XIIIème.
C’était la “rue de l’Hospice Saint Joseph” en 1857, la “rue de l’Hôpital” en 1807 et la “rue neuve” début XIVème.

Rue Tiquetonne

C’est l’outil utilisé par les tonneliers et propriétaires viticoles pour racler le tartre déposé dans les tonneaux : la “tiqueto”.

Rue Tolbiac

depuis 1938. C’est le nom d’une petite ville Allemande (aujourd’hui Zülpich) où Clovis fut vainqueur des Alamans au Vème siècle.
C’était avant la “rue Adria-Hô”.

Rue Touat

un touat est un aqueduc Romain souterrain. Celui-ci servit d’égout à cet endroit.

Rue Trencavel

Depuis 1904, du nom de la dynastie des Trencavel.

Rue Trois Mulets

sans doute le nom d’une auberge qui se trouvait dans cette rue.

Rue Vannière

depuis 1807, de Jacques Vannière (1664-1739. Jésuite poête, auteur et philosophe né à Causses-et-Veyran (34)).
C’était avant la “rue des Anes” dû à la présence de nombreux travailleurs de la terre vivant avec leurs ânes dans le quartier.

Rue Vieille Citadelle

C’était la “rue Vieille” en 1868, la “rue de la Lune” en 1830 et avant “ruelle de la Cité”.

Rue Vieilles Prisons

depuis 1868. C’était la “rue des Prisons” en 1857 car elle fut percée sur l’emplacement des anciennes prisons.

Rue Viennet

du nom de l’homme politique et poète biterrois Jean-Pons-Guillaume Viennet.
Ancienne ‘rue du 4 septembre” ou “rue Impériale” en 1857 et avant : “rue des Notaires”.

Rue Vierge

sans doute à cause de la petite statue de la Vierge qui se trouve dans une niche à l’entrée de la rue.
La rue prit provisoirement le nom de “rue Pauline Roland” en 1904.

Rue 22 Septembre

C’est le 22 septembre 1792 quand la République fut proclamée pour la première fois par la Convention Nationale.
La rue se nommait “rue Saint Roch” en 1868.

Sentier de Belbézet

Vient de Belvézé : belle vue.

Square du Rouat

Le nom “Rouat” peut avoir plusieurs origines :
– soit c’est une déformation de “Rouet” désignant un roncier,
– soit un instrument de torture (la roue)
– soit un nom de personne (toutes les hypothèses restent ouvertes).

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Source: http://www.sunnyfrance.net