Quartier de l’Iranget

Marché alimentaire – divers, mercredi de 07.00h à 13.00h

Avec le centre-ville et La Devèze, c’est l’un des trois quartiers prioritaires de la ville.

Au bout de l’avenue Émile-Claparadède, de part et d’autre de l’avenue Pierre-Verdier, des ensembles d’immeubles HLM, dont la Grangette, contrastent avec le quartier mitoyen des Arènes. Plus loin, en direction du lycée Mermoz et de l’école Jean-Jaurès, on retrouve une deuxième cité, l’Iranget. (voir plan au-dessous)

Depuis leur création, L’Iranget, comme La Grangette, sont marqués par une précarité, teintée, il est vrai, d’une petite délinquance. La cité comprend une part importante de familles monoparentales. Le chômage y sévit également. Pourtant, certains y trouvent leur bonheur.

l’Iranget s’est développé dans les années 60-70 (rénové dans les années 80) sur d’anciennes terres agricoles, et a été construit, au départ, pour accueillir des populations principalement ouvrières du bâtiment et des travaux publics dans des logements sociaux, petit habitat collectif ou petites maisons individuelles.

Aujourd’hui, l’Iranget comprend une part importante de familles monoparentales qui trouvent leur bonheur ici dans le quartier. Les gens s’entraident et se retrouvent au marché.

Un bouillon de vie

Comme Samia, qui vit dans un F3 avec ses deux enfants depuis dix ans. Elle n’a, comme revenus, que le RSA et les allocations familiales. “Je ne quitterais pour rien au monde ce quartier. Mes enfants y ont leur école, j’ai mes amies, on s’entraide, on se retrouve au parc d’enfants ou au marché. Elles sont comme moi, d’origine étrangère et donc on se comprend.”

Il est vrai que le quartier bouillonne de vie. À l’intérieur des barres, et plus exactement sur les places et dans les caves, les jeunes se retrouvent, souvent pour s’adonner à leur passion : le hip-hop et plus exactement le rap. Vinir, désormais artiste confirmé et engagé, vit de sa passion. “Le hip-hop m’a formé à la culture, c’est un genre musical qui prend de partout : du jazz, de la funk, etc. Grâce au hip-hop j’ai l’esprit bien plus ouvert”, indique-t-il sur le site de Béziers Méditerranée. Où il précise que le clip de sa chanson Culture a été réalisé “en partie dans le quartier de l’Iranget à Béziers, où mon père est né, où j’ai grandi.” Aujourd’hui, il écume les scènes du territoire.

Le rappeur Vinir – enfant de l’Iranget

16.4.2021 Le quartier comprend, à ses extrémités, deux cités HLM : La Grangette et L’Iranget. L’artiste biterrois Vinir a grandi dans la deuxième.

Quand le rappeur biterrois Vinir va à l’Iranget, la cité HLM qui s’étend à l’extrémité nord du quartier des Arènes, son cœur bat fort. “J’ai passé mon enfance et ma jeunesse ici, je connais la cité et ses habitants par cœur. Mon père et ma grand-mère vivaient là, dans les bâtiments du square Théodore-Aubanel.”

Dès qu’ils le voient, adolescents et jeunes le nomment affectueusement “frérot”. “Dès que je le peux, je tourne mes clips à l’Iranget. Beaucoup de mes textes et ma musique s’inspirent de cette culture de l’Iranget, où à l’époque, le rap nous rapprochait.”

Un clip tourné à Béziers

Et ce n’est pas son copain Mathieu, trentenaire comme lui, parti un temps mais revenu vivre dans la cité, qui dira le contraire. Ses souvenirs de jeunesse sont empreints de Mourad Kraled, l’animateur qui a marqué des générations de jeunes des maisons de quartiers, décédé en janvier. “Son départ nous a tellement marqués ! J’aime la mixité du quartier, il est chaleureux, solidaire, vivant, animé…”

Comme le rap de Vinir. Le rappeur a terminé en novembre dernier sa chanson “BZ2K20” et le clip qui l’illustre, tourné au skate park de Béziers. Un rap à six voix avec Jeewax, Radical Sound, Spiky et Jayzer. Vinir travaille déjà à son prochain single : “Ouvrir les yeux”, un rap doux et mélodieux où le célèbre Régis Tareau l’accompagne.

Spotify: VINIR

Vinir est né le 24/09/1988 à Béziers. Il découvre et pratique le Rap (Hip-Hop) depuis ses 14 ans. L’Artiste Hip-Hop issu de l’Association BZI34 et du Collectif BZ URBAN créateur de musique (auteur-interprète) depuis plus de 10 ans. En véritable passionné de cette musique, qu’il écoute et pratique depuis sa jeunesse, il crée des titres en studio dans le but de partager, et communiquer sa ferveur sur scènes. Engagé sur la plupart de ses chansons, le message à transmettre est primordial pour cet artiste. C’est pour cette raison qu’il traduit son RAP par Respect Amour et Paix ou Révolutionnaire Armé de Poésie. 

V Playlist by Vinir a collaboré sur des projets de : Twin Monarkey Cheb Ashraf (Pays Bas – Maroc) Lionkklash et Dagger Kkila (Ile Maurice) Deadman El Maroun (Algerie), S.B.F the Great , Régis Tareau Royakilla Arabian Shima Reda L’Aborigène Radikal sound  Jeewax  Jayzer Sekma Mc Spiky.

Il fait de nombreuses apparitions, avec plus de 100 de prestations sur scènes, dans différentes villes et départements : Béziers (34) Marvejols (48) Montpellier (34) Narbonne (11) Courbevoie (92) Istres (13), Carcassonne (11) Ceret (66) Des Open Mic, et 1ere partie pendant les concerts d’artistes reconnus, tels que : SefyuAlibi Montana, Les Grandes Gueules (Demi Portion & Sprinter), MohNutteaKoma (Scred Connexion) G.O.D Part3 ( Infamous Mobb), Boss one (Le 3ème Oeil ), Brav (Bouchées Doubles) , 2Spee Gonzales ou encore dernièrement Les Sages Poètes de la rue 

https://songwhip.com/vinir

Une deuxième antenne pour l’OPH (Offices Publics de l’Habitat) dans le quartier de l’Iranget

    17.1.2023 Les locaux sont situés au 16 bis rue Albert-Arnaud, au cœur de ce quartier biterrois.

    L’OPH Béziers Méditerranée compte désormais deux antennes : la première à La Devèze, la deuxième, qui vient d’être inaugurée lors des vœux du président de l’OPH, Gérard Abella, dans le quartier de l’Iranget, plus exactement au 16 bis rue Albert-Arnaud.

    “Une nouvelle pierre à l’édifice, comme l’a indiqué le président dans son discours. Les deux antennes incarnant un lieu de passerelle, passerelle entre les locataires et les collaborateurs, passerelle avec nos partenaires, mais aussi avec les entreprises intervenant sur le parc OPH.”

    Les OPH : qui sont-ils ?

    Un OPH, ou Office Public de l’Habitat, est un organisme HLM dépendant de l’USH, Union Sociale pour l’Habitat.

    Les OPH gèrent plus de la moitié des logements sociaux français. Au niveau local, ils mènent des opérations foncières, gèrent et louent des logements sociaux, rénovent et construisent des immeubles, permettent aux foyers modestes de devenir propriétaires de leur résidence principale. Autant dire qu’ils sont un important acteur de l’accession sociale.

    Nous vous proposons d’en savoir plus sur les OPH et sur leurs missions.

    Historique

    Les OPH sont le fruit de la réunion des Offices Publics d’HLM (OPHLM) et des Offices Publics d’Aménagement et de Construction (OPAC). Cette fusion date de 2007; elle vise alors à rationaliser les missions de ces acteurs du logement social français et à faciliter leur engagement sur les territoires. Tous les OPH sont, dès 2007, des établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) ; ils bénéficient des mêmes atouts. Ils sont rattachés à une collectivité territoriale (un département ou une commune) ou à un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) compétent en matière d’habitat.

    Les OPH œuvrent ainsi au plus près des besoins des territoires sur lesquels ils sont implantés et participent activement à la politique locale d’habitat et de logement, ce qui est un des fondements du logement social en France et de la loi Bonnevay de 1912.

    Des besoins en logements de plus en plus nombreux

    Et Gérard Abella d’ajouter : “En faisant le choix de l’ultra-proximité, nous faisons le choix de promouvoir les engagements sociaux, environnementaux et éthiques au cœur de notre activité et l’ouverture de deux antennes, puis d’une troisième en 2024 en centre-ville de Béziers, renforce notre visibilité et notre présence particulièrement prégnante sur le territoire de la communauté d’agglomération Béziers Méditerranée.”

    Il faut dire que pour accueillir les locataires (plus de 20 000 personnes logées dont 17 000 sur la ville de Béziers) ainsi que les partenaires (public et entreprises), l’OPH disposait jusqu’ici deux sites : son siège, sur la place Émile-Zola, et l’antenne de La Devèze. Aucune représentativité dans les quartiers nord de Béziers, qui abritent des logements Béziers Méditerranée habitat, étalement de la cité oblige.

    Cette nouvelle antenne s’explique donc par des “besoins en logements de plus en plus nombreux, différents et spécifiques”, pour s’adapter à la forte demande due à l’évolution de la société. Notamment, par exemple, à des couples qui divorcent, ce qui induit des familles monoparentales. “S’adapter aux attentes en matière d’offre d’habitat est un défi quotidien. Celui de prendre en compte le développement économique et territorial, tout en attirant les jeunes ménages e de nouvelles familles pour dynamiser la vie locale.”

    En 2023, Béziers Méditerranée habitat a prévu de livrer 136 nouveaux logements.

    602 logements réhabilités

    La réhabilitation de 602 logements de l’Iranget, sur les 6 621 existants, a démarré en novembre 2020. Cette opération est toujours en cours et quasiment terminée.

    Au total, ce sont ainsi plus de 11 M€ HT qui ont été nécessaires pour rénover cet ensemble d’immeubles. L’Agglo Béziers Méditerranée, aux côtés de l’OPH, a participé à hauteur de 1 000 € par logement, soit 602 000 € au total.

    2,5 M€ supplémentaires

    Le programme de travaux a concerné : la réfection de l’isolation et de l’étanchéité des toitures, des façades ; la mise en peinture des garages ; le remplacement des menuiseries extérieures, des persiennes, des garde-corps ; la mise en peinture des halls d’entrée et cages d’escaliers ; le remplacement des boîtes aux lettres, la pose de l’interphonie…

    C’est aussi l’installation de paraboles communes, le remplacement des colonnes montantes, d’un nouveau mode de chauffage et de rafraîchissement. Cette réhabilitation et cette rénovation ont été conçues par le cabinet d’architecture boujanais OMLB.

    “Dans le cadre de cette requalification, c’est également 10 278 heures d’insertion qui ont été réalisées”, a précisé le président de l’OPH, Gérard Abella, à l’occasion de ses vœux. Il a annoncé que “grâce aux titres participatifs dans le cadre de la SAC Occitanie (regroupement d’opérateurs de logements sociaux dont fait partie l’OPH), 2,5 M€ supplémentaires vont être investis à l’Iranget pour la requalification des auvents et l’amélioration du réseau électricité cette année”.

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    http://www.midilibre.fr – Antonia Jimenez 3.3.2020 / 16.4.2021 / 17.1.2023

    https://open.spotify.com

    http://www.proprietairemaintenant.fr