Le Tramway de Béziers est un réseau de tramways qui a fonctionné dans la ville française de Béziers dans le département de l’Hérault entre 1879 et 1948.

Le terminus du tramway de Béziers à Valras plage
Infrastructure
Dépôt et usine électrique
Le centre du réseau est situé Place de la République. Le dépôt et l’usine de production d’électricité se trouvent route de Sérignan.
Le réseau du tramway électrique était à voie métrique, long, en 1927 de 23 km. Ses rails étaient de type Broca de 45 kg/m, pour les parties situées en chaussée, et en rails type Vignole de 20 kg/m1.
Histoire
Un service de tramways à chevaux est organisé dès 1879 pour relier Béziers à Valras-Plage, sur la base d’une concession de 1871, cédée en 1881 à la Compagnie du chemin de fer sur route de Béziers à la Mer. Ce tramway, à voie normale, ne fut exploité que peu de temps.
La concession d’un réseau de tramways électriques à voie métrique voie métrique est attribuée le 6 mars 1900 à la Compagnie des tramways électriques de Béziers et Extensions, constituée le 12 septembre 1897 pour 54 ans, et dont l’administrateur est Monsieur Pierre-Marie Durand. Le siège de la compagnie, cotée à la Bourse de Lyon, se trouve à Lyon, 9 rue Président Carnot, avant d’être transféré 156 rue de l’Université à Paris. La concession devait expirer le 11 septembre 19511.
Les lignes sont mises en service en 1901.
Un décret de 1903 modifie la liste des lignes et leurs fréquences.
En 1932, la Compagnie est en liquidation et le réseau de tramway exploité en régie municipale. Ce dernier, réduit à une seule ligne entre la place de la République et Valras-Plage, subsiste jusqu’au 31 octobre 1948, avant d’être remplacé par un réseau d’autobus, prédécesseur de l’actuel réseau Béziers Méditerranée Transports.
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Béziers : pourquoi le tramway a-t-il disparu ?

Le tramway, d’abord créé pour rejoindre la mer, arrivait en gare de Valras. (Tramways et trains en pays Biterrois – Michel Buibbert, EDM)
21.7.2019 – La première ligne date de 1872.Le déclin s’amorce à la fin des années 1920.
À Béziers, c’est la vogue des bains de mer qui va lancer l’installation du tramway en 1879, par la ligne Béziers-la Mer, via Sauvian et Sérignan.L’expérience avec les machines à vapeur va durer jusqu’en 1882. La dégradation des voies, notamment par les charrettes, et les investissements dans le matériel sont trop importants.
Pendant un temps, ce sont les chevaux qui remplacent les locomotives, jusqu’à l’arrivée du tramway électrique, sous l’impulsion du maire Alphonse Mas.Sa mise en place implique de gros travaux, et d’importants moyens financiers, mais la ligne 2, qui va de la place des Alliés à l’avenue Colonel-D’Ornano, est lancée en décembre 1900. Suivront la ligne 6, en janvier 1901, de la gare à l’avenue Maréchal-Joffre ; les lignes 3, des Moulins de Bagnols à la place de la Victoire ; 4, de la gare à la place de la Victoire ; 5, des halles au dépôt SNCF, en février 1901 ; et, enfin, en septembre 1901, la ligne 1, celle de la mer. C’est cette dernière qui est la plus florissante.
Le déclin dans les années 1920
La Première Guerre mondiale a fortement impacté la maintenance et le trafic des tramways. En 1916, la compagnie gestionnaire va faire évoluer les trajets en fonction de la fréquentation. Mais, à la fin des années 1920, le déclin est amorcé.
Michel Guibbert, dans son ouvrage Tramways et trains en pays Biterrois, paru aux Éditions Du Mont, avançaient plusieurs raisons : des horaires peu attractifs, la vétusté du matériel, la concurrence des automobiles et des autocars, la mise en service des taxis automobiles dès 1926, la création des marchés de quartier qui rend inutile la venue des clients en ville ou aux halles.Sur l’ensemble du réseau, en 1912, il y avait 2 563 124 passagers ; en 1927, 1 028 000 ; un an après, 722 000. Seule la ligne de la mer rencontre encore du succès.
À partir de 1931, un service mixte autobus tramways se met en place et, en octobre 1948, ils vont faire leur dernier voyage.
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L’ancien tracé du tramway apparaît sous l’enrobé des allées Paul-Riquet à Béziers

Jean-Pierre Beachet, chef de chantier chez TPSM, a repéré les traces des rails sur les pavés (Midi Libre – E.B.)
12.1.2023 – Lundi 9 janvier 2023, le décroûtage du bas des Allées a livré une belle surprise. Il y a plus d’un siècle, les premiers tramways biterrois circulaient sur cet axe.
Les travaux de rénovation des Allées ont permis de mettre au jour un pan du passé de Béziers, lundi 9 janvier. Alors que l’entreprise TPSM de Béziers effectuait le décroûtage de la chaussée entre les rues Alfred-de-Musset et Etienne-Marcel, des pavés ont été mis au jour. Le chef de chantier, Jean-Pierre Beachet, a prévenu les services municipaux d’autant plus qu’en regardant de plus près, le tracé des anciens rails du tramway biterrois était clairement apparent.
Robert Ménard, maire de Béziers et président de l’Agglo, a déjà annoncé que les pavés allaient être récupérés pour être utilisés dans une rue de Béziers, sans préciser laquelle.
La première ligne urbaine a vu le jour en 1882

Un tramway sur la partie basse des Allées, au début du XXe siècle (D.R.)
Le tracé découvert remonte, lui, a plus d’un siècle. L’histoire des tramways à Béziers remonte à 1879 avec le maire Ernest Perréal. Le tramway est d’abord tiré par des chevaux puis, après la pose des rails, les motrices fonctionnent par traction mécanique à vapeur et ensuite deviennent électriques.
La première ligne urbaine a vu le jour en 1882 entre la place des Alliés, aujourd’hui d’Espagne, et la place des Carmes, l’actuelle place de La Victoire, en passant par le Pont-Neuf, livré en 1846, l’avenue de La Marne et l’avenue Joffre. Et puis, il y a eu la fameuse ligne entre Béziers et la mer à Valras en 1901. Le 30 octobre 1948, il est mis fin au réseau des tramways urbains. La Ville fait l’acquisition de dix-huit autobus de marque Berliet.Source : “Mémoire d’hier, Béziers et ses environs”, Maryse Triaire et Pierre Lavau, aux Éditions du Mont.
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Béziers : le “food tram” arrive sur la terrasse du Polygone

Le tramway arrive ce jeudi 14 juin, le carrousel la semaine prochaine (Image de synthèse)
14.6.2018 – Une reproduction exacte du tram Béziers-La mer du début du siècle va être installée sur la terrasse ce jeudi 14 juin 2018.
Les clients du Polygone de Béziers pourront bientôt profiter d’une nouveauté sur la terrasse du centre commercial : une reproduction quasiment exacte du tramway Béziers-La Mer qui circulait à Béziers au début du siècle (1901-1948), que la Socri, propriétaire et gestionnaire, a commandé à une entreprise de Haute-Savoie.
“Nous avons confié ce véritable défi à Remo Concept, une entreprise installée à Saint-Ferréol, en Haute-Savoie, spécialisée dans l’étude, la création et la rénovation de véhicules de tous types, tenue par Nicolas Emonet, passionné depuis son enfance par les motos et les voitures”, indique le directeur, Ronan Sesboué.
La réplique arrive ce jeudi 14 juin, elle sera grutée depuis l’arrière du Polygone pour pouvoir être admirée à partir du jour de son inauguration, soit le 4 juillet.
Pommes d’amour et berlingots
Il ne s’agit cependant pas que d’une simple curiosité. Ce tramway historique est donné en gérance à une famille de forains professionnels qui va y proposer des douceurs de l’époque (pommes d’amours, berlingots…) et des friandises d’aujourd’hui (churros, barbe à papa …). D’où son qualificatif de “food tram”, en référence aux food trucks qui connaissent un succès certain aujourd’hui.
Ce projet a nécessité tout d’abord deux ans de recherche par l’équipe de la Socri. “Nous voulions une réplique exacte d’un ancien tram. Mais aucun n’a survécu pour pouvoir s’en servir de modèle. Il a donc fallu trouver des photos, des témoins de l’époque, se documenter. Nous avons été aidés par le service des archives de la Ville de Béziers, qui nous a même trouvé le plan de construction initial du tram, datant de la fin du XIXe siècle. Nous sommes aussi allés visiter le musée des tramways en région parisienne !”.
Un long travail de recherches, mené notamment par Jonathan Natale, de la Socri, aidé par le service des archives de la Ville de Béziers. “L’aide de Michel Guibbert, l’auteur de l’ouvrage “Tramways et trains en pays biterrois”, a été précieuse également.”
L’année dernière, le prestataire a été choisi, Remo Concept, qui, au niveau national, se distingue pour ses rénovations de véhicules anciens haut de gamme. La commande a été signée l’été dernier.
2500 heures de travaux

Plus de 6 tonnes d’acier ont été nécessaires à l’entreprise Remo Concept pour construire le tramway (Antonia Jimenez)
Il a donc fallu un peu moins d’un an pour réaliser la prouesse. Et 2 500 heures de travaux pour un tram de 8 m de long sur 4 m de haut. “Toutes les pièces ont été usinées dans l’atelier. Un vrai travail d’orfèvre pour un résultat surprenant.” Le tram arrive ce jeudi 14 juin. Il sera installé sur la terrasse le soir, sur des rails déjà posés et scellés au sol, dans une mise en scène conçue par l’architecte Julia Passerieux.

Toutes les pièces, de la plus petite à la plus grande et complexe, ont été usinées dans les ateliers de Saint-Ferréol (Antonia Jimenez)
“Nous agissons le soir pour des raisons de sécurité mais aussi pour ne pas perturber le flux des clients ni la circulation. Comme il arrive en un seul morceau, il sera gruté depuis l’arrière du Polygone. Un travail titanesque et délicat.” Coût total du travail, depuis les études jusqu’à l’équipement, par l’entreprise biterroise Billard et Clindoux, spécialisée dans le matériel professionnel de restauration : 330 000 €, dont 250 000 € pour le tramway.

L’équipe de Nicolas Emonet a respecté les équipements intérieurs du tramway au début du siècle (Antonia Jimenez)
Les plaisirs du carrousel
Dans un second temps, sera installé un carrousel juste à côté, qui sera également géré par la même famille de forains. Ce manège, construit par Concept 1900, de même type que celui installée sur la place de la Comédie, à Montpellier, sera d’ailleurs commandé depuis le tram. “Tous les sujets du carrousel, de 7,50 m de diamètre, sur deux étages, ont été conçus, choisis et construits pour le Polygone”, précise Ronan Sesboué. Il sera visible depuis l’extérieur, notamment depuis l’avenue Saint-Saëns.
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La ligne de tramway Béziers-la-mer passait par là

Souvenir d’un autre temps ! Celui où la ligne de tramway Béziers la mer passait par Sauvian.
23.1.2022 – Suite au succès de la dernière œuvre de Jerc (Midi Libre du 16 janvier), il est bon de rappeler ce qu’était l’ancienne ligne de tramway. Ça débute avec les machines à vapeur qui vont durer de 1879 jusqu’en 1882.
En septembre 1901, la ligne de la mer des Tramways électriques de Béziers est la dernière à être en service dans la capitale biterroise. Elle partait de la place des Alliés, passait près du dépôt usine et empruntait la route de Sérignan. Elle passait par Saint-Martin, Sauvian, Sérignan et avait son terminus à Valras-la-Plage.
La première Guerre mondiale a fortement impacté la maintenance et le trafic des tramways. En 1916, la compagnie gestionnaire va faire évoluer les trajets en fonction de la fréquentation. Mais, à la fin des années 1920, le déclin est amorcé.
Les raisons ? Des horaires peu attractifs, la vétusté du matériel, la concurrence des automobiles et des autocars, la mise en service des taxis automobiles dès 1926, la création des marchés de quartier qui rend inutile la venue des clients en ville ou aux halles.
À partir de 1931, un service mixte autobus-tramways se met en place et, en octobre 1948, le service se termine pour les tramways du Biterrois.
Michel Guibbert, dans son ouvrage Tramways et trains en pays biterrois, paru aux éditions Du Mont, avance plusieurs raisons ? “Des horaires peu attractifs, la vétusté du matériel, la concurrence des automobiles et des autocars, la mise en service des taxis automobiles dès 1926, la création des marchés de quartier qui rend inutile la venue des clients en ville ou aux halles. Sur l’ensemble du réseau, en 1912, il y avait 2 563 124 passagers ; en 1927, 1 028 000 ; un an après, 722 000. Seule la ligne de la mer rencontre encore du succès. À partir de 1931, un service mixte autobus tramways se met en place et, en octobre 1948, ils vont faire leur dernier voyage.”
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Le Tramway de Béziers à la mer
Par Jean-Pierre Balza
Historique
2.2.2022 – Faciliter le transport des Biterrois vers Sérignan-la-Plage date de l’âge d’or de la vigne, quand les habitants les plus aisés de la ville aspiraient à se rendre dans leur villa flambant-neuve, au milieu des roseaux et des cabanes de pêcheurs, mais face à une superbe plage de sable fin.

Béziers – le Tramway place d’Espagne.
Un service de tramway hippomobile est organisé dans la ville de Béziers, vers Sérignan-la-plage dès 18791. L’appellation Valras-la-Plage interviendra juste avant la grande guerre. La ligne vers la plage, intitulée “Béziers La Mer”, débute à la place d’Espagne (photo↑), faubourg de Béziers, passe devant la campagne de St Martin, fait une halte à Sauvian (photo↓) et deux à Sérignan-village (photos↓), pour se terminer à la gare de Valras-la-Plage (photo↓), à la mer.

L’arrêt de Sauvian

Sérignan – l’arrêt de la place du pont

Sérignan – l’arrêt de la Promenade

L’arrêt final, à Valras-la-Plage
La concession d’un réseau de tramways électriques à voie métrique est attribuée en 1900 (décision de 1897, valable pour une durée de 54 ans) à la « Compagnie des tramways électriques de Béziers et Extentions », cotée à la Bourse de Lyon, puis à Paris (voir Photo 6). Les lignes sont mises en service en 1901 et vont participer au développement de la station balnéaire naissante.

Action de la société des Tramway Électriques de Béziers
Le dépôt des motrices (30 exemplaires) et des remorques (24 exemplaires), ainsi que l’usine de production d’électricité, se trouvent route de Sérignan, où l’on peut encore voir les vestiges (Photo pendant les inondations de 1907).

Le Tramway pendant les inondations de 1907

L’usine des Tramways pendant les inondations de 1907
En 1903, un avenant au contrat de concession prévoit les dessertes minimales suivantes :
Sur la ligne de la place d’Espagne à la mer, pendant la saison balnéaire, c’est-à-dire du 15 juin au 15 septembre inclus, il y aura :
– Dans la matinée, trois départs dans les deux sens dont le premier à six heures.
– À partir de deux heures de l’après-midi un départ de la place d’Espagne toutes les heures jusqu’à neuf heures du soir; un départ de la mer toutes les deux heures jusqu’à six heures du soir; un départ de la mer à dix heures et un à minuit.
– Pendant tout le reste de l’année, il y aura dans les deux sens deux départs dans la matinée, deux dans l’après-midi et un dans la soirée
En 1927 la totalité du réseau électrique est de 27 km., dont 13 du Faubourg à la mer. Il ne reste plus que 22 motrices.
En 1932 la Compagnie est en liquidation et le réseau ferré est exploité en régie municipale. Il est alors réduit à la seule ligne allant de la place de la République à Valras-Plage (devenu commune indépendante), en passant par la station uvale (les allées), la place Garibaldi, la place d’Espagne et la mer.
Les tramways s’arrêtent 4 ans avant la date prévue, en 1949. Les bus prennent le relais.
Les rails seront enlevés en 1953.
Sont encore visibles :
- l’ancienne “Usine des Tramway”, route de Sérignan, à Béziers:
- une reproduction fidèle de motrice au centre commercial Polygone de Béziers:

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Historiettes et Anecdotes
L’accident : Ce n’est sûrement pas la vitesse excessive qui est la cause de l’accident de la circulation qui intervient à l’automne 1947, dans le virage du Casserot, à Sérignan. La collision entre la rame partie de Valras et le camion de l’entreprise Mégnint conduit par Marius Marc, est probablement due à un défaut d’avertisseur sonore du tramway, qui bien que prioritaire, roulait à gauche et se devait de faire très souvent fonctionner sa trompe.

Accident entre le Tramway et un camion Mégnint.
Le coiffeur : Jean attend le tramway à la promenade avec Paul et lui dit : “je n’ai pas eu le temps de me raser ce matin”. Paul lui suggère d’aller chez Emile, le coiffeur et maître barbier, situé en face, à l’entrée de la rue du 14 juillet. “Je pense que tu as le temps avant que le tramway n’arrive”. Il entre donc dans le salon, mais à l’instant précis où le tramway venant de Valras est en vue dans le virage. Jean ne craint pas de s’installer, Emile savonne et rase. Le tramway est reparti. Mais rassurez-vous, Jean montera dans la voiture … à la place du pont! Cette histoire (vraie) met en évidence la lenteur du tramway … et la légendaire célérité d’Emile.
Lenteur : Au même titre, Georges me raconte qu’en ville, le tramway loupé in-extremis à la station uvale (P. Riquet), pouvait être rattrapé à la place Garibaldi en descendant en courant la rampe des poilus.
Chauffeurs : Certains ont connu Clémence Machard, biterroise, dame de compagnie de Mme Viennet à Sérignan. Au préalable elle était concierge de la maison Viennet, rue Montmorency, à Béziers. Mais savez-vous ce qu’elle faisait encore avant? Pendant la guerre de 14, elle conduisait le tramway. Conflit oblige : les hommes n’étaient plus là.
Resquille: Pendant l’été le convoi était composé de plusieurs voitures. Le contrôleur2 commençait la vérification des tickets en partant de l’avant. Les jeunes se mettaient au fond et dans la côte de la Pasquière, après St Martin, ils profitaient du ralentissement pour descendre et remonter à l’avant, là où le contrôleur était déjà passé. André nous raconte que cette opération se renouvelait suivant la même technique, dans la côte de Valras.
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Notes:
1 – Cependant, le site officiel de la ville de Valras, mentionne la création de la ligne de chemin de fer en 1846, “pour démocratiser les bains de mer”.
2 – Dans la mémoire vive, les contrôleurs les plus célèbres sont : MM. Jean Rouquet, Léon Escaich et Manibal.
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Source :
https://www.midilibre.fr – Antonia Jimenez 14.6.2018 / E.B. 21.7.2019 / Correspondant 23.1.2022 / Emmanuelle Boillot 12.1.2023 – 21.7.2019
https://www.histoiredeserignan.fr – Jean-Pierre Balza 2.2.2022
https://fr.wikipedia.org/wiki – Tramway de Béziers
https://amtuir.org – Valras tram