Quartier de l’Iranget

En 2016, le quartier Iranget – Cité technique comptabilisait une population de 7,719 habitants, ce qui représente environ 10% de la population de Béziers.

Le quartier Iranget – Cité technique est divisé en 4 IRIS (Ilots Regroupés pour l’Information Statistique) qui sont :

  • Iranget – 1,727 Habitants est une zone d’habitat (1726 en 2012 et 1721 en 2015)
  • Arènes – 1,908 Habitants est une zone d’habitat
  • Mermoz – 2,103 Habitants est une zone d’habitat
  • Ancien Hôpital – 1,981 Habitants est une zone d’habitat

Marché alimentaire – divers, mercredi de 07.00h à 13.00h

3.3.2020 – Avec le centre-ville et La Devèze, c’est l’un des trois quartiers prioritaires de la ville.

Au bout de l’avenue Émile-Claparadède, de part et d’autre de l’avenue Pierre-Verdier, des ensembles d’immeubles HLM, dont la Grangette, contrastent avec le quartier mitoyen des Arènes. Plus loin, en direction du lycée Mermoz et de l’école Jean-Jaurès, on retrouve une deuxième cité, l’Iranget. (voir plan au-dessous)

Depuis leur création, L’Iranget, comme La Grangette, sont marqués par une précarité, teintée, il est vrai, d’une petite délinquance. La cité comprend une part importante de familles monoparentales. Le chômage y sévit également. Pourtant, certains y trouvent leur bonheur.

l’Iranget s’est développé dans les années 60-70 (rénové dans les années 80) sur d’anciennes terres agricoles, et a été construit, au départ, pour accueillir des populations principalement ouvrières du bâtiment et des travaux publics dans des logements sociaux, petit habitat collectif ou petites maisons individuelles.

Aujourd’hui, l’Iranget comprend une part importante de familles monoparentales qui trouvent leur bonheur ici dans le quartier. Les gens s’entraident et se retrouvent au marché.

Un bouillon de vie

Comme Samia, qui vit dans un F3 avec ses deux enfants depuis dix ans. Elle n’a, comme revenus, que le RSA et les allocations familiales. “Je ne quitterais pour rien au monde ce quartier. Mes enfants y ont leur école, j’ai mes amies, on s’entraide, on se retrouve au parc d’enfants ou au marché. Elles sont comme moi, d’origine étrangère et donc on se comprend.”

Il est vrai que le quartier bouillonne de vie. À l’intérieur des barres, et plus exactement sur les places et dans les caves, les jeunes se retrouvent, souvent pour s’adonner à leur passion : le hip-hop et plus exactement le rap. Vinir, désormais artiste confirmé et engagé, vit de sa passion. “Le hip-hop m’a formé à la culture, c’est un genre musical qui prend de partout : du jazz, de la funk, etc. Grâce au hip-hop j’ai l’esprit bien plus ouvert”, indique-t-il sur le site de Béziers Méditerranée. Où il précise que le clip de sa chanson Culture a été réalisé “en partie dans le quartier de l’Iranget à Béziers, où mon père est né, où j’ai grandi.” Aujourd’hui, il écume les scènes du territoire.

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Une deuxième antenne pour l’OPH (Offices Publics de l’Habitat) dans le quartier de l’Iranget

17.1.2023 Les locaux sont situés au 16 bis rue Albert-Arnaud, au cœur de ce quartier biterrois.

L’OPH Béziers Méditerranée compte désormais deux antennes : la première à La Devèze, la deuxième, qui vient d’être inaugurée lors des vœux du président de l’OPH, Gérard Abella, dans le quartier de l’Iranget, plus exactement au 16 bis rue Albert-Arnaud.

“Une nouvelle pierre à l’édifice, comme l’a indiqué le président dans son discours. Les deux antennes incarnant un lieu de passerelle, passerelle entre les locataires et les collaborateurs, passerelle avec nos partenaires, mais aussi avec les entreprises intervenant sur le parc OPH.”

Les OPH : qui sont-ils ?

Un OPH, ou Office Public de l’Habitat, est un organisme HLM dépendant de l’USH, Union Sociale pour l’Habitat.

Les OPH gèrent plus de la moitié des logements sociaux français. Au niveau local, ils mènent des opérations foncières, gèrent et louent des logements sociaux, rénovent et construisent des immeubles, permettent aux foyers modestes de devenir propriétaires de leur résidence principale. Autant dire qu’ils sont un important acteur de l’accession sociale.

Nous vous proposons d’en savoir plus sur les OPH et sur leurs missions.

Historique

Les OPH sont le fruit de la réunion des Offices Publics d’HLM (OPHLM) et des Offices Publics d’Aménagement et de Construction (OPAC). Cette fusion date de 2007; elle vise alors à rationaliser les missions de ces acteurs du logement social français et à faciliter leur engagement sur les territoires. Tous les OPH sont, dès 2007, des établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) ; ils bénéficient des mêmes atouts. Ils sont rattachés à une collectivité territoriale (un département ou une commune) ou à un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) compétent en matière d’habitat.

Les OPH œuvrent ainsi au plus près des besoins des territoires sur lesquels ils sont implantés et participent activement à la politique locale d’habitat et de logement, ce qui est un des fondements du logement social en France et de la loi Bonnevay de 1912.

Des besoins en logements de plus en plus nombreux

Et Gérard Abella d’ajouter : “En faisant le choix de l’ultra-proximité, nous faisons le choix de promouvoir les engagements sociaux, environnementaux et éthiques au cœur de notre activité et l’ouverture de deux antennes, puis d’une troisième en 2024 en centre-ville de Béziers, renforce notre visibilité et notre présence particulièrement prégnante sur le territoire de la communauté d’agglomération Béziers Méditerranée.”

Il faut dire que pour accueillir les locataires (plus de 20 000 personnes logées dont 17 000 sur la ville de Béziers) ainsi que les partenaires (public et entreprises), l’OPH disposait jusqu’ici deux sites : son siège, sur la place Émile-Zola, et l’antenne de La Devèze. Aucune représentativité dans les quartiers nord de Béziers, qui abritent des logements Béziers Méditerranée habitat, étalement de la cité oblige.

Cette nouvelle antenne s’explique donc par des “besoins en logements de plus en plus nombreux, différents et spécifiques”, pour s’adapter à la forte demande due à l’évolution de la société. Notamment, par exemple, à des couples qui divorcent, ce qui induit des familles monoparentales. “S’adapter aux attentes en matière d’offre d’habitat est un défi quotidien. Celui de prendre en compte le développement économique et territorial, tout en attirant les jeunes ménages e de nouvelles familles pour dynamiser la vie locale.”

En 2023, Béziers Méditerranée habitat a prévu de livrer 136 nouveaux logements.

602 logements réhabilités

La réhabilitation de 602 logements de l’Iranget, sur les 6 621 existants, a démarré en novembre 2020. Cette opération est toujours en cours et quasiment terminée.

Au total, ce sont ainsi plus de 11 M€ HT qui ont été nécessaires pour rénover cet ensemble d’immeubles. L’Agglo Béziers Méditerranée, aux côtés de l’OPH, a participé à hauteur de 1 000 € par logement, soit 602 000 € au total.

2,5 M€ supplémentaires

Le programme de travaux a concerné : la réfection de l’isolation et de l’étanchéité des toitures, des façades ; la mise en peinture des garages ; le remplacement des menuiseries extérieures, des persiennes, des garde-corps ; la mise en peinture des halls d’entrée et cages d’escaliers ; le remplacement des boîtes aux lettres, la pose de l’interphonie…

C’est aussi l’installation de paraboles communes, le remplacement des colonnes montantes, d’un nouveau mode de chauffage et de rafraîchissement. Cette réhabilitation et cette rénovation ont été conçues par le cabinet d’architecture boujanais OMLB.

“Dans le cadre de cette requalification, c’est également 10 278 heures d’insertion qui ont été réalisées”, a précisé le président de l’OPH, Gérard Abella, à l’occasion de ses vœux. Il a annoncé que “grâce aux titres participatifs dans le cadre de la SAC Occitanie (regroupement d’opérateurs de logements sociaux dont fait partie l’OPH), 2,5 M€ supplémentaires vont être investis à l’Iranget pour la requalification des auvents et l’amélioration du réseau électricité cette année”.

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16.4.2021 Le quartier comprend, à ses extrémités, deux cités HLM : La Grangette et L’Iranget. L’artiste biterrois Vinir a grandi dans la deuxième.

Quand le rappeur biterrois Vinir va à l’Iranget, la cité HLM qui s’étend à l’extrémité nord du quartier des Arènes, son cœur bat fort. “J’ai passé mon enfance et ma jeunesse ici, je connais la cité et ses habitants par cœur. Mon père et ma grand-mère vivaient là, dans les bâtiments du square Théodore-Aubanel.”

Dès qu’ils le voient, adolescents et jeunes le nomment affectueusement “frérot”. “Dès que je le peux, je tourne mes clips à l’Iranget. Beaucoup de mes textes et ma musique s’inspirent de cette culture de l’Iranget, où à l’époque, le rap nous rapprochait.”

Un clip tourné à Béziers

Et ce n’est pas son copain Mathieu, trentenaire comme lui, parti un temps mais revenu vivre dans la cité, qui dira le contraire. Ses souvenirs de jeunesse sont empreints de Mourad Kraled, l’animateur qui a marqué des générations de jeunes des maisons de quartiers, décédé en janvier. “Son départ nous a tellement marqués ! J’aime la mixité du quartier, il est chaleureux, solidaire, vivant, animé…”

Comme le rap de Vinir. Le rappeur a terminé en novembre dernier sa chanson “BZ2K20” et le clip qui l’illustre, tourné au skate park de Béziers. Un rap à six voix avec Jeewax, Radical Sound, Spiky et Jayzer. Vinir travaille déjà à son prochain single : “Ouvrir les yeux”, un rap doux et mélodieux où le célèbre Régis Tareau l’accompagne.

Spotify: VINIR

Vinir est né le 24/09/1988 à Béziers. Il découvre et pratique le Rap (Hip-Hop) depuis ses 14 ans. L’Artiste Hip-Hop issu de l’Association BZI34 et du Collectif BZ URBAN créateur de musique (auteur-interprète) depuis plus de 10 ans. En véritable passionné de cette musique, qu’il écoute et pratique depuis sa jeunesse, il crée des titres en studio dans le but de partager, et communiquer sa ferveur sur scènes. Engagé sur la plupart de ses chansons, le message à transmettre est primordial pour cet artiste. C’est pour cette raison qu’il traduit son RAP par Respect Amour et Paix ou Révolutionnaire Armé de Poésie. 

V Playlist by Vinir a collaboré sur des projets de : Twin Monarkey Cheb Ashraf (Pays Bas – Maroc) Lionkklash et Dagger Kkila (Ile Maurice) Deadman El Maroun (Algerie), S.B.F the Great , Régis Tareau Royakilla Arabian Shima Reda L’Aborigène Radikal sound  Jeewax  Jayzer Sekma Mc Spiky.

Il fait de nombreuses apparitions, avec plus de 100 de prestations sur scènes, dans différentes villes et départements : Béziers (34) Marvejols (48) Montpellier (34) Narbonne (11) Courbevoie (92) Istres (13), Carcassonne (11) Ceret (66) Des Open Mic, et 1ere partie pendant les concerts d’artistes reconnus, tels que : SefyuAlibi Montana, Les Grandes Gueules (Demi Portion & Sprinter), MohNutteaKoma (Scred Connexion) G.O.D Part3 ( Infamous Mobb), Boss one (Le 3ème Oeil ), Brav (Bouchées Doubles) , 2Spee Gonzales ou encore dernièrement Les Sages Poètes de la rue 

https://songwhip.com/vinir

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Discours de Cécile à côté d’Olivier les enfants de Joseph Navarro

1.7.2020 – Ce lundi 29 juin, s’est déroulée l’inauguration du plateau sportif Joseph Navarro, champion de France de rugby avec l’ASB en 1971, 1972 et 1974. Le  quartier de l’Iranget dispose maintenant d’un plateau sportif avec un terrain multisports, financé par l’état et la ville.

La manifestation s’est faite en présence du maire de Béziers Robert Ménard, du sous préfet Christian Pouget, de l’ancien joueur international de rugby Richard Astre et de Cécile et Olivier les  enfants de Joseph Navarro, qui a grandi dans ce quartier de l’Iranget. Richard Astre a raconté qu’avec Joseph dit Pépito, ils ont joué de nombreuses années ensemble à l’ASB, une belle époque… Il n’a pas tari d’éloges envers l’ancien joueur  » modeste, droit, équipier modèle, haut en couleur, altruiste »… s’appuyant sur quelques anecdotes ou scènes inoubliables

Robert Ménard en profitait pour rappeler la passion pour le rugby qu’ont les Biterrois. Une actualité un peu difficile en cette période de secousses pour l’ASB … (GS)

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Béziers : les jeunes du quartier de l’Iranget retrouvent leur stade

L’Association des jeunes des Arènes (Aja) prépare un tournoi de foot pendant la coupe du monde (Pierre Saliba)

8.6.2014 – Le terrain de sport du quartier de l’Iranget à Béziers a été réhabilité dans le cadre d’un chantier écocitoyen. Un tournoi de football y sera organisé les 21 et 22 juin.

Quand ils regardent leur terrain de foot, les jeunes du quartier de l’Iranget, notamment ceux de l’Association des jeunes des Arènes (Aja), affichent le sourire. Il faut dire que le lieu n’avait, jusqu’à présent, de stade que le nom. Il n’était plus qu’un terrain à l’abandon, que le temps et les incivilités faisaient mourir à petit feu. Or, depuis ce jeudi 5 juin, l’espace, situé juste à côté de la crèche de l’Orangeraie, est devenu un véritable terrain de foot. Certes, il manque encore la pelouse, mais elle viendra. “Ce terrain vient d’être réhabilité dans le cadre d’un chantier écocitoyen, organisé par le service animation de la Ville, et plus exactement l’espace Georges-Brassens, en collaboration avec le service Médiation”, indique le président de l’Aja, Sofiane Boudène, qui avec ses amis, a monté l’association en décembre 2013. Tout est parti d’une volonté : celle de Célim, Mourad, Yannick, José, Younès et Sofiane d’organiser un tournoi de foot à sept les 21 et 22 juin, dans le cadre de la coupe du monde. Mais sans stade, comment faire?

Retrouver un stade digne de ce nom

En janvier dernier, l’association va à la rencontre des deux services concernés, à travers Louafi Seddak, le médiateur, et Natacha Ramaco, animatrice secteur jeunes adultes. Les jeunes connaissent déjà leurs deux interlocuteurs, notamment Natacha qui les accompagne tout au long de l’année dans leurs différentes actions, et les suit dans leurs projets. Est né le projet : celui de retrouver un stade digne de ce nom. Bien sûr, ils ne pourront jouer qu’en équipe de sept, mais qu’importe ! “L’important, et cela correspond d’ailleurs à l’objectif de l’Aja, c’est de créer du lien entre les gens du quartier, les jeunes, de s’ouvrir aux autres quartiers, de créer une cohésion sociale en organisant régulièrement des événements sportifs ou festifs”, précise Mourad.

Le projet a pris forme, d’abord sur papier, puis sur le terrain ? Ce mercredi 4, les jeunes ont nettoyé, retiré les mauvaises herbes, les cailloux, ont ratissé puis ont fait appel au service équipements sportifs de la Ville qui est venu avec le gros rouleau aplanir le terrain. Quatre cages vont compléter les deux existantes, ainsi que les filets nécessaires. Ce jeudi, le travail était terminé. Les jeunes, en présence du médiateur, de l’animatrice, du directeur du service médiation… et de l’élu, Adil Choukri, fêtaient ce retour autour d’un repas barbecue. L’occasion pour l’Aja, qui n’accueille, pour l’instant, que des jeunes à partir de 16 ans, de présenter son nouveau projet : “Celui de s’ouvrir aux plus jeunes, dès 10 ans. Mais pour cela, nous souhaitons nous diplômer dans l’encadrement nécessaire”, indique Célim.

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Béziers : vaste opération contre le trafic de drogue, quinze arrestations

19.6.2017 – Ce lundi matin, quelque 170 policiers et gendarmes étaient mobilisés dans quatre quartiers de Béziers pour interpeller une quinzaine de personnes.

Ce lundi matin, des policiers du Raid, de la BRI, des commissariats d’Agde et Béziers, et une compagnie de CRS de Montpellier ainsi que des gendarmes et l’hélicoptère du groupement de gendarmerie de l’Hérault, soit un effectif de 170 personnels environ, sont intervenus dans les quartiers de L’Iranget, la Courondelle, la Grangette et le centre-ville de Béziers pour interpeller quinze personnes soupçonnées de participer à un vaste trafic de stupéfiants sur ces mêmes quartiers.

Dès 6h ce lundi matin

“Ces interpellations qui ont débuté à 6 h du matin et qui ont été suivies de perquisition ont été fructueuses”, selon une source policière qui n’a pas précisé ni la quantité, ni les produits saisis. L’ensemble des protagonistes ont été placés en garde à vue pour une période qui pourra aller jusqu’à 96 h. Vendredi donc, il devrait être possible d’en savoir un peu plus sur ces trafiquants qui jetaient le trouble notamment à L’Iranget.

Vers la commissariats de Béziers et d’Agde

Cela fait plusieurs mois que les policiers de la brigade des stupéfiants travaillent sur ce dossier sensible et qui est suivi par la juge d’instruction, Mme Vincenot. Ce lundi matin, les policiers ont donc agi sur commission rogatoire et fouillé l’ensemble des demeures des mis en cause. A 8 h, l’opération était quasi terminée et les premiers suspects étaient conduits vers les commissariats d’Agde et de Béziers pour répondre aux interrogatoires des enquêteurs. 

L’interview du commissaire Benoit Desmartin

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Béziers : plus de 150 000 € de drogues saisi dans le coup de filet

Une importante saisie de stupéfiants et d’armes

23.6.2017 – L’opération menée ce lundi dans les quartier de L’Iranget et de la Courondelle a permis de mettre à jour un important trafic de stupéfiants.

A Béziers, l’heure est au bilan après la vaste opération menée ce lundi par les effectifs de police et de gendarmerie. Ainsi, “21 kilos de résine de cannabis, 400 grammes d’herbe de cannabis, une centaine de grammes de cocaïne ont été saisis lors des perquisitions”, sans compter le matériel du parfait trafiquant, 16 000 € de numéraires, des armes et des répliques d’arme, détaille Jean-Philippe Rey, vice-procureur de la République de Béziers. Un “résultat probant” dont le montant se chiffrerait entre 150 000 € et 200 000 €  sur le marché parallèle. Quelque 170 policiers et gendarmes avaient été mobilisés lors de ce coup de filet.

Retour sur investissement

Au final 14 personnes ont été interpellées, dont une femme et trois mineurs, présentées et mises en examen pour trafic de stupéfiant. Huit suspects ont été incarcérés en détention provisoire, les autres, placés sous contrôle judiciaire avec obligation de quitter Béziers.

L’enquête avait débuté il y a près d’un an, en préliminaire. ” Nous avons travaillé depuis le mois de mars sous commission rogatoire”, rapporte Benoit Desmartin. Le commissaire divisionnaire biterrois souligne l’engagement de la brigade des stups sur cette affaire et la mobilisation d’un “gros dispositif qui, d’un point de vue opérationnel a parfaitement fonctionné.” Autant de moyens mis en oeuvre pour que ces quartiers retrouvent un peu de sérénité en ce début d’été.

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Dix personnes prévenues de trafic de stupéfiants à Béziers

Les interpellations avaient eu lieu au quartier de l’Iranget et à la Courondelle (Pierre Saliba)

8.3.2018 – L’opération avait été menée en juin 2017 dans le quartier de l’Iranget après un an d’enquête.

Le tribunal de Béziers va devoir décider, durant deux jours (ce jeudi et vendredi) de l’avenir de dix mis en cause dans une affaire de produits stupéfiants qui se déroulait dans le quartier de l’Iranget, à Béziers. Au mois de juin 2017, après plus d’une année d’enquête menée par les policiers de la brigade stups et mœurs du commissariat de Béziers, les forces de l’ordre interpellaient 14 personnes à l’Iranget et en centre-ville de Béziers.

Une dizaine d’armes, longues et courtes, mais aussi 96 g de cocaïne, 487 g d’herbe de cannabis, plus de 20 kg de résine de cannabis et 16 120 € étaient saisis lors des nombreuses perquisitions réalisées au domicile des suspects.

Des mineurs parmi les mis en cause

Parmi les personnes impliquées, sept d’entre elles sont en détention provisoire depuis le mois de juin 2017, six ont été placées sous contrôle judiciaire et une dernière a été remise en liberté. Trois des protagonistes de ce dossier étaient mineurs le jour de leur interpellation. Ils seront jugés par une autre juridiction dans les mois qui viennent. Les dix prévenus, présents ce jeudi à l’audience, vont devoir répondre de faits d’acquisition non autorisée de stupéfiants en récidive, de cession de produits stupéfiants et pour certains, de détention d’armes.

La longue enquête, menée sous commission rogatoire, a révélé que les suspects avaient mis en place un vaste trafic de drogue à l’Iranget, mais aussi au quartier de la Courondelle. L’ensemble de ces faits avait été corroboré par les interpellations de consommateurs qui désignaient tous les mêmes fournisseurs.

Les policiers se sont appuyés aussi sur des écoutes téléphoniques. Ils ont ainsi récolté de très nombreux renseignements. Il faut dire que les suspects n’avaient pas été des plus discrets pour mettre en place leur petit commerce.

Le 24 juin 2016, seize personnes avaient été interpellées, afin de mieux comprendre la structure du réseau, mais aussi les responsabilités et les niveaux d’intervention de chacune d’elles dans le trafic. Ces interpellations avaient jeté le trouble dans les secteurs concernés mais elles avaient soulagé des habitants qui ne supportaient plus les allées et venues des trafiquants et des clients.

Tout le monde très actif sur le terrain

Il ressortira de l’enquête que tous les suspects intervenaient dans le commerce illicite. Aucun d’eux n’avait de rôle prédéfini. Les têtes de réseau n’hésitant pas à vendre et à dépanner leurs collègues. Tous n’avaient qu’une règle : “Satisfaire le client tout le temps.”

Deux hommes ont été particulièrement mis en avant par leurs clients et leurs “collaborateurs”. Ils seraient les dirigeants de ce réseau de vente de cannabis et de cocaïne. Ils avaient, tous les deux, “grâce” à leur passé de délinquant, réussi à se mettre dans la poche des jeunes souvent sans casier judiciaire et pour certains mineurs qui servaient de nourrices et de distributeurs.

Par ailleurs, l’enquête va mettre en évidence le fait que certains avaient bâti un réseau parallèle, dans lequel ils travaillaient pour leur propre compte, sans que tout cela ne perturbe l’organisation première mise en place par les deux principaux mis en cause. Le délibéré de cette affaire sera rendu vendredi dans l’après-midi.

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http://www.midilibre.fr – Antonia Jimenez 8.6.2014 – 3.3.2020 – 16.4.2021 – 17.1.2023 / Jean-Pierre Amarger 19.6.2017 – 8.3.2018 / Jerôme Mouillot 23.6.2017

https://www.lepetitjournal.net – GS 1.7.2020

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