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Portiragnes, dont ses habitants sont appelés les Portiragnais, est une commune située dans le département de l’Hérault. On distingue Portiragnes-Village et Portiragnes-Plage, station balnéaire. La plage de Portiragnes se démarque des autres destinations balnéaires de l’Hérault par la qualité de conservation de son environnement naturel.
Les visiteurs pourront aussi profiter d’une étendue de sable d’environ deux kilomètres, de Vias Plage à Sérignan.




La plage de la Redoute est celle qui se situe le plus à l’est de la station balnéaire. C’est la plus connues d’entre toutes et donc, la plus fréquentée.

La plage Est séduit les vacanciers pour son environnement entièrement préservé, le centre-ville se trouvant sur le côté gauche. Cette grande plage de sable s’étend le long du boulevard du Front de Mer. Des places de parking sont disponibles le long du boulevard du Front de Mer. Les vacanciers retrouvent également à proximité une plage privée et des activités nautiques. Le poste de secours se trouve quant à lui sur la gauche, au niveau de l’impasse du Crabe.

La plage du Bosquet se situe dans la partie ouest de Portiragnes plage, s’étendant de la fin du boulevard du Front de Mer au bois de Bosquet. D’autant que celle-ci dispose d’un poste de secours, au niveau de l’avenue du Bosquet. De plus, les vacanciers profitent des aires de pique-niques situées dans le bois adjacent, sans compter les jeux pour les enfants. Plusieurs sentiers pédestres mènent vers la plage du Bosquet depuis le centre-ville. On peut également s’y rendre en voiture en prenant le chemin de la Rivierette et l’avenue du Bosquet. Des places de parkings sont disponibles à environ 150 mètres de la plage, à l’entrée du bois.
La plage de l’Ouest, aussi connu comme plage de la Riviérette, s’étend le long de la Grande Maïre, au milieu de deux étangs. Une école de voile municipale est installée dans la partie à proximité du parking et de l’avenue de la Grande Maïre. On y trouve également une plage privée où l’on peut s’adonner à différents sports nautiques, dont la planche à voile. Certaines activités y sont néanmoins interdites, notamment le kitesurf.
Attention : Les vacanciers peuvent s’y rendre avec leurs chiens après l’école de voile, à condition que les canins soient tenus en laisse – cette exigence est confirmée par la police municipale et l’office du tourisme, même si certains panneaux indiquent le contraire.
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Un voyage dans le ciel… du village du siècle dernier !

1.1.2022 – Paul a retrouvé une vue aérienne de Portiragnes datant de 1975, offerte aux lecteurs de Midi Libre. Il la pointe du doigt et commence sa promenade virtuelle.
Il suit la route qui mène à la plage : “Quand je suis arrivé, cette déviation n’existait pas. On traversait le village en passant devant l’église et le libre-service, puis on rattrapait cette route plus loin, pour aller à la Redoute. Le pont qui enjambait le canal du Midi, était à une seule voie.” Construit sur le principe du pont de Caylus, il ne laissait passer que les charrettes.
Portiragnes-plage s’appelait la Redoute. Les Sablons étaient un petit camping familial. Il y avait le Mirador, les constructions de la Tour du Guet, un lotissement au bout de la plage, et le centre aéré.
Paul revient en haut de la photo et désigne un groupe de maisons toutes identiques : “Là, c’était les baticoop. Un lotissement rapidement construit, et à moindre coût.” En 1975, Portiragnes comptait 1 200 habitants. Avec un centre-bourg de 750 habitants, plus des lotissements qui se sont construits petit à petit pour loger des familles plus modestes. Le premier est la cité Léon-Blum à côté du groupe scolaire Jean-Jaurès, en 1960. Puis un second un peu au dessus, en 1968. Et un troisième plus vers le château d’eau, identifié par Paul sur le cliché.
La grande bâtisse en haut à droite, au milieu des pins est la Maison coloniale. À côté, il identifie la belle et grande maison Saint-Victor, avec son imposant portail en fer forgé, sa cave et des vaches derrière. Ce n’était pas une cave souterraine, mais un grand bâtiment destiné aux cuves et aux tonneaux. Saint-Victor a été rachetée par la municipalité, quelque temps après la photo. En bas à droite de la vue aérienne, se construisent les logements sociaux : Les Jardins.
Portiragnes a continué à se développer. Beaucoup trop aux yeux de certains. Pas assez pour d’autres. Ce qui est certain, c’est que la ville de plus de 3 000 habitants en 2022, ne rentrerait plus du tout dans cette photo !
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Hérault : Portiragnes prend l’accent espagnol durant trois jours à l’occasion de la feria
Des abrivados sont organisés samedi et dimanche au village (DR)
15.7.2022 – Ville et associations s’unissent pour organiser leur Feria du 15 au 17 juillet 2022.
Voilà une fiesta, ou plutôt une Feria, qui donne un avant-goût de celle qui sera organisée à Béziers au mois d’août. Certes, pas de corrida, mais pour ce qui est des festivités, la Feria de Portiragnes, qui débute ce vendredi pour durer trois jours, jusqu’au dimanche 17 juillet, n’a pas à rougir.
La Ville de Portiragnes, avec l’aide des associations du village, prend donc des accents espagnols à partir de 19 h. Les visiteurs ont rendez-vous à la Maison des associations, à Portiragnes village, pour le vernissage de l’exposition photos de Marielle Guevel, La Palette portiragnaise.
Les festivités, elles, commencent à 19 h 30, au même endroit où a lieu la cérémonie d’ouverture officielle, avec vin d’honneur offert par la Ville. La journée s’achèvera par une soirée bodega, animée par la banda Mescladis, championne de France des bandas 2022, et un DJ, sur le parvis de l’hôtel de Ville, suivie d’un toro de fuego.
Le lendemain, samedi, le public est invité à 11 h, au village, pour assister à un abrivado organisé sur l’avenue Jean-Moulin. Il faudra patienter jusqu’à 17 h pour la course camarguaise de l’école des raseteurs de Portiragnes qui a lieu dans les arènes de la station balnéaire. La soirée se terminera par un abrivado, à 19 h, dans le village. Le dernier jour, soit dimanche 17 juillet, rendez-vous rue de la République, à 9 h, toujours au village, pour un déjeuner au pré. Le défilé costumé, avec la peña Lous Camelous, la sortie du Biou et ses musiciens, et l’abrivado sont programmés à partir de 11 h. À 13 h, paella géante sur l’esplanade des Troubadours, pour finir, à 17 h, à Portiragnes-Plage, par une course camarguaise de l’Avenir/espoirs dans le cadre du Trophée Manu-Pero.
Bonne Feria à tous !
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Bureau d’information touristique de Portiragnes
Adresse: Place du Bicentenaire – 34420 PORTIRAGNES-PLAGE
Tél.: +33 (0)4 67 90 92 51 – +33 (0)9 75 80 72 12
E-mail: contact@tourisme-portiragnes.fr
Site de la ville: http:/www.ville-portiragnes.fr
- Aéroport Béziers-Cap d’Agde: à 11 min. (8 km)
- Coordonnées: 43.277820936606, 3.3641869172708
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Le ciel de Portiragnes va s’égayer de mille engins volants ces 9 et 10 septembre 2023 pour le festival du Vent


Le ciel de la plage de la Rivièrette va être à nouveau bien chargé ce week-end (Midi Libre – Caroline Gaillard)

8.9.2023 – La manifestation va réunir quelques-uns des meilleurs pilotes au monde pour une animation qui devrait ravir les spectateurs de 7 à 77 ans. Nombreuses propositions tout au long du week-end.
Une mer bien plate, un ciel très bleu et un vent prévu aux alentours de 15km/h tout le week-end : “La météo et le vent s’annoncent injustement favorables ! C’est idéal”, s’amuse Roger Tessa-Gambassi, le patron de la société R-Sky, organisatrice avec la Ville de Portiragnes, du festival du Vent ce week-end des 9 et 10 septembre. “L’an dernier, le village avait été saturé, je pense que là encore nous allons être débordés même si nous avons travaillé sur le délestage des parkings. Il faut dire que les habitants de Portiragnes ont pris l’habitude de venir et commencent à bien s’y connaître. Ils arrivent tôt, s’installent pour la journée et rien ne les ferait bouger !”


Pour cette édition, il n’y aura pas de compétition mais bien un challenge entre les pilotes présents sur le site, parmi les meilleurs au monde : le Berckois Valentin Martinet, champion d’Europe et vainqueur de la dernière coupe de France toute génération et qui a de nombreux autres titres à son palmarès, Richard Debray, champion de France, d’Europe et du monde de freestyle et quelques autres. “Ils passent deux par deux, chacun 30 secondes et c’est le public qui juge. Quand les spectateurs applaudissent, c’est qu’ils apprécient les chorégraphies, plus que la technique. Mais, c’est bien comme ça”, poursuit Roger Tessa-Gambassi.
Une édition à ne pas manquer
“On aura aussi un Hollandais de la Holland Kite Team avec qui je vais essayer de battre le record du monde de cerf-volant poulpe simultané en monofil. Le record est à 21. Cela fera un très joli tableau en bord de la Maïre.” Le groupe Avita sera également présent, spécialiste des gros cerfs-volants. “Nous aurons aussi des toons différents de ceux de l’an passé, nous allons monter un truc sur le toit du restaurant Les Voiles… Cela va être une belle fête et le ciel va être bien chargé. S’il y a une édition à ne pas manquer, c’est bien celle-là.”

Au programme du festival
Cette année encore, la station de Portiragnes plage accueille le festival du Vent sur la plage de la Riviérette les 9 et 10 septembre. Structures géantes, ateliers de fabrication, vol en team, initiations… seront au programme de ces deux jours.


Cette année, le festival accueillera le réseau Les Sentinelles de la Mer Occitanie coordonné par le CPIE Bassin de Thau qui inviteront les citoyens à découvrir le littoral d’Occitanie, sa biodiversité et les richesses du milieu marin. En participant aux animations, le public est invité à collecter des données scientifiques pour s’initier aux sciences participatives.
Le service des sports de la commune proposera pour l’occasion, le samedi après-midi et le dimanche toute la journée, des baptêmes de catamaran et le prêt de paddles et de kayaks afin de découvrir le ciel décoré de mille couleurs depuis la mer.
Le festival du Vent est gratuit, entre 10 h et 18 h-19 h, les deux jours.
“C’est toujours un plaisir de venir à Portiragnes, détaille de son côté Valentin Martinet, tombé dedans quand il était petit et champion de France dès qu’il a été junior. Cela fait plus de vingt ans maintenant. J’y suis arrivé par mon père et je prends toujours plaisir à décrocher une victoire. Et même quand il n’y a pas de compétition, en amical comme ce week-end, il y a toujours la gagne… Pour impressionner l’autre concurrent !”

Quel conseil ce pilote émérite donnerait-il à un jeune intéressé : “Venir ce week-end avec ses parents et ne pas avoir peur de venir discuter avec nous. Nous sommes tous accessibles et nous donnerons des conseils avec bienveillance, pour un premier achat par exemple. Et là ça dépend de l’âge. Un monofil jusqu’à six ans, c’est parfait. Après on peut prendre un delta pour faire des ronds et des carrés dans le ciel et puis, un engin un peu plus pro pour faire des figures de freestyle… En tout cas, il ne faut jamais commencer par une machine ultra-performante. Et il faut y aller pas à pas pour tout faire sur la même machine au final.” Et Roger Tessa-Gambassi complète : “Il faut éviter un premier prix pour démarrer et mettre au moins 80 à 100 € dans le premier cerf-volant, autrement c’est de l’argent perdu.”
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Nature préservée, plage de sable fin, soleil, la station balnéaire familiale de Portiragnes-plage reçoit depuis de nombreuses années le Pavillon Bleu d’Europe qui atteste de la qualité de ses eaux de baignade et de ses plages, ainsi que le label station Verte qui témoigne des démarches faites pour le respect de l’environnement.

La partie côtière dite Portiragnes-Plage possède le caractère commun au littoral du Languedoc c’est à dire un cordon de plages appréciées des touristes. Le patrimoine naturel qui fait la richesse de la commune est valorisé.
Au nord et à l’ouest de Portiragnes-Plage dans un secteur compris entre la plage, l’étang de la Grand Maïre (commune de Sérignan) et le canal du Midi, on trouve une zone humide appelée « Grand Salan » lieu de reproduction de diverses espèces d’oiseaux (flamants roses, guépiers, hérons cendrés, huppes, colverts, tadornes, ibis… et depuis quelques années un couple de cigognes) ainsi que des troupeaux de chevaux et des taureaux camarguais.





À l’est de Portiragnes-plage, en direction de Vias, c’est le domaine des campings qui accueillent une vingtaine de milliers de personnes durant l’été.
Au-delà du canal du Midi, en remontant vers le nord, on trouve le « village » puis une zone de garrigue en partie cultivée de vignes. L’aéroport de Béziers – Cap d’Agde » s’y est implanté depuis la fin des années quatre-vingt-dix.

Trois itinéraires fléchés sont proposés au départ de la plage ou du village : un sentier rouge de 11 km, un sentier jaune de 9 km et un sentier bleu de 2,5 km.

Chaque parcours est jalonné de panneaux explicatifs déclinés en trois langues, présentant les richesses de la faune et de la flore.
Tous les mercredis de juillet et août des visites guidées du sentier “découverte” sont organisées. Le départ se fait à 18h au rond point de la plage Ouest. Inscription obligatoire avant le mardi midi à l’office de tourisme.


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La Vitarelle, témoin d’une époque révolue

Le bâtiment, dans les années 1960, où les routiers avaient leurs habitudes.
17.1.2020 – En 1960, les autoroutes n’étaient pas encore ouvertes dans la région. Les routiers avaient leurs habitudes : toute une culture et une ambiance incontournables régnaient dans les relais. “La Vitarelle”, de Portiragnes, faisait partie de ces pauses inoubliables.
Ce relais, unique dans tout le sud de la France, était le but, l’étape rêvée de tous les chauffeurs qui venaient du nord de France ou du centre vers la mer, ou qui allaient affronter la montagne noire. On pouvait y manger, boire, dormir, faire le plein, … . Il y avait surtout l’ambiance et l’immense solidarité des professionnels de la route. Bénévolement, et au prix du temps perdu, chacun dépannait, aidait à changer une roue, remorquait. C’était le temps où officiait M. Espérou. Il était ouvert de minuit à minuit, avec un grand feu de bois au centre de la salle.
Aujourd’hui, si l’époque a bien changé, “La Vitarelle” est toujours là ! La Nationale attire, certes, moins de monde que par le passé, la solidarité n’est plus la même, mais les routiers continuent de s’y arrêter : preuve que les lieux revêtent un caractère économique et d’importance.
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Source :
http://www.midilibre.fr – Caroline Gaillard 8.9.2023 / 1.1.2022 / 17.1.2020 – Antonia Jimenez 15.7.2022
Des abrivados sont organisés samedi et dimanche au village (DR)