Place des Chaudronniers

Béziers : réhabilitation de logements place des Chaudronniers

Les travaux ont démarré entre la place et l’avenue Mas.

Les travaux ont démarré entre la place et l’avenue Mas

7.9.2020 – Entre les rues Jean-Cordier et des Chaudronniers et l’avenue Alphonse-Mas, les travaux viennent de commencer.

Sur l’îlot des Chaudronniers, les fouilles archéologiques, et la découverte d’un théâtre antique inscrit, depuis, aux Monuments historiques, ont rendu caduque la reconstruction de logements sur site, initialement prévue dans le cadre du Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD).

Le théâtre antique recouvert de sable

Si, un temps, la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) avait envisagé de recouvrir d’un composite transparent les vestiges afin qu’ils puissent être admirés, le projet a changé pour des problèmes techniques de portance et de condensation. Il a donc été décidé de tout recouvrir de sable protecteur adapté.

Afin d’assurer les objectifs de production de logements sur cet îlot, la Ville et Viaterra ont reporté leurs efforts sur les habitations qui se trouvent côté avenue Alphonse-Mas. Les réhabilitations de ces immeubles insalubres étaient initialement prévues en même temps que la création de la place des Chaudronniers, mais elles avaient pris du retard.

Dix-huit logements réhabilités

Les travaux viennent de commencer entre les rues Jean-Cordier et des Chaudronniers et l’avenue Alphonse-Mas. En tout, 18 logements, alors qu’il en était prévu 27 par le PNRQAD, vont être rénovés par le groupe Nemesis Promotion de Necmi Arikan.

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Béziers : la place des Chaudronniers a été inaugurée

Elle aère le quartier ancien.

Elle aère le quartier ancien

8.7.2019 – Les démolitions avaient mis au jour un théâtre antique. 

Elle était îlot, elle est désormais très officielle place des Chaudronniers, depuis son inauguration, ce lundi matin.

Dans le cadre du Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD), la Ville a confié en 2012, à Viaterra, société d’économie mixte, aménageur de l’Ouest biterrois, le recyclage complet de cet îlot, situé en secteur sauvegardé, près de la rue de l’Argenterie.

De ces artères, où l’on pouvait presque toucher des mains, chaque côté des rues étroites, est née une place, certes encore peu végétalisée, avec un large auvent en acier, qui aère le quartier.

Théâtre antique

La placette a connu quelques péripéties. Dès 1980, des acquisitions foncières sont réalisées petit à petit. À partir de 2013, on démolit environ 1 300 m2 d’habitat. Une campagne de fouille archéologique démarre en 2014. Elle rend ses conclusions en 2015.

Les fouilles confirment la présence humaine dès l’âge de fer, en 400 AvJ.C. Cela a permis surtout de révéler les fondations d’un ancien théâtre antique, en 36 AvJ. C. Ce théâtre d’une capacité de 500 spectateurs, jouissait de l’acoustique net de la résonnance des lieux. 

Une maquette sur un pilier

Les fouilles aboutissent à l’arrêté d’inscription au titre des monuments historiques. Il interdit tout creusement et excavation de terre. Exit le projet de création de 180 places de parking et de 70 logements. On opte donc pour une place, dont les courbes recouvrant les arènes, épousent le dessin des anciens gradins.

Ils dorment désormais sous leur dalle de pierres. Une maquette, installée sur un promontoire de pierre, en racontera l’histoire aux visiteurs.

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Béziers : les vestiges du théâtre antique resteront sous terre

Les vestiges du théâtre antique ont été ensevelis.

Les vestiges du théâtre antique ont été ensevelis (Archives)

31.10.2018 – Pour des raisons techniques, la place des Chaudronniers, à Béziers, sera entièrement recouverte. Les Biterrois et les touristes ne pourront pas admirer les vestiges du théâtre antique.

Au mois de septembre dernier, le chantier de la future place des Chaudronniers a commencé. La pelleteuse a recouvert les vestiges du théâtre antique. En parfaits néophytes de ce genre de travaux, nombre de Biterrois se sont dits que cela devait faire parti du processus, qu’ils étaient ensevelis pour mieux être protégés.

Exit le composite transparent

Une fois le gros œuvre terminé, notamment pour la réhabilitation des immeubles du côté de l’avenue Alphonse-Mas, ils allaient, à nouveau être mis au jour. Recouverts d’un composite transparent, les vestiges pourraient ainsi être admirés par les Biterrois et par de nombreux touristes.

D’ailleurs, en 2016, comme annoncé par le premier magistrat biterrois, la Drac (Direction régionale des affaires culturelles) avait donné son accord pour qu’une partie des vestiges soit ensevelie et qu’une autre reste apparente.

Techniquement le projet avait changé

Eh bien non. Les Biterrois néophytes se sont trompés. Les pelleteuses ont enfoui pour de bon le théâtre antique. Le maire, Robert Ménard, a confirmé à Midi Libre que “techniquement le projet avait changé” et que le composite transparent ne pourrait pas être posé comme annoncé.

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Béziers : c’est parti pour le chantier de la place des Chaudronniers

C’est parti pour la place des Chaudronniers

C’est parti pour la place des Chaudronniers (D.R.)

13.9.2018 – Le site a été nettoyé afin de démarrer le chantier de mise en valeur des vestiges du théâtre antique.

Repoussé de quelques mois, le chantier de la future place des Chaudronniers démarre. C’est Viaterra qui est en charge du dossier. Sur une surface de 2 625 m², il est prévu de réaliser un espace public, avec la mise en valeur des vestiges du théâtre antique, classés aux Monuments historiques depuis, découverts à l’occasion des fouilles archéologiques, qui ont suivi la destruction de cet îlot de logements insalubres.

Le service archéologie de la Ville et ceux, régionaux, d’archéologie et de la conservation des Monuments historiques, sont associés afin d’assurer la coordination du chantier. La conception et l’exécution ont été confiées à une équipe pluridisciplinaire de maîtrise d’œuvre pilotée par un architecte du patrimoine.

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Béziers : le chantier si particulier de la place des Chaudronniers

Les travaux de mise en valeur doivent commencer à la mi-mars.

Les travaux de mise en valeur doivent commencer à la mi-mars (Pierre Saliba)

2.2.2018 – Les vestiges du théâtre romain, classés aux Monuments historiques, mobilisent des spécialistes du patrimoine.

Initialement annoncé pour septembre dernier, puis pour ce mois de janvier, le chantier de la future place des Chaudronniers devrait pouvoir commencer au 15 mars prochain. Selon la responsable du Pôle Renouvellement urbain de Viaterra, en charge du dossier, “l’opération a été décalée, afin que la nouvelle architecte des Bâtiments de France, qui a pris ses fonctions début décembre, puisse être étroitement associée à cette opération emblématique globale”.

La surface totale d’aménagement est de 2 625 m², comprenant la réalisation d’un espace public et une mise en valeur des vestiges du théâtre antique découvert à l’occasion de fouilles archéologiques. Ils sont classés aux Monuments historiques.

La date de livraison prévisionnelle de ce nouvel espace a été fixée au début du mois de mai 2019. “Sous réserve de la consultation qui permettra l’attribution de certains lots infructueux et qui restent à relancer”, précise Anne Rodella.

Réfection de la rue de l’Argenterie

Le service Archéologie de la Ville et ceux, régionaux, d’Archéologie et de la Conservation des Monuments historiques, sont associés afin d’assurer la coordination du chantier. La conception et l’exécution ont été confiées à une équipe pluridisciplinaire de maîtrise d’œuvre pilotée par Laurent Dufoix, architecte du patrimoine.

Les travaux vont se faire par phases, en démarrant par la réfection de la rue de l’Argenterie. Comme toujours, ce sont les interventions sur les réseaux souterrains qui entameront le chantier. Elles permettront d’assurer, en parallèle, la consolidation des vestiges par une entreprise spécialisée en monuments historiques. La rue sera, elle, refaite avec les mêmes pavés que ceux de la place de la Madeleine, le pourtour des halles, la place Gabriel-Péri et celle du Forum, afin de créer une continuité.

Réhabilitation d’immeubles

Parallèlement, une opération de réhabilitation des immeubles, situés entre l’ancienne rue des Chaudronniers et l’avenue Alphonse-Mas, va être assurée par un promoteur local. Il est prévu la livraison de dix-sept logements au mois de novembre 2019. Le gros œuvre doit être réalisé de manière concomitante à celui de la place des Chaudronniers.

# Le budget global alloué est estimé à 1 820 158 €, dont 750 000 € de subventions prévisionnelles qui restent à contractualiser avec l’Agence nationale de rénovation urbaine dans le cadre du NPNRU.

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Béziers : le théâtre antique des Chaudronniers valorisé

Une plaque de composite transparent recouvrira une partie des vestiges.

Une plaque de composite transparent recouvrira une partie des vestiges (Pierre Saliba)

18.4.2017 – La mairie choisit le maître d’œuvre ce mercredi 19 avril pour l’aménagement de la future place des Chaudronniers.

En septembre 2013, les travaux de démolition de l’îlot des Chaudronniers pouvaient enfin commencer. Cette opération de résorption de l’habitat indigne s’inscrivait dans le cadre de la convention du Plan national de rénovation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD) signée en 2010, sous le dernier mandat de Raymond Couderc avec l’État. Il était alors prévu de reconstruire des logements in situ, mais en plus faible proportion.

Des fouilles archéologiques ont été entreprises et elles ont permis de découvrir les vestiges d’un théâtre romain, contemporain des arènes de Saint-Jacques. Dès lors, il n’a plus été question d’ériger des habitations.

La Direction régionale des affaires culturelles (Drac) a donné son accord, en 2016, pour qu’une partie des vestiges soit recouverte et qu’une autre reste apparente. Cette dernière sera protégée par un composite transparent permettant d’admirer ce site exceptionnel.

Entre 18 mois et 2 ans de travaux

Et c’est ce mercredi que la municipalité de Robert Ménard doit choisir le maître d’œuvre de l’aménagement de la future place des Chaudronniers. Il sera financé en grande partie par le Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) dont la Ville de Béziers a signé un protocole de préfiguration, au mois de février dernier, avec l’État.

“C’est Viaterra (NDLR : ex Sebli) qui mène l’opération pour la Ville et cela devrait commencer en septembre, pour 18 mois à 2 ans de travaux”, précise le maire.

Parallèlement, sur le fond de la place, côté avenue Alphonse-Mas, les immeubles insalubres devraient faire l’objet d’une réhabilitation. Un accord est en train d’être trouvé avec un promoteur. Les travaux démarreraient en même temps que ceux de la place.

Le chantier va commencer par le nord, puisqu’il est prévu de paver le début de la rue de l’Argenterie. “C’est le même sol qui est choisi partout, c’est-à-dire depuis la place de la Madeleine, en passant par le pourtour des halles, la rue Flourens, devant la mairie, le Forum et, pour finir, le début de la rue de l’Argenterie. Ce sera les mêmes matériaux, le même type d’aménagement, pour créer une continuité. Place de la Madeleine cela devrait être fait au premier semestre 2018”, indique Robert Ménard.

Il n’est pas prévu, pour l’instant, d’opération ravalement de façades sur le pourtour de cette nouvelle place, sauf du côté des logements réhabilités. La politique de la mairie étant de concentrer ses moyens, lieu par lieu, et en ce moment, c’est le tour de la rue de la République et de la place Sémard.

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Béziers : le devenir du théâtre antique des Chaudronniers toujours en suspens

Un édifice exceptionnel en Languedoc.

Un édifice exceptionnel en Languedoc (Pierre Saliba)

10.2.2015 – Le chantier de fouilles de l’îlot des Chaudronniers à Béziers a pris fin en décembre.

L’îlot des Chaudronniers, un lieu qui était encore il y a peu insalubre, abrite aujourd’hui, un théâtre antique, témoin exceptionnel du passé de Béziers.

Il a été découvert grâce aux travaux initiés, il y a déjà quelques années, par l’ancienne municipalité, dans le cadre du Plan national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD). C’est le bureau d’investigations archéologiques toulousain Hades, en charge des fouilles préventives, qui a eu le privilège de le mettre à jour. Le responsable déclarait, lors d’une visite du chantier : “C’est un édifice de spectacle, certainement le théâtre antique de la ville. C’est exceptionnel en Languedoc, nous avons beaucoup de chance.” En revanche, il ne pouvait rien dire du devenir de cette découverte.

La construction des logements toujours possible ?

L’ancienne municipalité avait décidé de reconstruire des logements, la nouvelle de faire une place… C’était avant que ne soit révélé le théâtre. Aujourd’hui, la décision est entre les mains de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). L’édifice peut être soit recouvert, soit laissé au jour afin que tout le monde en profite. Ville et Drac sont en contact, mais, pour l’instant : “Il n’y a pas d’éléments concrets sur ce dossier.”

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Béziers : un théâtre romain sous l’îlot des Chaudronniers

Les archéologues ont trouvé à peu près un tiers de l’édifice.

Les archéologues ont trouvé à peu près un tiers de l’édifice (Pierre Saliba)

20.10.2014 – Le collectif d’action urbaine Nabuchodonosor organisait, mercredi, une visite des fouilles archéologiques.

“Pour quelle raison les Biterrois n’aiment pas leur ville ?” Telle est la question qui taraudait les nouveaux venus dans la cité, Alexandre David et Joan Eychenne, tous deux paysagistes, et l’architecte Virginie Guillaume. L’exposition “Réveille-toi Béziers !” proposée par Faustine Clair au Domaine de Bayssan a été, pour eux, un déclencheur et ils se sont décidés à passer à l’action : le collectif d’action urbaine Nabuchodonosor était né et ouvert à tous les citoyens.

“Des mouvements existent déjà dans de nombreuses villes, explique Alexandre, l’objectif est de redécouvrir la cité et de la réinvestir. À Béziers, il y a un réel problème au niveau de l’espace public.” Une fois par mois, le collectif se retrouve pour visiter un site entre Saint-Jacques et Saint-Nazaire et ensuite sont mis en place les “Nabuchokots”, des ateliers de créations urbaines. La première rencontre a eu lieu dans le quartier Saint-Jacques, en septembre. Celui de mercredi était autour de l’îlot des Chaudronniers. Le collectif avait réussi à s’adjoindre la précieuse présence du responsable des fouilles. Et les participants n’ont pas été déçus.

Raphaël Macario, du bureau d’investigations archéologiques toulousain Hades, leur a fait part de la découverte “d’un édifice de spectacle, certainement le théâtre antique de la ville. C’est exceptionnel en Languedoc, nous avons beaucoup de chance”. Il serait contemporain des arènes romaines de Saint-Jacques. Pour l’instant, lorsque l’on se tient du côté de l’ancienne rue des Chaudronniers, on voit très bien deux grands murs qui descendent vers une ouverture voûtée… qui se perd sous la rue de l’Argenterie et un autre îlot d’habitations. “Nous avons là un tiers du bâtiment, le reste n’est pas accessible”, explique l’archéologue.

Silos à grains, abondance de lapidaire, céramiques grecques, …

Sur le chantier, des choses de toutes les périodes ont été découvertes : silos à grains ; abondance de lapidaire ; un fossé et trois chevaux couchés de la période gauloise ; des céramiques grecques ; une sépulture de l’époque médiévale… Les fouilles ne sont pas finies et doivent durer, normalement, jusqu’à la fin du mois de novembre. Dans le quartier, trois questions reviennent souvent : “Vous avez trouvé un trésor ? Vous nous en donnerez un peu ? Qu’est-ce que ce site va devenir ?”

À cette dernière interrogation, Raphaël Macario ne peut pas répondre : “Je n’en sais rien et cela ne dépend pas de moi. La Drac (Direction régionale des affaires culturelles) est venue et, a priori, cela sera conservé.” Sous quelle forme ? Personne ne le sait pour l’instant. Cela peut aller du remblayage, après prélèvements, à la mise en valeur avec ouverture au public. Parmi les participants, c’est cette dernière option qui a remporté l’adhésion, même si beaucoup se rendent compte du coût.

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Béziers : des vestiges du Xe siècle avant J.-C. souillés de déchets

L’ancien îlot des Chaudronniers devient peu à peu une décharge – Pierre Saliba (Midi Libre)

28.4.2014 – L’îlot des Chaudronniers, en plein coeur de Béziers, qui a été démoli, révélant des vestiges datant du Xe siècle avant J.-C., est jonché de détritus. 

Apparemment, la deuxième étape des travaux de recherches archéologiques qui doit être réalisée par des professionnels sur l’îlot des Chaudronniers n’a pas débuté. Pour rappel, cet ensemble d’immeubles a été démoli, trop vétuste, dans le cadre du Plan de rénovation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD).

Pas de respect pour le patrimoine historique !

De nombreux déchets jonchent malheureusement encore ces vestiges révélés, dans une première étape, par le service archéologique de la Ville mandaté par le Sebli, maître d’oeuvre. Des témoignages du passé qui ont démontré une occupation du quartier remontant à l’âge de Bronze (autour du Xe siècle avant J.-C.), se structurant durant l’âge de Fer (période grecque et celte) avant la romanisation des édifices dont certains sont aujourd’hui visibles en élévation. 

Un manque de respect de certains Biterrois pour ce patrimoine historique à déplorer. Et à stopper urgemment par les autorités compétentes ! Une simple clôture en fer ne suffit pas ! 

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Béziers : la disparition de l’îlot des Chaudronniers

Le chantier de démolition de l’îlot des Chaudronniers à Béziers (Hérault) est en bonne voie. Il sera terminé dans les délais avant fin décembre. – Pierre Saliba

18.11.2013 – Entamé fin août, le chantier de démolition de l’îlot des Chaudronniers à Béziers (Hérault) est en bonne voie. Il sera terminé dans les délais avant fin décembre.

Le chantier de démolition de l’îlot des Chaudronniers à Béziers (Hérault) est en bonne voie. Il sera terminé dans les délais avant fin décembre 2013. – Pierre Saliba

Le chantier de démolition de l’îlot des Chaudronniers avance. Entamé fin août, il sera terminé dans les délais avant fin décembre. Les habitants des rues Miquel et de l’Argenterie doivent profiter d’une toute nouvelle luminosité.

Le chantier de démolition de l’îlot des Chaudronniers à Béziers (Hérault) est en bonne voie. Il sera terminé dans les délais avant fin décembre 2013. – Pierre Saliba

 Il est prévu une trentaine de logements

Le chantier de démolition de l’îlot des Chaudronniers à Béziers (Hérault) est en bonne voie. Il sera terminé dans les délais avant fin décembre 2013. – Pierre Saliba

Au prix, bien sûr, du bruit et de la poussière du chantier. Ils auront un répit d’un an, le temps des fouilles archéologiques, avant le chantier de reconstruction. Il est prévu une trentaine de logements au lieu des 80 tombés en gravats.

Le chantier de démolition de l’îlot des Chaudronniers à Béziers (Hérault) est en bonne voie. Il sera terminé dans les délais avant fin décembre 2013. – Pierre Saliba

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Béziers : sur l’Îlot des Chaudronniers, c’est le chantier !

La mise en protection devrait être terminée pour le début de la semaine prochaine.

La mise en protection devrait être terminée pour le début de la semaine prochaine (D.R.)

31.8.2013 – La démolition va débuter. Pour l’heure, les ouvriers ont d’ores et déjà commencé par la mis en protection des pétons et des immeubles environnants. Une page va se tourner pour ce haut-lieu chargé d’histoire dans Béziers.

C’est parti pour quatre mois de travaux sur l’Îlot des Chaudronniers. Entre la rue éponyme et celles de Jean-Cordier, de l’Argenterie et du Général-Miquel, les bâtiments vont être détruits. Le chantier a débuté lundi et devrait durer jusqu’à la fin du mois de décembre.

La Société d’équipements de Béziers et du Littoral (Sebli) a été chargée par la Ville de mener à bien le projet et c’est l’entreprise JM Démolition qui s’occupe de cette étape.

Ensuite, sera installée une campagne de fouilles archéologiques, pour une durée d’un an. Avant la construction d’une résidence privée de 25 à 30 appartements, au lieu des 80 actuels.

Un chantier compliqué

Cette semaine, les ouvriers ont installé des protections sur les façades des immeubles riverains et mis en place des tunnels de circulation pour les piétons. Des glissières en béton armé (GBA) et du bardage ont également été déposés. L’étroitesse des rues, il y a trois à quatre mètres entre les bâtiments, ne va pas faciliter le travail de démolition.

Au début, elle va se faire à la main avec l’aide d’une nacelle. La déconstruction va commencer à l’angle des rues Chaudronniers et Général-Miquel.

Les bâtiments sont anciens et construits avec des empilements de pierres et de bois. Il n’empêche, ce chantier va être compliqué, “un peu comme celui de la rue Maître-Gervais”, précise Florence Crouzet, adjointe au cœur de ville.

À ce titre, c’est elle qui s’occupe de ce dossier qui rentre dans le cadre du Programme national de rénovation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD). Le financement est, en partie, pris en charge par l’État.

Désamiantage à la main

Les ouvriers attaqueront ensuite les immeubles qui se situent à l’intersection des rues Chaudronniers et Jean-Cordier. Yves Mayet, responsable du chantier précise “qu’il va falloir aussi désamianter à la main”. Des protections spécifiques seront utilisées. Les engins pourront accéder au site, une fois que les deux angles seront démolis.

La population riveraine a été tenue informée. Toutes les rues du secteur ont été coupées à la circulation, mais un chemin piétonnier a été préservé. Lundi, il y avait encore quelques problèmes de stationnement de voitures, notamment pour des personnes malades, mais tout devrait se résoudre.

Selon Yves Mayet, le plus gros désagrément va venir de la poussière. Au niveau du bruit, il ne devrait y avoir que celui de la pelle mécanique… À voir, mais comme à chaque fois qu’il y a un chantier, il va falloir être patient.

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Béziers : l’îlot des Chaudronniers bientôt plus qu’un souvenir

"Une reconnaissance pour les gens du quartier".

“Une reconnaissance pour les gens du quartier” (D.R.)

16.5.2013 – La démolition est prévue un peu après la Feria. Une page va se tourner pour ce haut-lieu chargé d’histoire.

Les premières actions “visibles” du Plan national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD), programme lancé en 2010 par l’État pour aider les communes à rénover leur centre-ville, vont commencer le 26 août prochain. C’est en effet ce jour-là que va débuter le chantier de démolition de l’îlot des Chaudronniers qui doit durer jusqu’au 20 décembre, sans interruption. Cette première phase concerne les immeubles qui sont situés entre les rues Cordier, de l’Argenterie, Général-Miquel et celle des Chaudronniers. Les bâtiments situés entre cette dernière voie et l’avenue Alphonse-Mas ne sont pas concernés.

Cela fait déjà un certain temps que l’opération est programmée. La crise financière de 2008 et l’arrêt de la défiscalisation Malraux ont quelque peu refroidi les investisseurs. Aujourd’hui, ce dispositif a été exclu des niches fiscales et les programmes immobiliers semblent repartir. En tout cas, pour l’îlot des Chaudronniers. Il est prévu la destruction de 80 logements et la construction, par un privé, d’une résidence de 25 à 30 appartements.

“Il vaut mieux un bon accord qu’un mauvais contentieux”

Mais avant de passer à la phase opérationnelle, il a fallu préparer le terrain. Le principe étant que la Sebli se charge de tous les préparatifs avant la reconstruction sur le site. Ce qui signifie, dans un premier temps, procéder aux acquisitions (47 pour les Chaudronniers). La Ville et la Sebli, la société d’économie mixte en charge du dossier PNRQAD depuis juillet dernier, privilégient l’amiable arguant qu’il vaut mieux “un bon accord qu’un mauvais contentieux”.

Il faut ensuite reloger les habitants ; étudier la faisabilité du chantier ; prévoir la durée de fouilles archéologiques préventives d’avant et d’après la démolition et enfin fixer un calendrier avec tous les délégataires (eau, électricité, gaz, téléphone) et les entreprises.

Le chantier des Chaudronniers présente la particularité d’être situé dans un enchevêtrement de petites rues. Il a un aspect contraignant, il n’y a que 3 à 4 mètres entre les bâtiments.

“Déconstruction à la main”

Fabrice Leclercq, responsable du pôle centre-ville à la Sebli, explique : “Pour que les engins de démolition puissent passer, deux immeubles aux angles des rues Miquel et Chaudronniers, puis Chaudronniers et Cordier, vont être déconstruits à la main. Il n’y a pas de béton armé, ce sont des empilements de pierre et de bois.” Il va falloir également procéder au désamiantage.

La circulation va être coupée sur le secteur pendant toute la durée des travaux, mais un chemin piétonnier sera maintenu. Une campagne d’information a déjà été amorcée auprès des riverains.

Une fois la démolition effectuée, une campagne de fouilles archéologiques sera lancée. Elle doit se dérouler sur une année.

Durant cette période, une exposition sera mise en place, concernant l’évolution de la ville.

L’îlot des Chaudronniers a été occupé très tôt dans l’histoire de la cité. “C’est un peu une reconnaissance pour les gens du quartier que de montrer que l’endroit où ils vivent est chargé d’histoire”, souligne Denis Lemanceau, chef de projet PNRQAD à la Ville. Et qui s’apprête à tourner une nouvelle page.

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Source :

https://www.midilibre.fr – Emmanuelle Boillot 7.9.2020 – 2.2.2018 – 18.4.2017 – 10.2.2015 – 20.10.2014 – 28.4.2014 – 18.11.2013 – 31.8.2013 – 16.5.2013 / Annick Koscielniak 8.7.2019 / 31.10.2018 / 13.9.2018