Hours-Wilson

Depuis des années, Béziers développe la ZAC de l’Hours. Elle entame la transformation d’un quartier industriel en déshérence, proche de la gare SNCF, en un nouveau quartier de ville. A terme, ce nouveau quartier aura la capacité de proposer plus de 500 nouveaux logements intégrés dans un tissu économique revitalisé et enrichi d’actifs ad hoc (centre d’affaires, centre commercial, hôtel, cité judiciaire…).

Le quartier se trouve au sud de la ville de Béziers. Le 15 septembre 2010, un centre commercial, nommé le “Polygone Rive-Gauche”, a ouvert ses portes. Il fut construit par la société SOCRI qui a réalisé également le Polygone de Montpellier. Initialement baptisé “Béziers Rive-Gauche”, il a la particularité d’être à ciel ouvert (dans le même style qu’Odysseum à Montpellier).

On y trouve environ 120 commerces (dont H&M, ESPRIT, Cultura…), un multiplexe cinématographique de 9 salles, un bowling de 20 pistes ainsi que de nombreux restaurants, logements et bureaux.

À proximité sera construite la nouvelle Cité judiciaire qui quittera le palais des Évêques, près de la cathédrale Saint-Nazaire, trop à l’étroit dans ses murs. Ce nouveau centre commercial devrait intéresser un bassin de clientèle d’environ 400 000 personnes et attirer vers Béziers des chalands en provenance de villes voisines.

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Le Diadème, un ensemble immobilier qui joue la carte de l’attractivité économique en centre-ville de Béziers

Maire, promoteurs et sous-préfet ont posé la première pierre de l’ensemble immobilier Diadème ce lundi 25 septembre (D. P.)

26.9.2023 – Le président de l’Agglo Robert Ménard, entouré par le sous-préfet et les différents acteurs de ce chantier d’envergure ont posé ce lundi 25 septembre la 1re pierre de la future résidence Le Diadème, dans le quartier de l’Hours. Un programme destiné à abriter aussi bien des logements que des bureaux ou des commerces répondant à la réglementation RE2020 (performance énergétique et impact bas carbone).

“Le Diadème n’est pas une simple opération de promotion immobilière. Elle résulte d’un constat : la nécessité de réintroduire de l’activité économique sur le centre-ville, après sa migration vers les zones franches et les zones d’activité en périphérie nord, et d’apporter une offre d’habitat de qualité répondant à la réglementation RE2020“.

Jean Vernette, le directeur général de JVL Promotion, entouré du promoteur Michel Estève, de Joël Daures le directeur de Viaterra, de Robert Ménard, président de l’Agglo de Béziers et de Jacques Lucbereilh, le sous-préfet, a procédé ce lundi 25 septembre à la pose de la 1re pierre de cet ensemble immobilier, qui abritera aussi bien des logements que des bureaux ou des commerces, dans la ZAC de l’Hours, juste en face du Polygone.

Un quartier d’affaires en cœur de ville

“Le Diadème se veut un programme marquant d’entrée de ville, poursuit Jean Vernette. Un signal fort, qui vient compléter l’activité économique du quartier et en affirmer l’identité par son architecture remarquable”. Dans ce carrefour de l’Hours appelée à se transformer en un “quartier d’affaires installé quasiment en cœur de ville, à 150 m du futur pôle d’échange multimodal (PEM)”, a souligné Joël Daures.

“Le projet est beau, il a de la gueule, a renchéri le maire Robert Ménard, ravi qu’il y ait “de beaux appartements” et des bureaux “qui ne sont pas à Cuges-les-Bains. Mais dans ces cas-là, je me demande toujours : est-ce qu’on nous vend une réalité ou c’est juste des images ?” En tout cas, du rêve à la réalité, l’édile a manifesté son impatience à boucler le réaménagement de cette ZAC. “Ça a commencé quand ce truc ? En 2002 ? Ça fait juste plus de 20 ans… Il va falloir tenir les délais”. Selon les prévisions, les premiers bâtiments de Diadème devraient être livrés fin 2024 et l’ensemble de la ZAC en 2026 (il ne reste plus qu’un lot).

Revitaliser les centres anciens

Quant au sous-préfet, il a souri en posant la question : “Certains esprits taquins pourraient se dire : Mais que fait un représentant de l’État sur un projet privé ? Ce que je répondrai, c’est qu’une opération immobilière de ce type n’est pas neutre dans l’espace public. Situé dans un lieu stratégique en QPV (Quartier prioritaire de la politique de la ville, en raison de la présence de la Cité rose, NDLR) et de la gare ou plutôt du futur PEM”.

Jacques Lucbereilh a aussi rappelé que le projet s’inscrit aussi “en cohérence avec l’opération Action coeur de ville, qui a pour objet justement de soutenir l’attractivité des centres anciens des villes dites moyennes”. Et ainsi les revitaliser tout en “garantissant une vraie mixité sociale et des usages”. À voir si ce sera la réalité ou une simple image ?

Le projet en quelques chiffres

Le Diadème, c’est un investissement de 30 M€ pour 34 575 m2 de surface totale brute, 82 000 m2 de locaux professionnels, environ 330 places de parking, 84 logements du T1 au T5 pour 5 397 m2 de surface. Outre la réglementation RE2020 à visée environnementale qui doit garantir une meilleure performance énergétique des locaux, été comme hiver grâce notamment à une meilleure isolation, la résidence bénéficiera de panneaux photovoltaïques destinés à produire et alimenter de façon autonome les locaux d’activité (environ 150 kWc).

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Une belle histoire de famille au service du transport de passagers

Jean-Louis Restouble est une véritable mémoire vivante.

3.5.2023 – À priori, il n’y a aucune raison d’établir un quelconque lien entre l’entreprise Restouble Voyages et … le carrefour de l’Hours à Béziers. Et pourtant, c’est bien là, dans ce quartier en plein développement de la cité de Riquet, qu’une longue histoire a commencé pour la famille de Jean-Louis Restouble.

“En 1901, mon grand-oncle, Henri Hours, avait fondé une entreprise de transport de marchandises et de voyageurs à cet endroit. Sept ans plus tard, les premiers autobus prenaient du service sur la ligne Béziers-La Salvetat qu’il venait de créer”, explique-t-il. En 1918, son arrière-grand-père, Édouard Restouble, qui était le neveu d’Henri Hours, a commencé à travailler dans l’entreprise familiale avant de partir à Blois, toujours dans le transport. Cinq ans après, le fondateur décédé, la ligne est vendue aux Courriers départementaux, devenus avec le temps Courriers du Midi et aujourd’hui Keolis.

En 1908 au col du Cabarétou sur la ligne Béziers-La Salvetat.

En 1935, Édouard Restouble est de retour, reprend l’affaire en gérance et décide de s’installer à Saint-Pons-de-Thomières. Il rachète la ligne Béziers-Castres qu’il exploite jusqu’à sa mort, en 1951. Les femmes de la famille reprennent alors l’affaire en main. Mais ce n’est pas évident et le fils, Jean-Louis, salarié dans l’industrie, décidé de revenir au pays en 1977. Seul au début, puis avec ses deux fils David et Marnic, il poursuit l’aventure.

Il est aussi la mémoire vivante de l’entreprise et se souvient de multiples anecdotes, vécues ou racontées par ses ancêtres. Comme ce transport de barriques de vin à n’en pas douter de qualité plutôt médiocre. “Il faisait si froid, cette année-là, que le contenu était complètement gelé lorsqu’il a été livré à son destinataire.” Ou d’un autre hiver au col du Cabarétou : “Il y avait tant de neige que le convoyeur et les passagers ont été obligés de descendre du véhicule pour placer des sacs de jute sous les roues et pousser pour se sortir de ce mauvais pas.”

En évoquant, aujourd’hui, ce parcours familial, Jean-Louis Restouble reste pourtant pessimiste pour l’avenir. Aucun de ses petits-fils ne semble intéressé pour reprendre le flambeau et il craint que la belle histoire familiale débutée avec le siècle dernier ne s’arrête bientôt, faute de repreneurs.

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L’ilot E2, situé sur l’avenue Wilson à Béziers, axe majeur d’entrée dans le centre-ville.

Le projet

18.3.2024 – Depuis plusieurs années, la municipalité de Béziers se penche sur les quartiers au Sud de la ville. C’est à dire, ceux qui sont sur le pourtour de la gare sncf comme l’Hours et le quartier Port Neuf. Ils doivent constituer un enjeu majeur pour le developpement de la ville.

Deux operations de restructuration urbaine avec les quartiers de l’Hours et du Port neuf et l’implantation d’un pole mulitmodal devraient completement modifier l’image de ces quartiers dans un cadre plus convivial. Un nouveau quartier devrais voir le jour egalement, c’est celui du Pech de Fonseranes un peu plus loin de ces quartiers tout de même, mais ceci montre la volonté de la municipalité de developper sa ville vers l’Ouest et le Sud.

En 2001, les premiers travaux ont commençé (voir ci-dessus) avec la creation du Ront Point de l’Hours avec un tunnel qui passe dessous pour fludifier la circulation. Qui se souvient de ce carrefour dangereux autrefois point noir de la ville apellé le carrefour “maudit” ? Ceci appartient maintenant au passé . Même s’il reste des problemes de circulation aux heures de pointes dus au carrefour à la sortie du Pont-Noir et aux feux de la Gare. Vous aurez pu remarquer egalement la suppression des friches industrielles qui il y avait autour.

Les objectifs de ce quartier sont de le requalifer , de l’ancrer au centre-ville dont il est une des entrée principale , de creer des logements pour repondre aux besoins croissants de la ville .

En 2006 , une nouvelle phase de ces travaux va etre entamée , avec le debut des premiers chantiers durant l’été. Cette mission a été confiée à la SEBLI qui a mené les etudes qui ont conduit à l’élaboration d’un programme repondant aux besoins de la ville et aux objectifs vus ci-dessus . Les aquisitions foncieres sont a present terminées , il faut penser aux travaux maintenant .

Les travaux d’amenagements porteront essentiellement sur la requalification des voiries existantes et la creation de nouvelles rues de desserte du quartier . L’avenue Wilson sera elargie (mise en 2×2 voies completée par un terre-plein central ) , avec de larges trotoirs , un nouvel eclairage , bref une entrée tres accueillante de l’Hyper-Centre. Le projet impose la creation de deux ronds-points pour assurer la fluidité du trafic routier , en particulier à la sortie du Pont-Noir qui fait saturer la route d’Agde en direction de la Gare .

D’autres equipements seront mis en places comme l’augmentation des frequences de bus à travers le quartier , la creation de paserelles pour des traversées pietonnes sécurisées , creation d’une liaison cyclabe qui fera le lien entre le Quartier Port-Neuf et les Allées Paul Riquet .

Le Quartier aura à terme pres de 800 logements , avec une diversité des programes pour assurer la mixité sociale dans le quartier . Le quartier sera doté de commerces (commerces de proximité ) , d’hotels et de bureaux pour renforcer largement l’atractivité du quartier . Le quartier beneficira egalement d’un projet immobilier de grande envergure , le long des voies ferrées , qui profitera à l’ensemble de l’agglomeration . Le programme des constructions se developpera d’Ouest en Est et le chantier debutera dès 2006 .

Ilot A : Galerie commerciale sur deux etages à ciel ouvert ( environ 40 000 m² ) , avec des enseignes nationales attendues telle que la Fnac . Batiment de bureaux sur 3 etages ainsi que des logements . On y trouvera egalement un parking d’environ 1500 places sur deux niveaux . Un cinema ( à l’Est ) de type Artplex et un bowling .

Ilot B : creation d’un hotel trois etoiles ainsi qu’in complexe hotelier , des logements et des commerces de proximité en rez-de-chaussée des batiments .

Autres Ilots : Logements et commerces de proximité en rez de chaussée.

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Béziers : l’appel à projet pour le dernier lot de la Zac de l’Hours est lancé

15.11.2022 – La société d’économie mixte Viaterra rappelle que le lot est “idéalement situé en entrée de ville Est de Béziers” et que le programme immobilier doit être à usages multiples.

Depuis le début de l’année, les démolitions de vieux bâtiments sur la Zac de l’Hours se succèdent. La dernière en date, au mois d’août, concernait une maison d’habitations à l’angle de la rue du Maréchal-Thomas-Bugeaud et de l’avenue Wilson sur l’îlot E2 de la zone.  “Tout cet espace va être rasé jusqu’au garage Renault.

Un accord a été conclu entre Viaterra et les propriétaires du commerce Cavalthème, ce qui permet d’accélérer l’opération”, avait précisé alors les services de Viaterra. L’objectif étant de réaliser “une belle entrée de ville” et de ne pas laisser le terrain en friches trop longtemps.

L’appel à projet national à destination des promoteurs ou investisseurs vient d’ailleurs d’être lancé alors que toutes les destructions ne sont pas encore terminées. Le terrain d’un seul tenant est d’une superficie de 1 160 m².

Il est destiné à accueillir une opération de 3 200 m² de SDP (surface de plancher) maximum. Le projet doit s’établir sur la base d’un programme mixte intégrant une majorité de bureaux. Il pourra intégrer du logement collectif et autres programmes aux étages, des commerces et des activités de services en rez-de-chaussée.

Ni logements sociaux, ni hôtellerie

Le dernier niveau en attique, c’est-à-dire en retrait par rapport à la façade du bâtiment pourra recevoir des logements, ou tout élément de programme permettant le bon fonctionnement d’ensemble de l’immeuble. Les candidats peuvent proposer également des destinations innovantes. Il est bien précisé que les programmes de type logements sociaux, hébergements, hôtellerie, résidence seniors, résidence étudiante ou Ehpad ne sont pas admis sur cet îlot.

Les promoteurs ou investisseurs intéressés peuvent consulter le détail de l’annonce, après inscription sur l’espace dédié, sur  https://www.viaterra-epl.fr/appels-a-projet/ ou contacter Julia Olive au 04 67 28 28 49 / 06 79 80 43 02 – julia.olive@viaterra-epl.fr. La date limite pour les candidatures de la phase 1 est fixée au vendredi 27 janvier 2023 à 17 h.

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Béziers : l’Agglo veut faire de la ZAC de l’Hours un quartier d’affaires

L’entreprise Micka TP procède, depuis lundi, à la démolition d’un bâtiment d’habitations (Midi Libre)

4.8.2022 – Les destructions d’anciens bâtiments se succèdent sur l’avenue Wilson.

Un gros coup d’accélérateur a été mis sur la ZAC de l’Hours à Béziers. Depuis le début de l’année, en effet, les démolitions de vieux bâtiments s’enchaînent.

Début avril, c’est l’ancien magasin Médica Sud qui a été rasé, sur la gauche en remontant la rue François-Feynes. À la fin du mois de juin, c’est un autre édifice qui a subi les coups de la tractopelle, sur l’avenue Wilson, après la cité judiciaire.

Depuis ce lundi, sur le même secteur, c’est une maison d’habitations à l’angle de la rue du Maréchal-Thomas-Bugeaud et de l’avenue Wilson, que l’entreprise Micka TP démolit.

Réaliser une belle entrée de ville

“Tout cet espace va être rasé jusqu’au garage Renault. Un accord a été conclu entre Viaterra et les propriétaires du commerce Cavalthème, ce qui permet d’accélérer l’opération”, précisent les services de l’Agglo.

Pour cet important lot libéré, un appel à projets national doit être lancé dans les prochaines semaines pour un ensemble bureaux et commerces et “éventuellement des logements dans les étages supérieurs”. L’objectif est de réaliser “une belle entrée de ville” et de ne pas laisser ce terrain en friches trop longtemps, comme cela a été le cas par ailleurs.

“Il existe une demande pour des bureaux”

La volonté affichée de la collectivité est clairement “de créer un quartier d’affaires en lien avec la future plateforme multimodale de la gare SNCF. Il existe une demande pour des plateaux de bureaux”. Elle souhaite également que les professions libérales s’implantent en cœur de ville et estime qu’il y a suffisamment de programmes de logements sur cette ZAC.

En conséquence, les autres opérations en face du centre commercial du Polygone vont aussi aller dans ce sens.

Les bâtiments qui ont été détruits début avril sur la gauche de la rue François-Feynes, lorsque l’on a le centre commercial dans le dos, vont laisser la place à un programme privé commerces, bureaux et quelques habitations.

Lorsque l’ensemble sera construit, par une opération tiroir, “l’entreprise de location de véhicules Hertz s’installera dans ces locaux”. Son emprise actuelle, à droite de la rue François-Feynes, sera alors détruite pour laisser la place à une même opération commerces, bureaux et quelques habitations.

“Toutes les friches seront occupées jusqu’à l’école Edouard-Herriot”, assure les services de l’Agglo. La fin de cet immense chantier de la ZAC de l’Hours est prévue à l’horizon 2024-2025.

Socri : la passerelle avant les hôtels

Sur le terrain en friches en face du Polygone, sous la CPAM, la Socri a commencé les travaux d’une passerelle suspendue piétonne. Elle va relier l’avenue Wilson et le centre commercial du Polygone à la hauteur du magasin Zara. Les travaux sont en cours.

Il est également prévu que sur ce même terrain, la Socri construise “un ensemble hôtelier comprenant un deux-étoiles et un quatre-étoiles, les travaux devraient commencer avant la fin de l’année” selon les services de l’Agglo. Jointe par téléphone, la Socri a répondu à Midi Libre “qu’elle ne souhaitait pas communiquer pour le moment sur ce projet et que c’était la passerelle qui serait finie avant la fin de l’année”.

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A Béziers, au carrefour de l’Hours, on fait table rase du passé pour un vaste projet

L’ancien magasin Médica Sud démonté par la tractopelle, vendredi 15 avril 2022. (Midi Libre – Patrice Espinasse)

16.4.2022 – L’ancien magasin Médica Sud a été rasé ce vendredi 15 avril. Une simple étape dans l’ambitieux projet de ZAC porté par Viaterra à l’horizon 2024-2025 sur onze hectares et 180 000 m2 de plancher !

L’ancien magasin Médica Sud n’est plus. Vendredi 15 avril 2022, au matin, une tractopelle a détruit en quelques heures les façades de ce bâtiment stratégique du 1, rue François-Feynes, qui donne sur le carrefour de l’Hours, jadis lieu de vente et de location de matériel médico-chirurgical et plus anciennement encore local de France Pare-brise.

Une page s’est donc tournée et elle n’est pas anodine. À l’articulation du quartier de l’Hours et du début du centre-ville, le bâtiment jouait un rôle pivot. Il le retrouvera. Dans environ un an, un bâtiment de six étages flambant neuf lui succédera. Au rez-de-chaussée, il accueillera des activités commerciales et de services, voire de santé. Et, aux étages, des bureaux.

Viaterra dispose de toute la maîtrise foncière

Côté pratique, la rue François- Feynes va encore rester fermée à la circulation dans les prochaines semaines, le temps de refaire la voirie et d’améliorer la circulation des piétons et des véhicules. Le passage des piétons, lui, est maintenu.

Cette démolition s’inscrit dans le vaste projet de la Zone d’aménagement concertée de l’Hours, confiée à Viaterra (lire Midi Libre du 13 avril). La société d’aménagement a pour mission de mener à bien cet important aménagement urbain sur pas moins de onze hectares et 180 000 m2 de plancher ! “Nous disposons désormais de toute la maîtrise foncière. Les derniers lots sont en train de trouver preneurs pour achever toute cette ZAC. C’est un très joli projet”, assure Joël Daures, président de Viaterra.

À l’arrivée, c’est un ensemble ambitieux d’immeubles à vocation mixtes commerces, bureaux et logements qui verra le jour, à l’horizon 2024-2025 entre la cité judiciaire et l’école Edouard-Herriot et au-delà, autour du palais de justice, avec une passerelle vers l’avenue Wilson et le centre Polygone. Un quartier qui va connaître un profond changement.

Bientôt au tour de Hertz

Les tractopelles n’en ont pas fini avec le carrefour de l’Hours. Dans quelques mois, ce sera au tour de l’enseigne de location de véhicules Hertz, située entre le bâtiment rasé hier et la pharmacie du carrefour de l’Hours (qui demeurera là où elle est avec un probable relooking), d’être détruite. Des discussions sont engagées entre collectivités, Viaterra et les commerçants du quartier pour relocaliser les activités. L’enseigne Hertz pourrait être relogée tout près de son emplacement actuel.

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Béziers : la Zac de l’Hours en voie d’être totalement commercialisée

Un nouvel ensemble immobilier entre la cité judiciaire et l’école Edouard-Herriot (Midi Libre – Emmanuelle Boillot)

13.4.2022 – Les élus municipaux étaient réunis, lundi 11 avril au soir, en conseil dans la salle de l’hôtel de ville.

Le conseil municipal se tenait, lundi soir, dans la salle de l’hôtel de ville. Cinquante et un dossiers étaient à l’ordre du jour dont beaucoup concernaient la gestion courante d’une municipalité.

Des projets structurants

Les délibérations structurantes traitaient du Pôle d’échanges multimodal de la gare SNCF de Béziers centre, projet déjà présenté lors du conseil d’Agglo et de nouveaux aménagements sur la zone d’aménagement concerté (Zac) de l’Hours.

Les élus ont décidé d’agréer la cession par le concessionnaire Viaterra, pour 1 189 000 € HT, du lot C4.2 de 1 594 m2 à la société Imodeus Invest. Il se trouve entre la cité judiciaire et l’école Edouard-Herriot. Le promoteur toulousain doit édifier un immeuble de sept niveaux.

Les stationnements, pour environ quatre-vingt-dix places, seront positionnés en sous-sol et rez-de-chaussée. Ils seront accessibles depuis les rues Archimède et Newto. Il est prévu quelque soixante-quatre logements de qualités ciblés sur des propriétaires occupants.

“C’est un beau programme, c’est le terrain vague entre la cité judiciaire et l’école Edouard-Herriot, a précisé Robert Ménard. C’est important, parce que nous sommes quasiment en train de tout finir sur la Zac de l’Hours. Nous détruisons l’ancien magasin d’articles pour le cheval, nous construisons cet immeuble, puis la passerelle qui doit rejoindre l’avenue Wilson et le centre Polygone. À côté, les travaux de l’hôtel vont commencer. Après, nous aurons fini la totalité de l’Hours.”

Démolition d’anciens commerces à l’Hours

La démolition d’anciens bâtiments commerciaux de la rue François-Feynes, sur la Zac de l’Hours, à côté de l’agence Hertz, a débuté lundi. Selon la municipalité : “Il s’agit d’une première étape avant la construction d’un ensemble ambitieux d’immeubles à vocation mixtes, commerces, bureaux et logements.” La circulation piétonne est maintenue mais la circulation automobile est coupée dans la rue.

Première pierre en 2020

La première pierre du cheminement piétonnier entre l’avenue Wilson et le Polygone a été posée en février 2020. Depuis, c’est le calme plat. C’est la Socri, propriétaire du centre commercial qui assure la maîtrise d’ouvrage. Il part, côté avenue Wilson, sur l’îlot B, entre l’immeuble Ermengaud et la CPAM pour terminer sur une passerelle qui passera au-dessus du boulevard de Verdun, non loin du rond-point Neil-Alden-Armstrong. Ce passage sera accessible aux personnes à mobilité réduite, grâce à un ascenseur. Il sera agrémenté d’un éclairage led et végétalisé.

L’hôtel, lui, doit être édifié par la Socri, , toujours sur le même îlot. Là aussi, rien ne bouge pour l’instant. À l’origine, le projet devait être mené par la SARL Les Clés du Sud. L’agrément avait été voté en mars 2012. En septembre 2017, il a été retiré au profit de la Socri, également pour un projet d’hôtellerie.

Lors de ce conseil municipal, Robert Ménard avait déclaré : “À la fin de l’an dernier, on n’avait pas vu un quart d’un début de réalisation. Ils avaient du mal à trouver des partenaires. On s’est retourné vers la Socri, qui avait envisagé à un moment donné de faire ce projet-là. Et la Socri a fait une proposition qui nous a semblé viable, puisque c’est leur propre argent.”

Ventes de parcelles sur l’îlot B

Toujours sur la Zac de l’Hours, les élus municipaux ont autorisé la vente de deux parcelles par Viaterra sur l’îlot B, celui ou est implanté la CPAM. La première, d’une superficie de 297 m², est vendue à la société Logirys, propriétaire de la résidence senior et de la crèche en rez-de-chaussée.

Elle souhaite, sur ce terrain résiduel sans droit de construire, assurer la desserte viaire de son lot via une contre-allée ainsi que des stationnements privatifs. Le prix de vente a été converti en travaux d’aménagement réalisés par l’acquéreur rue du Tunnel.

La deuxième, d’une superficie de 167 m² et sans droit à construire, est mitoyenne de l’Ehpad géré par le Centre communal d’action sociale (CCAS), toujours rue du Tunnel. La parcelle servira de desserte et de parkings. Son prix de vente a également été converti en travaux d’aménagement rue du Tunnel.

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PROJET D’HÔTEL À LA ZAC DE L’HOURS : LE TRIBUNAL DONNE RAISON À LA MUNICIPALITÉ

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28.9.2017 – Lors de la dernière séance du conseil municipal, il a été question de la cession du Lot B6 de la ZAC de l’Hours (terrain à proximité de la nouvelle CPAM) à la SOCRI, société propriétaire du Polygone, en vue de la réalisation notamment d’un complexe hôtelier.

C’était sans compter sur une partie de l’opposition municipale qui, s’insurgeant de cette délibération, entendait contester le retrait de ce même agrément préalablement accordé à la société Les Clés du Sud en 2012.

Saisi d’une requête en référé par cette même société, le tribunal administratif de Montpellier a rendu une décision sans appel en faveur de la Ville. Le juge considère en effet que la société Les Clés du Sud “n’a jamais mis en œuvre ce permis [de construire]”, ajoutant que “la vente du terrain du projet est désormais impossible et qu’elle doit se faire au profit d’une autre société ; que, dans ces conditions, la société Les Clés du Sud ne peut se prévaloir d’une quelconque urgence à suspendre la décision en litige pour maintenir à son profit le bénéfice de sa promesse de vente initiale”.

Enfin, comme une réponse à l’opposition, qui évoquait les prétendus “risques financiers” que ferait prendre la Ville aux Biterrois avec ce changement de promoteur, le tribunal rétorque que “la société Les Clés du Sud ne démontre pas […] l’impact qu’aurait la décision en litige sur son bilan financier et l’atteinte à sa santé économique.”

La requête a donc logiquement été rejetée, donnant raison – sur la forme comme sur le fond – à la Ville de Béziers.

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Béziers : la loi compliquerait l’avancée du chantier du carrefour de l’Hours

Six projets immobiliers sont programmés sur l’îlot B du quartier de l’Hours. (Midi Libre – Pierre Saliba)

7.10.2014 – Clés du Sud, l’un des promoteurs des projets immobiliers du carrefour de l’Hours, dénonce “des lois, des normes complexes” qui ralentissent la concrétisation de l’îlot B.

Le Medef Béziers littoral ouest Hérault a présenté, dernièrement, ses propositions et projets pour la croissance et l’emploi, sous le titre de “1 million d’emplois, c’est possible”.

Pour ce faire, le président du syndicat du patronat du territoire, Fabien Portes, avait invité Nicolas Teisserenc-Bonestève, le patron du groupe Clés du Sud, venu illustrer les propos du président à travers des exemples locaux dans le secteur du bâtiment.

Ce promoteur, qui anime la commission du Medef, “Béziers, j’ai envie de vivre et d’investir ici”, s’occupe, avec d’autres partenaires, des projets immobiliers à naître dans le quartier du Polygone. Notamment celui de l’îlot B, face au centre commercial, au rond-point Niel-Amstrong (pont Noir). Sur les terrains en question sont prévus six immeubles. Clés du Sud, en partenariat avec les promoteurs JLV Promotion, Océanis, Emera, en développe cinq.

Deux résidences ont vu le jour

Pour l’instant, les résidences Quai Sud (57 logements avec commerces en rez-de-chaussée) et Ermengaud (55 logements avec commerces) ont vu le jour “car ces deux projets ont été commercialisés en connaissant les critères précis de la première loi Duflot”, indique Nicolas Teisserenc-Bonestève. Mais de rejoindre le président du Medef dans sa présentation du constat “d’un modèle économique et social français à réinventer, avec, entre autres, une loi qui doit donc désormais se concentrer sur la fixation d’un cadre général, se simplifier drastiquement (…)”.

Et d’illustrer son propos par l’exemple de l’îlot B 6 : “Le complexe hôtelier et étudiant (l’un des trois restants, soit 82 hébergements tourisme et 78 pour étudiants, avec un restaurant) est aujourd’hui bloqué car en pleine réadaptation aux dernières évolutions de la loi Duflot (loi Pinel), qui a modifié des critères fiscaux et normatifs.

Des normes qui dopent les prix

Comme par exemple ceux relatifs aux normes sismiques ou énergétiques. Toutes ces nouvelles normes compliquent les dossiers et dopent les prix. Conséquences : les prix commercialisés n’étant plus adaptés au marché, le rythme des ventes s’est ralenti et n’a pas permis au projet d’émerger. 15 M€ ralentis, c’est une centaine d’emplois non créés dans l’année !”.

Nicolas Teisserenc-Bonestève a tenu cependant à préciser qu’il n’est pas “contre la loi Duflot. Son objectif est louable. Ce sont la complexité des textes de lois et les allers-retours législatifs obligeant les professionnels à des réadaptations systématiques qui ne permettent pas aux particuliers comme aux professionnels de s’engager dans un projet immobilier”. En finir avec cette “instabilité législative”, n’est qu’un des axes de travail sur lequel se penche le Medef, qui propose d’autres thématiques comme une plus grande souplesse du code du travail, ou encore un allégement de la fiscalité des entreprises.

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Source :

http://projetsbiterrois.free.fr

https://www.midilibre.fr – Diane Petitmangin 26.9.2023 / Correspondant 3.5.2023 / Emmanuelle Boillot 15.11.2022 – 4.8.2022 – 13.4.2022 / Patrice Espinasse 16.4.2022 / Antonia Jimenez 7.10.2014

https://www.herault-tribune.com – 28.9.2017

http://www.bonjour-beziers.fr