Le Lycée Henri IV – Collège Royal (1598)

Un peu d’histoire

Le lycée que l’on découvre aujourd’hui semble tout récent, des murs d’à peine plus d’un siècle. Mais il est des pierres à l’intérieur, celles qui supportent la sculpture de Magrou, dans la Cour d’Honneur, qui pourraient témoigner d’une histoire longue de plus de 400 ans.

Fondé en 1594 par le souverain éponyme, le lycée Henri IV s’impose, dès sa création, comme un établissement scolaire d’excellence.

C’est, en effet, à la congrégation des Jésuites, les meilleurs pédagogues de l’époque, que le roi confie, en 1598, le soin d’éduquer la jeunesse biterroise.

Adossé aux remparts de la ville, dominant la plaine de l’Orb, largement ouvert vers les Cévennes et les Pyrénées, le collège des Jésuites n’en est pas moins tourné vers la ville et ses habitants, qui sont invités par exemple à assister aux offices dans la chapelle de l’établissement.

Certes, le collège connaît ensuite des temps plus troublés : les  Jésuites, interdits d’enseignement en Languedoc quittent Béziers dès 1762, avant d’être chassés du Royaume, et la succession est difficile.  Les  remous de la Révolution n’épargnent pas non plus l’établissement,  pas plus que les deux Guerres Mondiales – en 1914 les élèves sont  évacués et le lycée se transforme en hôpital, en 1944 les Allemands s’y installent. ..

Pourtant, jamais l’enseignement ne s’interrompt plus de quelques semaines sur ce site, et cette remarquable continuité a contribué à tisser des liens étroits entre la ville à son collège. “Henri IV” devient peu à peu un élément majeur du patrimoine biterrois.

Bien sûr, chaque génération a produit son lot de brillants élèves dont l’Histoire a retenu de nombreux noms : le sculpteur Jean Magrou ou le grand Résistant que fut Jean Moulin sont de ceux-là.

La très longue et riche histoire du lycée, les élèves et les professeurs qui l’ont fréquenté ont incontestablement fait de cet établissement prestigieux un lieu de mémoire.

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Si le souvenir de Jean Moulin s’est toujours incarné dans des images qui ont varié au fil des ans, il est fortement présent sur les lieux où il vécut.

Le 6 octobre 1946, une plaque était apposée au-dessus de l’entrée de la maison natale du héros, au 6, rue d’Alsace, à Béziers (Hérault) :

Ici Naquit le 20 juin 1899 Jean Moulin, Max, premier délégué du général de Gaulle en France, Fondateur et premier président du Conseil national de la Résistance arrêté par les Allemands, Mort pour la France.

Le même jour, une stèle était dévoilée dans la cour d’honneur du lycée Henri-IV de Béziers où il fit ses études. La municipalité a tenu d’autre part à honorer son héros en faisant édifier dans le jardin public dit Plateau des Poètes une statue due à Marcel Courbier. Par ailleurs, le musée des Beaux-Arts de la ville présente une importante collection des œuvres picturales de Jean Moulin que lui a léguée Laure Moulin.

Stèle érigée dans la cour d’honneur du lycée Henri IV à Béziers (Hérault)

Source : Extraits de Serge Barcellini, Passant souviens-toi ! Les lieux du souvenir de la Seconde Guerre mondiale en France, Serge Barcellini et Annette Wieviorka, Paris, Plon, 1995. – https://le-souvenir-francais.fr/

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27.5.2024 – Ce lundi 27 mai, en fin de matinée, l’ensemble des collégiens et des lycéens d’Henri-IV, au cœur de Béziers, étaient évacués sur le parvis de la cathédrale. Les alarmes ont en effet retenti en raison d’une alerte à la bombe.

Le périmètre a été bouclé par les forces de l’ordre. (Mélissa Alcoléa – Midi Libre)

Véhicules de la Police municipale et de la Police nationale barrent tous les accès à la cité scolaire Henri-IV, au cœur de Béziers, ce lundi 27 mai, en fin de matinée. Plus aucun élève n’est désormais à l’intérieur de l’établissement. Collégiens et lycéens ont en effet été évacués vers la cathédrale Saint-Nazaire à cause d’une alerte à la bombe.

“On s’est mis sous les tables”

Aux abords de l’établissement, seuls les lycéens se dispersent alors que les collégiens sont maintenus devant la cathédrale. “Notre prof a cru que c’était une intrusion, on est resté 20 minutes dans la classe, on s’est mis sous les tables, on a eu peur”, raconte Inès, en classe de Première générale, et désormais attablée en terrasse, à deux pas des halles, avec ses amis. “Puis une autre alarme a retenti, et on est sorti, les policiers nous attendaient”, poursuit la jeune fille.

Le périmètre a été bouclé par les forces de l’ordre. (Mélissa Alcoléa – Midi Libre)

Une intrusion ? La rumeur circule parmi les élèves. Alors que la brigade cynophile intervient pour inspecter la cité scolaire. La nouvelle tombe sur les téléphones : les cours de la journée sont tous annulés.

Les personnels de l’établissement restent mobilisés sur le parvis et aux abords du lycée pour diriger les parents venus chercher leurs enfants. Le périmètre de sécurité est maintenu.

Sollicités, la direction ainsi que le rectorat n’ont souhaité faire aucune communication sur les faits.

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Les enseignants du lycée Henri-IV, à Béziers, dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail

Enseignants et syndicats dénoncent la dégradation de l’école publique et des conditions de travail (Diane Petitmangin – Midi Libre)

1.2.2024 – La colère gronde au sein des personnels de l’Éducation nationale, à Béziers comme sur tout le territoire national. Ce jeudi 1er février, avant de partir manifester à Montpellier, les représentants des enseignants du lycée Henri-IV ont tenu à dénoncer “l’état de dégradation avancé des conditions de travail” dans leur établissement. Revue de détail.

L’un des axes forts de l’académie de Montpellier, actuellement, porte sur “L’égalité des chances”. Les enseignants du lycée Henri-IV, à Béziers, aimeraient bien le prendre au mot, ce principe. Au lieu de ça, ils en sont réduits à dénoncer les maux dont souffre l’établissement, qui devrait être confronté, à la rentrée 2024, à une baisse drastique de moyens.

Ce jeudi 1er février, avant d’aller manifester à Montpellier l’après-midi, à l’occasion du mouvement de grève national, les représentants des principaux syndicats ont tenu à dénoncer “le manque de moyens” et “la grande colère des personnels de l’Éducation nationale face à l’état de dégradation avancé de l’école publique et des conditions de travail”, relate Christophe Benoit, pour le Snes-FSU.

54 heures de dotation horaire en moins

Le nœud du problème, c’est la perte annoncée, en septembre prochain, de 54 heures de dotation. Ce qui signifie nécessité “de gérer la pénurie”, comme le souligne amèrement Christine Babic pour le Snalc, et d’opérer des choix dans les enseignements”. Les langues vivantes en pâtiront puisque, de fait, le dédoublement des classes en anglais (terminale) et en espagnol (1re) devrait être supprimé ; idem pour la spécialité “Maths expertes”. “On n’a plus de marge non plus pour tout ce qui est soutien ou orientation”.

Une grève plutôt bien suivie

Le mot d’ordre national d’appel à la grève, ce jeudi 1er février, a été plutôt bien suivi à la cité scolaire Henri-IV de Béziers. On comptabilisait environ 30 % de profs en grève au collège, 42 % de grévistes au lycée et 100 % parmi les AED (assistants d’éducation).

Sachant qu’un projet de fusion des AED avec les AESH (Accompagnant des élèves en situation de handicap) est à l’ordre du jour pour créer un nouveau métier, l’ARE (Assistant pour la réussite éducative). Une façon d’offrir un temps complet (39 h) aux AESH selon le ministère.

Une hérésie selon les syndicats, qui permettrait de gommer les spécificités de ces deux métiers. Eux réclament un vrai statut et une intégration à la fonction publique. AED et AESH, selon le Snes-FSU, perçoivent en moyenne 800 à 900 euros par mois pour 24 h de travail hebdomadaires et ont des contrats le plus souvent précaires.

“Il faut des moyens supplémentaires pour Henri-IV. Il n’y a aucune création de poste parmi les agents administratifs ou AED alors que les besoins s’accroissent par rapport à la détérioration du climat scolaire”, poursuit Christophe Benoit. Car tous mentionnent un IPS (Indice de position social) en chute libre, donc des élèves souvent en plus grande difficulté. “On a des problèmes de carte scolaire et on perd des élèves au profit de Jean-Moulin, ce qui accroît inutilement la concurrence entre établissements”, indique Christine Babic. “Et pour quelques dizaines d’élèves en moins, on perd beaucoup trop de moyens”, ajoute un de ses collègues. 

Conserver toutes les options

Non seulement, les enseignants veulent conserver toutes les options (langues vivantes ou anciennes, arts plastiques, musique…) “car c’est une plus-value pour les familles qui n’ont que l’école pour élargir l’horizon de leurs enfants”, mais aussi baisser les effectifs par classe. “En France, on a les classes les plus chargées d’Europe et les enseignants les moins bien payés”. Car en 2024, il n’y aura pas d’augmentation des salaires puisqu’il n’y aura pas de revalorisation du point d’indice. À l’heure où l’Éducation nationale peine à susciter des vocations et à embaucher, on est tenté de dire “Peut mieux faire…”

Additionnant les différentes (et incessantes) réformes passées (réforme du bac), en cours (instauration de groupes de niveau en 6e et 5e) ou à venir (fusion des AED et AESH), “pas assez réfléchies, pas abouties ou cadrées”, le constat pour les enseignants et syndicats est sans appel: “L’école publique va mal et la situation est explosive”.

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Le collège Henri IV ouvre une classe de danse à horaires aménagés

22.4.2022 Ce projet commun entre l’établissement et le conservatoire Béziers Méditerranée est prévu pour la rentrée de septembre 2022. Les inscriptions aux tests sont ouvertes.

C’est une nouveauté à Béziers : le collège Henri IV proposera, à partir de septembre, une classe à horaires aménagés (CHAD) danse pour les élèves entrant en 6e. “Un dispositif Éducation nationale que nous menons en partenariat avec le conservatoire Béziers Méditerranée”, précise Karine Sabah, la principale adjointe de l’établissement biterrois.

Au conservatoire

De façon pratique, le groupe d’élèves (une classe de 25 est attendue), ira suivre, deux après-midi par semaine, des séances de pratique de danse (classique, contemporaine), et une formation musicale danseur au conservatoire d’Agglo.

Les cours seront assurés par l’équipe pédagogique du conservatoire, dans le studio Marie-Claude Piétragalla. Les élèves suivront également des séances au collège, dans le cadre d’un cours spécifique orienté sur la construction chorégraphique mené par leur professeur d’EPS. “Bien entendu, l’emploi du temps de la classe est aménagé en tenant compte de ces deux après-midi”, ajoute Jean-Philippe Papineau, le proviseur de la cité scolaire. Les élèves auront par exemple deux heures de sport au collège au lieu des quatre que suivent les autres 6e ; ils n’auront pas non plus de cours de musique puisque celle-ci sera enseignée au conservatoire.

Développer la culture et les arts

“L’objectif de la CHAD Danse est de développer la culture et les arts au sein de l’établissement, et permettre, aux élèves qui souhaitent mener de front une pratique de la danse en parallèle avec leur scolarité, de le faire”, explique Karine Sabah. “L’accueil en CHAD se fait donc à partir de la 6e, pour se poursuivre jusqu’en 3e, fait remarquer Frédéric Guéry, le directeur du conservatoire.

Tout élève inscrit au conservatoire peut postuler auprès du collège Henri IV. L’admission s’effectue après une évaluation d’aptitude et un entretien sur la motivation.” À l’issue de ce test, un avis favorable est prononcé par la commission mixte collège et conservatoire. “Notre projet, poursuit la principale adjointe, est d’ouvrir une option danse, voire un enseignement de spécialité danse, quand la première promotion arrivera au lycée, soit dans quatre ans.”

Le collège biterrois ouvre également, à la rentrée prochaine, en 6e, l’option français, langues anciennes latin-grec.

Les inscriptions sont ouvertes

Les inscriptions à la CHAD danse sont ouvertes. Les élèves intéressés peuvent contacter le collège.

Plus d’infos : 04 67 49 10 46.

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Béziers : l’élève qui avait cassé le nez de son professeur à Henri IV a été relaxé

Le tribunal aurait considéré que le lycéen a agi dans le cadre de la légitime défense (Midi Libre – Pierre Saliba)

4.6.2021 – Le 16 décembre 2019, une bagarre éclatait dans une classe de Français du lycée Henri IV de Béziers.

Un professeur ressortait de là avec le nez cassé et un élève était poursuivi pour des faits de violence et mis en examen le 15 octobre 2020.

Le 5 octobre 2020, le professeur de Français était condamné, lors d’une audience de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, à 500 € d’amende avec sursis pour avoir mis deux gifles à l’élève qui l’avait frappé.

Lors de l’audience qui s’est déroulée ce mercredi 2 juin devant le tribunal pour enfant de Béziers, le lycéen a été relaxé des fins de la poursuite.

L’enquête menée a démontré que le professeur n’aurait pas mis deux gifles, mais une série de quatre coups de poing sur l’élève. Ce dernier, en se relevant et pour se sortir de l’emprise de son professeur avait porté un coup lui cassant le nez.Publicité

L’ensemble des élèves ont confirmé que le mis en cause était dissipé, perturbateur et insolent, mais que le professeur avait frappé le premier.

Sévèrement frappé

Des photos du visage tuméfié de l’élève sont venues étayer le fait que le jeune avait été sévèrement frappé. Tout ceci étant appuyé par un certificat médical expliquant que deux gifles ne pouvaient être à l’origine de telles blessures.

Dès le début de l’enquête le jeune avait reconnu qu’il était insolent. Mais il avait toujours nié être à l’origine des coups. Selon nos informations, le tribunal pour enfant aurait considéré que le lycéen a agi dans le cadre de la légitime défense. Qu’il n’a fait que répondre proportionnellement aux coups reçus.

“J’ai plaidé la légitime défense. Mon client a reconnu un coup, son insolence et a présenté ses excuses. Son professeur a admis avoir frappé l’élève en premier”, a confirmé Me Grégoire Mercier qui défendait le lycéen et qui n’a pas souhaité en dire plus.

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11.3.2020 Ce mercredi 11 mars, le plasticien biterrois, connu pour ses pochoirs de Jean Moulin sur les murs publics accompagnés de la phrase “Créer c’est résister”, a décoré un mur du lycée Henri-IV de Béziers de figures féminines historiques du militantisme et de la Résistance.  

Effervescence ce mercredi 11 mars, de 11 h à midi, au lycée Henri-IV de Béziers. L’artiste Pierre Marquès, bombe de peinture à la main, réalisait une performance, en direct, devant tous les élèves.

Sur le mur du passage entre la cour du collège et celle du lycée, des visages prenaient vie peu à peu, dessinées au pochoir négatif (l’œuvre est le vide laissé par la forme). Des visages de femmes, figures historiques du militantisme et de la Résistance. Comme Sara Berenguer, née le 1er janvier 1919 à Barcelone et morte le 8 juin 2010 à Montady, une militante anarcho-syndicaliste et féministe libertaire espagnole, active dans l’organisation féminine libertaire Mujeres Libres. Son fils, Germinal, était d’ailleurs présent ce mercredi, avec son épouse Carmen.

Ou encore Simone Veil, Louise Michel, Geneviève De-Gaulle Antonios, Neus Catala, Gilberte Brossolette, Lucie Aubrac, Lise London et Germaine Tillion.

Et bien sûr, le portrait, toujours au pochoir, si connu dans le Biterrois, et notamment à Béziers : celui de Jean Moulin, accompagné de la phrase “Créer, c’est résister”.

Conférences, ateliers, performances

“Cette performance est la finalisation d’un travail de conférences et d’ateliers sur le street art, mené par les élèves de 3e du collège et les lycéens option Arts plastiques” sous l’égide, entre autres, du professeur d’arts plastiques Nicolas Turbet, a précisé Karine Sabah, principale adjointe.

L’action entre dans le cadre d’un grand projet intitulé “Laissons les parler”, sur la mémoire et la trace historiques, mené par la direction de la cohésion sociale de l’Agglo de Béziers, en partenariat avec la MJC, la FCCM et la Colonie espagnole, financé en grande partie par la Drac Occitanie.

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24.10.2019 Une partie du mur extérieur du collège-lycée Henri-IV, à Béziers, s’est effondrée sur le boulevard d’Angleterre, dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 octobre 2019 à cause des fortes pluies.

Un trou béant, apparu dans la nuit à la suite des fortes intempéries. Une partie du mur extérieur du collège-lycée Henri-IV, à Béziers, s’est effondrée sur le boulevard d’Angleterre, dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 octobre. L’effondrement a été causé par une importante rétention d’eau dans la cour du collège.

Des voies d’eau conséquentes

Trois véhicules, stationnés face au mur de soutènement en pierres, sur le boulevard d’Angleterre, ont été endommagés. La partie basse de cet axe a été coupée à la circulation. Des voies d’eau conséquentes se sont formées sur la chaussée au petit matin.

Les forces de l’ordre et les services de la Ville ont rapidement mis tout en œuvre pour sécuriser le périmètre. Après le déblaiement de la chaussée et l’enlèvement des véhicules stationnés, en fin de matinée, le conseiller régional communiste Nicolas Cossange est venu constater l’ampleur des dégâts, en compagnie du conseiller municipal d’opposition Pascal Resplandy.

Il a tenu à saluer la réactivité des services du lycée et de la Région, qui ont donné l’alerte aux alentours de 5 h du matin. “Toutes les dispositions vont être prises pour déblayer et mettre l’édifice en sécurité, afin de réaliser l’intégralité des sondages et vérifier si, au 4 novembre, l’établissement sera en capacité d’ouvrir ou non”, a déclaré Nicolas Cossange.

La rentrée du 4 novembre en suspens

Les vérifications, qui concerneront la partie du mur derrière la cour du collège, d’une longueur de 16 mètres, débuteront une fois le déblaiement des gravats entièrement terminé. Celles-ci seront rapides, et l’expert devrait rendre ses conclusions bien avant la rentrée, a assuré le conseiller régional. “La Région fera alors tous les travaux nécessaires, a-t-il ajouté. Nous sommes dans le vieux Béziers, on parle ici de bâtis très anciens. Ce mur n’est pas tout jeune, mais nous n’avions pas eu connaissance d’alertes, précédemment. Heureusement, il n’y a pas eu de blessé'”.

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Béziers : les lycéens sont descendus dans la rue pour obtenir des bus

La manifestation a débuté par un rassemblement devant le lycée – DR

10.10.2014 – Les élèves d’Henri IV ont manifesté vendredi.

Loin d’être une simple promenade de santé, le rassemblement, organisé ce vendredi matin devant le lycée Henri IV, s’est poursuivi par une manifestation spontanée. Celle-ci a pris la forme d’une marche improvisée à laquelle quelque centaines de lycéens ont participé. Un tour de ville remarqué (via la mairie, le lycée de La Trinité, l’Hôtel du département et le lycée Jean Moulin – NDLR) qui leur aura permis d’exprimer publiquement leur mécontentement. En cause, une pénurie de bus censés assurer les liaisons entre leur lycée et les installations sportives.

Contact avec Hérault Transports

Dans la journée, le proviseur de l’établissement, Christophe Berlatier, devait rencontrer les services régionaux de l’éducation. Une rencontre, prévue de longue date, qui a été l’occasion d’évoquer cette situation. Selon le proviseur, le dossier semble avancer : “Le conseil régional est tout à fait prêt à aider financièrement pour que se résolve ce problème. Je leur ai expliqué que notre souci, c’était l’absence de compagnie capable de répondre, rapporte Christophe Berlatier, qui ajoute : ils vont prendre l’attache d’Hérault transports qui connaît le potentiel de compagnies pour nous aider à résoudre ce problème. Hérault transports, grâce à ses ressources, devrait pouvoir nous aiguiller vers des gens capables de répondre à la commande. Des compagnies de bus, qui, peut-être, ne sont pas sur le Biterrois, mais pourraient être intéressées par ce marché…”.

Augmentation prévue des effectifs

Outre la direction de l’établissement, face à une situation qui perdure depuis la rentrée scolaire, professeurs et élèves sont aussi dans l’attente de solutions rapides. Christophe Benoît, professeur au lycée Henri IV (syndicat SNES/FSU), s’impatiente : “(avec cette situation) on crée de l’absentéisme. Il faut des réponses immédiates et précises à ce que l’on demande.” Des attentes d’autant plus prégnantes que la situation pourrait bien se compliquer, l’an prochain, avec l’augmentation prévue des effectifs du lycée de Sérignan. Le lycée March Bloch devrait en effet ouvrir des classes de terminales et de BTS à la rentrée de septembre 2015.

Christophe Berlatier anticipe : “Si le point de départ (de ce problème NDLR), c’est la montée en puissance de Sérignan, l’année prochaine ça se posera de façon cruciale. On a intérêt à dialoguer entre différents protagonistes pour voir, de façon systémique, comment on répond aux besoins qui existent sur le Biterrois.”

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Source :

http://www.lyc-henriiv-beziers.ac-montpellier.fr

http://www.midilibre.fr Mélissa Alcoléa 27.5.2024 – Diane Petitmangin 1.2.2024 – Antonia Jimenez 22.4.2022 – Jean-Pierre Amarger 4.6.2021 – 11.3.2020 / 24.10.2019 – Jérôme Mouillot 10.10.2014