






AVENIR SPORTIF BÉZIERS
Couleurs: rouge et bleu
Stade: Raoul Barrière – 18.000 places
Avenue des Olympiades
34500 Béziers
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Stade: Parc des Sports de Sauclières
Stade De Sauclières – 12.000 places
BP 112
34502 BEZIERS Cedex
Tél.: 04 67 62 14 24
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La naissance de Sauclières

Béziers au crépuscule du XIXe siècle. L’Angleterre et ses jeux sont encore loin. Ici, on pratique encore la barette, variation locale de la soule. C’est par des lycéens que se fera la transition entre le jeu du Docteur Tissié et le rugby. En 1903, une première équipe est formée autour du Football-Club Biterrois. Puis, c’est le Sporting Club Biterrois et le Midi Athletic Club qui s’unissent en 1911 pour former l’Association Sportive Biterroise. On retrouve autour du nouveau club Louis Viennet et Jules Cadenat, qui auront un impact décisif sur la vie du club.

C’est un terrain coincé entre les bords de l’Orb et le canal du Midi qui fera office à partir de 1913 de stade pour la nouvelle société. Là, à Sauclières, on aménage un terrain d’honneur pour les rugbymen, mais aussi un terrain annexe équipé d’une piste d’athlétisme et quelques courts de tennis. L’ASB est pensé comme un club omnisports, même si le rugby éclipse bientôt les autres sections.
Sur une initiative de Louis Viennet et de Jules Cadenat, de retour de Paris où il connut une brève carrière internationale au sein du SCUF, l’ASB rachète le terrain des Sauclières en 1920. 200000 francs (30490 €) sont nécessaires à l’opération. On les trouvera. Louis Viennet participe ainsi à hauteur de 20000 francs (3049€). Mieux même, les anciennes tribunes en bois du concours hippique sont également rachetées.
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Les dettes, son avenir, le projet de l’ASB : le président Gérard Rocquet livre ses vérités

Gérard Rocquet (à gauche) ne ferme pas la porte à un départ. (ASB FOOT)
6.8.2023 – La situation financière, son avenir à la tête du club ou encore les perspectives de la saison prochaine. Gérard Rocquet, président de l’ASB, se confie après la rétrogradation administrative en Régional 1.
Un club endetté
Brillant sur le terrain avec une montée assurée à l’issue d’une grosse saison, c’est en coulisses que l’ASB a perdu gros ces derniers mois. La faute à une situation financière très difficile et symbolisée par un endettement de plusieurs centaines de milliers d’euros (835.000 € dans le compte rendu de la DNCG que Midi Libre avait pu se procurer NDLR).

“Le contexte est compliqué, c’est certain, mais des dettes, il y en avait en réalité pour 400.000 € et non plus de 800.000 € comme j’ai pu lire dans la presse, dans la mesure où il faut prendre en compte les PGE (à hauteur de 303.000 € NDLR) qui se remboursent sur plusieurs années, a tenu à préciser le président Gérard Rocquet. Sans compter qu’au moment de l’arrêt des comptes, le tournoi n’était pas encore passé et qu’aujourd’hui, les finances du club sont dans une situation plus favorable. Si je fais le bilan, il nous manquait 400.000 € pour monter en National 2 et 200.000 € pour nous maintenir en National 3.”
Une somme que Ludovic Liron, ancien joueur professionnel devenu promoteur immobilier, était censé apporter en tant que nouvel actionnaire. Selon nos informations, la mairie de Béziers a également été sollicitée, sans résultat, pour aider le club à se maintenir en National 3.
Un lourd passif
Si le rêve s’est transformé en cauchemar ces dernières semaines avec l’interdiction de monter en National 2, puis la rétrogradation administrative en Régional 1, la descente aux enfers du club remonte déjà à plusieurs années. “Quand je reprends la genèse de l’histoire, nous en revenons toujours à la même chose. Personne ne nous a fait de cadeaux en Ligue 2. Pour donner un exemple très concret, on ne nous a donné que la moitié de la Licence Club car sur 72 caméras de surveillance, il en manquait une sur un parking au fond du stade. Comme elle n’y était pas au 30 août, nous n’avons pas récupéré la somme de 450.000 € qui nous a manqué cette saison. Sans oublier également les 450.000 € de la perte du statut professionnel et les travaux du stade qui ont pesé sur notre budget, regrette le président Rocquet. Sans vouloir chercher d’excuses, avec l’argent que nous devrions normalement avoir, nous n’aurions pas connu toutes ces difficultés.”
Des changements

Depuis maintenant plusieurs semaines et ce nouvel épisode tragique dans l’histoire du club, nombreuses sont les voix à demander le départ de la direction pour laisser place à un nouveau projet. “Qu’ils viennent avec des investisseurs. Vous savez, les Australiens qui sont allés à Canet-en-Roussillon m’avaient également contacté pour reprendre le club. J’avais senti qu’il y avait un loup et vu ce qu’il s’est passé, je crois avoir eu raison de douter. Je ne veux pas donner le club à n’importe qui, mais ma porte est ouverte. C’est d’ailleurs ce que je voulais faire avec Ludovic Liron, qui devait prendre la relève. Aujourd’hui, je reste pour essayer de remettre de l’ordre au niveau financier et être attractif pour un potentiel repreneur, explique le président biterrois.. Ce n’est pas facile à vivre. Avec tout ce qu’il s’est passé ces dernières années, je me demande si je n’ai pas été envoûté. J’ai bien conscience que nous n’avons pas tout fait bien et que des erreurs ont pu être commises, mais il ne faut pas oublier tout ce qui a été fait et ce que nous avons dû subir.”
Dépôt de bilan
Si le dépôt de bilan aurait pu être une solution avec un nouveau départ en Régional 3, cette possibilité n’a jamais été étudiée par le président biterrois. “Je n’ai jamais lâché, je me suis toujours battu pour mes entreprises et ne laisser personne sur le carreau. Je n’ai pas fait tout cela pour rien, cette hypothèse n’était même pas dans mes plans.”
La saison prochaine
Désormais relégué à l’échelon régional, un niveau qu’il n’avait plus connu depuis plus de quinze ans, l’ASB n’aura pas le choix et devra très vite rebondir. “Nous avons prévu d’organiser encore plus de tournois pour faire de nouvelles rentrées financières. Beaucoup disent que nous ne faisons rien, mais c’est faux. Je me suis battu jusqu’au bout et je continuerai à me battre pour faire remonter le club, clame le président. Nous allons nous appuyer sur nos jeunes et monter une équipe qui tient la route pour repartir de l’avant et voir l’avenir avec ambition.”
En espérant pour le club et ses supporters qu’il ne soit pas déjà trop tard.
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Jadis

L’Association Sportive de Béziers est un ancien club français de football basé à Béziers. fondé en octobre 1911.Sous le nom de Stade Olympien Biterrois et qui cesse ses activités en 1990.
Malgré une brève apparition en Division 2 en 1934, ce n’est qu’après la Seconde Guerre Mondiale que le club biterrois va se faire connaître.



Du 22 mai 1955 au 18 septembre 1957 les footballeurs biterrois restent invaincus à Sauclières durant 45 rencontres consécutives. Une performance qui ouvre à la section les portes de la première division. L’ASB sera relégué immédiatement. Pour cette unique saison en D1, Sauclières affichera ainsi une affluence moyenne de plus de 7500 spectateurs.



Mais le football biterrois ne sera jamais en mesure de rivaliser réellement avec les rugbymen de l’ASB. La section est de plus en plus souvent conviée à pratiquer sur le terrain annexe ou au Stade de la Présidente à l’entrée de la ville. Les véritables amateurs du football se font rares, très rares, sur les bords de l’Orb. Pour la dernière rencontre de la saison 1972-1973, ils ne sont ainsi que 18 spectateurs payants à se donner rendez-vous aux guichets du Stade de la Présidente.
Le club va alors stagner en Division 2 avec quelques écarts vite rattrapés en 1970 et en 1973 jusqu’à son effondrement sportif et financier qui débute en 1986 pour se terminer par la liquidation du club en 1990.

Le présent

L’Avenir sportif Béziers est un club français de football basé à Béziers et fondé en 2007 par la fusion de l’Avenir sportif Saint-Chinian, du Football Club Béziers Méditerranée et du Béziers-Méditerranée Football Cheminots.

Le club évolue en Ligue 2 lors de la saison 2018-2019 après avoir fini deuxième de National en 2018. Néanmoins, le club biterrois retourne en National un an plus tard après avoir terminé à la 19e place du championnat de ligue 2.
Le club héraultais, présidé par Gérard Rocquet, évolue depuis l’obtention du statut professionnel au Stade de la Méditerranée, renommé en stade Raoul Barrière en 2019, qu’il partage avec le club local de rugby à XV. Il évoluait auparavant au Parc des Sports de Sauclières..

Le stade de Sauclières reste l’antre mythique des supporters nostalgiques de l’AS Béziers. Les plus fidèles se souviennent encore le 11 mai 2018 où l’ASB s’offert le plus bel exploit de sa jeune histoire en décrochant la montée en Ligue 2. Cependant plusieurs raisons font qu’il est impossible d’imaginer un retour à Sauclières.
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ASBH : l’Association développe son centre de formation avec un nouveau campus de 1 000 m²
9.12.2022 Sur l’un des terrains annexes du stade Raoul-Barrière, l’ASBH Association implantera, d’ici un an, un nouveau campus divisé en trois espaces : sportif, scolaire et centre de loisirs.
“Il fallait passer un cap, tourner une page.” Par ces mots, prononcés avec une certaine fierté, Christophe Chollet, directeur de l’ASBH Association, lance le projet de son campus, intitulé “Aquì Campus”.
La première pierre devrait être posée d’ici le mois de février. De quoi espérer faire entrer le centre de formation de l’ASBH dans une autre dimension. “Notre objectif est de valoriser notre formation pour attirer des jeunes joueurs et conserver les plus prometteurs déjà présents”, développe Christophe Chollet.
Pour ce faire, sur l’un des terrains annexes de Raoul-Barrière octroyé par la Ville de Béziers, l’ASBH Association sortira de terre un campus de 1 000 m². Il sera divisé en trois espaces : la formation sportive et de préparation physique avec une salle de musculation notamment, l’espace scolaire avec deux salles de classe et un espace informatique, ainsi qu’une salle de vie et d’activités pour répondre aux besoins du centre de loisirs.

L’IMSB sur le même terrain
“Cela répond à nos trois projets, à savoir l’accompagnement sportif, scolaire et social, détaille le directeur de l’ASBH Association. Puis nous avons voulu porter ce projet pour continuer à promouvoir la pratique sportive sur la grande couronne biterroise.”
Car, sur ce même terrain annexe de près de 3 000 m², s’installera un deuxième bâtiment : celui de l’Institut des métiers du sport biterrois (IMSB). “Ce sera un centre d’apprentissage qui permettra de passer des brevets de sport, rapporte Christophe Chollet. Le tout, en collaboration entre les trois entités sportives de Béziers : le rugby avec l’ASBH, le foot et l’ASB ainsi que les Béziers Angels.”
Le projet dans sa globalité devrait être livré entre la fin d’année 2023 et début 2024.Une cagnotte en ligne a été ouverte pour soutenir le projet.
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Le stade de Sauclières reste l’antre mythique des supporters nostalgiques de l’AS Béziers

Certains supporters voudraient voir les Biterrois revenir dans leur antre de Sauclières (Midi Libre – Pierre Saliba)
12.2.2020 – Depuis plusieurs semaines, certains supporters de l’ASB réclament le retour de leur équipe à Sauclières. Une hypothèse qui paraît aujourd’hui bien difficile à imaginer.
Les plus fidèles se souviennent encore de cette incroyable soirée du 11 mai 2018, de cette date restée à jamais gravée dans la légende du football et du sport biterrois. Ce soir-là, pour la dernière journée du cru 2017-2018, l’ASB s’était offert le plus bel exploit de sa jeune histoire en décrochant la montée en Ligue 2, devant des milliers de personnes venues garnir les travées de Sauclières.
Un an et demi plus tard, les choses ont bien changé au bord de l’Orb. Si le Parc des sports continue d’accueillir quotidiennement les entraînements de l’équipe première, les matches officiels se déroulent désormais à quelques kilomètres, sur le pré de Raoul-Barrière. Une situation que regrettent bon nombre de supporters du club, nostalgiques d’un temps que les moins de vingt ans risquent de ne plus connaître.

L’impossible retour
Et pour cause, plusieurs raisons font qu’il est aujourd’hui très difficile, si ce n’est impossible, d’imaginer un retour à Sauclières. La première est bien entendu liée aux travaux effectués en fin de saison dernière à Raoul-Barrière. Les investissements y ont en effet été importants et symbolisés par la mise en place d’une pelouse hybride, censée permettre à l’ASBH et à l’ASB de jouer dans d’excellentes conditions tout au long de l’année.Publicité
Une situation bien éloignée de celle de la saison dernière, où les problèmes de pelouse avaient causé bon nombre de tracas et maux de tête aux dirigeants biterrois et jardiniers de la ville. Au-delà de ce seul enjeu, les conditions d’accueil des partenaires sont forcément très différentes entre les deux stades. Quand le club house de Sauclières fait office de salon commun pour tous les partenaires, Raoul-Barrière est équipé de plusieurs salles de réception et loges dédiées aux sponsors du club.

Dans un milieu où la dimension économique est toujours plus importante, il paraît bien difficile d’imaginer l’ASB se priver de telles infrastructures, et donc de rentrées financières. Et pourtant, il faut bien avouer que l’ambiance marque une réelle différence entre les deux enceintes. Il y a quelques semaines, lors du dernier succès biterrois à domicile (le match avait été délocalisé car l’ASBH jouait à domicile), Sauclières s’était enflammé pour redevenir, le temps de quelques minutes, le mini-chaudron qui a fait toute sa renommée.
Nous nous sentons à la maison à Sauclières, c’est là que l’on s’entraîne
Face à cela, difficile pour Raoul-Barrière de rivaliser avec ses 18 000 places, quand à peine quelques centaines de supporters garnissent à chaque match les travées du stade. Assurément, l’un des seuls mais précieux atouts de la mythique antre biterroise, dont le charme et l’authenticité manquent à certains.
“Nous nous sentons à la maison à Sauclières, c’est là que l’on s’entraîne. Et puis, nous y avons vécu de très beaux moments, reconnaît Magno Novaes, l’un des joueurs historiques de l’ASB. Il faut néanmoins reconnaître que les conditions de travail sont bien meilleures à Raoul-Barrière. Je pense aux vestiaires, à la pelouse, à tout l’environnement autour. Malheureusement, c’est également beaucoup plus confortable pour les adversaires. Quand des équipes viennent chez nous, c’est un cadre de L2 ou de L1. Tout est très différent à Sauclières.”
Plus globalement, ce débat symbolise parfaitement les diverses trajectoires qui pourront être celles de l’ASB dans les prochaines années. Quand certains sont davantage attirés par un retour aux sources, d’autres souhaiteraient retrouver au plus vite le monde professionnel et toutes ces caractéristiques.
Deux visions très opposées pour un seul et même destin.
Mauvaise opération pour l’équipe
Portée par deux succès consécutifs et un nul sur ses trois derniers matches, la réserve de l’ASB s’est inclinée, samedi en fin de journée, pour la 15e journée de championnat. Sur leur pelouse de Sauclières, les joueurs de Franck Histilloles et Antoine Bothorel ont manqué d’efficacité et craqué à deux reprises face à l’USS Aigues-Mortes. Une défaite synonyme de très mauvaise opération dans la bataille pour le maintien, les Gardois de l’USSA étant également concernés par cette lutte de bas de tableau.
Désormais relégués en douzième position et dépassés par leur adversaire du week-end, les Biterrois sont de retour dans la zone rouge, en compagnie du Rodeo FC et Auch, tous deux relégués à cinq longueurs. Dès samedi, la réserve de l’ASB retrouvera les terrains avec la réception du Canet Roussillon FC, leader de la poule. Un rendez-vous qui s’annonce difficile sur le papier, même si les jeunes biterrois étaient allés décrocher un bon match nul à l’aller, émaillé même de quelques regrets avec une égalisation catalane à la toute dernière seconde. Coup d’envoi samedi (20 h) à Sauclières.

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http://www.midilibre.fr (Paul-Roch Bruneton 9.12.2022 / Bérenger Tournier 6.8.2023-12.2.2020)
http://www.surlatouche.fr – 21.4.2019