Gare

Adresse: 14bis boulevard de Verdun – 34500 Béziers

Contact liO TER Occitanie. 0800 31 31 31 (service et appel gratuits)

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19.1.2024 – Le TGV a transporté 122 millions de voyageurs en 2023, un niveau encore jamais atteint et en progression de 4% par rapport à 2022, selon des chiffres annoncés ce vendredi 19 janvier.

La grande vitesse n’est pas la seule à surfer sur l’emballement pour le transport ferroviaire: les trains régionaux progressent aussi de 8%. Par rapport à l’avant-Covid, la fréquentation dans les TER a bondi de 21% avec des pics dans certaines régions, comme en Occitanie, où le nombre de voyageurs a augmenté de 40% en quatre ans. “On est bien à l’âge d’or du train. On est en train de construire un cercle vertueux du ferroviaire”, s’est réjoui le PDG de la compagnie SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet.

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5.2.2024 – La SNCF a présenté ce lundi 5 février 2024 les grands chantiers et projets prévus cette année en Occitanie. Pour répondre aux besoins de ses 220000 voyageurs quotidiens, le groupe va, avec l’État et la région Occitanie, investir plus de 600 millions d’euros dans ses gares et son réseau.

Avec ses 2 600 km de voies ferrées, la SNCF voit passer chaque année 80 millions de voyageurs dans ses près de 800 trains qui circulent en Occitanie. Pour continuer sur cette bonne dynamique, l’État, la région Occitanie et la SNCF ont prévu d’investir 555 millions d’euros pour la régénération et le développement du réseau ferré et 62 millions d’euros pour la modernisation des gares.

Des chantiers d’envergure sur les rails

Pour améliorer la performance de son réseau en Occitanie, la SNCF va entreprendre cette année pas moins de 70 chantiers. Certains nécessiteront l’utilisation de moyens lourds comme des trains usines.

D’autres opérations majeures comme le renouvellement des voies, la régénération de tunnels et de ponts ferroviaires, et autres travaux de signalisation sont prévus sur le “H” lozérien, le train jaune, ou encore sur les lignes du nord est toulousain.

Pour mener à bien ces différents travaux, la SNCF va réemployer, comme à son habitude, une partie de ses matériaux. En 2023-2024, elle prévoit en effet de réutiliser pour ses nouveaux chantiers, plus de 80 kilomètres de rails, 10000 tonnes de ballast et 80000 traverses en béton. Cela représentera une économie de 20000 tonnes de CO2, l’équivalent des émissions annuelles d’une ville de 1500 habitants.

Des gares de plus en plus accessibles

La mise en accessibilité des gares pour les personnes en situation de handicap est l’autre enjeu prioritaire pour la SNCF. En 2024, huit chantiers seront ainsi livrés et sept nouveaux projets seront lancés dans les gares de Carcassonne, Carmaux, Latour de Carol, Montauban, Nîmes, Perpignan et Saint-Agne. 

La gare de Béziers a, de son côté, entamé ’importants travaux depuis septembre 2023. Elle sera dotée début 2026 d’une passerelle “ville-ville” enjambant les voies ferrées, d’un nouveau parking, de quais et d’un passage souterrain mis aux normes d’accessibilité, et d’une gare routière. Un chantier à plus de 47 millions d’euros.

Et pour encourager les mobilités propres, un “plan vélo” porté par l’État et la région Occitanie a été lancé. 73 gares d’Occitanie disposeront ainsi de places de vélos sécurisées d’ici la fin du mois de mars. Elles seront toutes équipées soit de box, soit d’arceaux et seront toutes pourvues d’un système de vidéo surveillance.

Enfin pour renforcer l’attractivité des gares et dynamiser ces lieux de passage, la SNCF soutient l’implantation de commerces ou d’activités. Restaurants, cafés, atelier d’artisans, société de taxis… treize projets ont déjà vu le jour. Six autres sont prévus cette année.

Source : http://www.ladepeche.fr 19.1.2024 / 5.2.2024

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Quarante-huit heures sans train à Béziers pour installer la passerelle de la future gare multimodale

1.11.2024 – Une intervention exceptionnelle a débuté ce vendredi 1er novembre en gare de Béziers. Une passerelle de 90 mètres a été installée au dessus des voies SNCF. Des moyens de levage hors normes ont été mobilisés. La circulation des trains est suspendue jusqu’à ce dimanche 13h entre Sète et Narbonne.

Une partie de la passerelle au dessus des voies SNCF à la gare de Béziers
Une partie de la passerelle au dessus des voies SNCF à la gare de Béziers © Radio France – Stéfane Pocher

Les travaux réalisés depuis plus d’un an autour de la gare de Béziers, n’auront échappé à personne dans le Biterrois. Ce week-end de la Toussaint, une étape importante est franchie, avec l’installation d’une passerelle piétonne de 90 mètres de long au dessus des voies SNCF. Des moyens hors normes ont été mobilisés pour passer par dessus les caténaires à huit mètres de hauteur.

À terme, les piétons pourront aller d’un côté à l’autre de la future gare multimodale, créant ainsi une liaison urbaine majeure entre le nord et le sud de la cité et permettant de rejoindre très rapidement et sans détour le bord du canal du Midi, quartier Portneuf. La fin des travaux est prévue mi-2025.

La passerelle, divisée en deux parties, a été fabriquée dans la Meuse. Deux grues en provenance du Nord de la France ont été nécessaires pour installer cet équipement pesant 300 tonnes dans sa totalité. L’opération est délicate et exceptionnelle en raison du poids et de la taille de l’ouvrage, explique Hilaire Hautem, directeur régional adjoint des gares d’Occitanie.

Un chantier spectaculaire

La passerelle intègre quatre ascenseurs de grandes capacités pour assurer aux personnes à mobilité réduite l’accès à tous les quai de la gare et au parvis sud. La pause de ces deux tabliers pesant 150 tonnes chacun exige une précision absolue. C’est pour cette raison que le trafic SNCF a été coupé dès ce vendredi.

Démarrés en septembre 2023, ces travaux concerneront bientôt l’ensemble du périmètre du chantier : parking actuel, parvis nord, bâtiment de gare, quais, futur parking dans l’ancienne halle à marchandises Sernam et futur parvis sud.

Un investissement proche des 50 millions d’euros

Le montant total du projet d’aménagement du pôle d’échange multimodal s’élève à 48,4 millions d’euros. Le projet est financé par la Communauté d’agglomération Béziers Méditerranée (20,6 millions d’euros), la Région Occitanie (11,6 millions), l’État (5,5 millions), SNCF Gares & Connexions (5,4 millions), la Ville de Béziers (4,3 millions), le Département de l’Hérault (500.000 euros) et SNCF Réseau (500.00 euros).

L’objectif du chantier est de doter la septième gare d’Occitanie d’infrastructures modernes, accessibles et adaptées aux enjeux de mobilités de la région. Le pôle d’échange multimodal de Béziers sera à terme un lieu où se connecteront différents modes de transport (trains, voitures, transports en commun, vélos, etc.) pour faciliter les déplacements de tous les usagers. Il constitue en outre une avancée concrète pour la future ligne à grande vitesse Montpellier-Perpignan.

Le chantier prévoit plusieurs grands aménagements pour renforcer l’accessibilité et l’offre de transports en commun, et développer l’interconnexion de la gare avec la ville. C’est à dire :

  • La gare routière  : Prévue sur le parking historique du parvis nord, cette gare routière comprendra à terme 19 quais de bus pour 31 lignes. Les bâtiments présents sur le site sont en cours de démolition. La phase de réalisation des quais routiers et des dessertes débutera début 2025 à l’ouverture de la passerelle et du futur parking de la gare
  • Le dépose-minute : Réservé aux stationnements courts pour la dépose ou la récupération rapide de passagers, il se situera à l’ouest du bâtiment voyageurs, au pied de l’accès nord de la passerelle. Les travaux débuteront en 2025.
  • Un parvis nord repensé : La configuration future du parvis nord constituera le prolongement naturel du jardin Le Plateau des Poètes, avec une végétalisation densifiée et la création d’un nouvel escalier monumental pour faire le lien entre les deux sites. Dédié aux modes de transports doux (piétons et vélos), ce parvis sera doté d’espaces de stationnement vélos et d’aménagements réservés aux taxis, pompiers et autres services d’astreinte. Des premières interventions sur les réseaux souterrains sont en cours devant l’entrée du bâtiment de la gare.
  • Un bâtiment voyageurs rénové, moderne et accessible à tous Il offrira à tous les voyageurs plus d’espaces et de services, avec notamment la création d’un deuxième hall côté ouest et un meilleur aménagement des services (informations, signalétique, consignes, toilettes, etc.). On peut déjà constater la démolition de la mezzanine présente sur le parvis à l’ouest du bâtiment (côté passerelle). Les travaux progresseront ensuite d’ouest en est. Le commerce présent en gare est repositionné sur le parvis, dans une structure éphémère. Il reprendra sa place à la fin des travaux.
  • Le nouveau parking de la gare :  La restauration de la halle Sernam a démarré à l’été 2024 pour devenir à l’issue des travaux un parking de 320 places pour automobiles, auxquelles s’ajouteront 78 places sécurisées pour les vélos et 25 places sécurisées pour les deux roues motorisées.

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Un siècle et demi de mutations techniques au dépôt-atelier SNCF de Béziers (1858-2001)

Créés à la fin du XIXe siècle par la Cie du Midi sur des emprises héritées du chemin de fer de Graissessac, le dépôt et les ateliers de Béziers, dont les bâtiments revêtent aujourd’hui un intérêt patrimonial certain, s’orientèrent très tôt vers les tractions électrique (1931) et diesel (1951). Dès le début des années 1950, locomotives à vapeur, électriques et diesel cohabitaient ainsi au dépôt, qui géra également le matériel à voie métrique de la ligne de la Cerdagne.

Quant aux grands ateliers du matériel, modernisés dès avant 1914 mais fermés lors de la grève de 1920, ils reprirent vie à la faveur de l’électrification. Le site devint en effet, jusqu’aux années 1990, un important atelier de locomotives électriques de la SNCF et le seul de cette catégorie sur la façade méditerranéenne. (Philippe Marassé)

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La gare de Béziers est une gare ferroviaire française des lignes: de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville et de Béziers à Neussargues. Tout près du quai du Port Neuf qui se situe juste au-delà des voies, la gare de Béziers est proche du centre historique. Elle bénéficie à la fois de la desserte des TGV et des TER Languedoc-Roussillon. Au total, plus de 400 trains quotidiens transitent ici.

Les passagers disposent de trois quais pour accéder à leur train. Deux de ces quais sont centraux pour faciliter l’accès aux cinq voies. Le site est labélisé Accès Plus grâce à un aménagement optimisé pour les personnes à mobilité réduite.

Outre les trains vers Paris qui mettent 4 h depuis Béziers, il existe également des liaisons vers Barcelone que l’on atteint en seulement 2 h 15. Pour prendre un taxi, il suffit de se rendre sur le parvis de la gare. Pour ceux qui souhaitent prendre le bus, il y a deux arrêts disponibles, sur le parvis et en face en traversant le boulevard de Verdun.

Elle est mise en service en 1857 par la Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne. C’est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par le TGV, des trains grandes lignes, et des trains TER Occitanie.

La Compagnie des chemins de fer du Midi et du Canal latéral à la Garonne, concessionnaire de la ligne de Bordeaux à Sète, met en service la station de Béziers avec la section de Béziers à Sète le 19 janvier 1857, elle inaugure la ligne ouverte dans son intégralité le 22 avril 1857.

L’exploitation de la ligne a lieu le 15 août 1858 et la ville de Béziers devient une gare de bifurcation le 20 septembre 1858, jour de la mise en service, au trafic de marchandises. L’ouverture du trafic voyageurs a lieu le 1er septembre 1859.

Par conséquent, un certain nombre d’infrastructures se développe : la voie ferrée, Béziers-Neussargues, la construction de la gare du Midi et de la gare du Nord, le pont routier (1846), le pont canal.

Le 21 décembre 1901, l’élection municipale voit la victoire de la liste d’Union républicaine et le début de la quatrième municipalité d’Alphonse Mas. Il a œuvré à l’embellissement de la ville et à l’aménagement des grandes artères, à l’image de celles, hausmanniennes, de la capitale.

Le cœur de ville de Béziers lui doit son désenclavement et sa configuration actuelle.

Dès la fin du XIXe siècle, la liaison entre la place de la République, l’actuelle place de La Victoire, et la gare du Midi est réalisée. Pour cela, il a fallu d’abord prolonger la rue de la République jusqu’à la place Saint-Félix, aujourd’hui Pierre-Sémard.

Un énorme chantier qui a entraîné la destruction de nombreux bâtiments et l’indemnisation de leurs propriétaires. Le maire s’est appuyé sur la loi de 1852 qui autorisé les expropriations. Les grands projets ont donné lieu à de grands emprunts et à une hausse de la fiscalité.

Établie à 18 mètres d’altitude, la gare de Béziers est située au point kilométrique (PK) 431,629 de la ligne de Bordeaux Saint-Jean à Sète-Ville, entre les gares voyageurs de Coursan et de Vias.

Service des voyageurs

Gare SNCF, elle dispose d’un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est équipée d’automates pour l’achat de titres de transport. C’est une gare Accès Plus disposant d’aménagements et services pour les personnes à la mobilité réduite.

Béziers est desservie par la majorité des trains parcourant l’arc languedocien, dont : les TGV issus de Paris ou d’autres villes de province (Lyon et Bruxelles) à destination de PerpignanToulouse ou Barcelone ; les trains Intercités reliant Bordeaux à Marseille, ainsi que Béziers à Clermont-Ferrand (L’Aubrac) ; les nombreux TER Occitanie.

Distance entre la gare et les communes voisines

Boujan-sur-Libron 5.5 kmVilleneuve-lès-Béziers  5.5 kmSauvian  5.9 km
Maraussan  6 kmLignan-sur-Orb  6.8 kmColombiers  6.8 km
Cers  7.1 kmCorneilhan  7.4 kmVendres  7.5 km
Lespignan  8 kmMontady  8 kmSérignan  8 km

HORAIRES D’OUVERTURE

Du lundi au vendredi : 4h – minuit

Les samedis et dimanches : 5h – minuit

Les jours fériés: fermé

Guichet

Du lundi au samedi : 9h – 18h

Les dimanches et jours fériés : 9h – 17h15

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“La gare de Béziers pourrait perdre son statut de gare TGV” si la gare A75 est réalisée

L’avenir de la gare de Béziers va se jouer rapidement (Midi Libre)

8.3.2021 – Pour les deux militants, il faut mener une réflexion favorable au territoire avec les élus.

Pour André Granier et Patrice Foulquier, il n’y a pas de doutes. Il s’agit même d’une certitude : “Avec la gare TGV A75, celle de Béziers sera reléguée au second plan. Elle perdra son statut de grande gare et ne recevra plus que des trains interrégionaux ou presque plus de TGV. Elle sera écartée de la grande vitesse et son territoire aussi. En plus, une gare plantée au milieu des vignes est toujours difficile d’accès et ce sera le cas de cette gare A75.”

Les deux hommes connaissent bien la situation et travaillent sur ce dossier, ce serpent de mer, depuis des années. L’étude a débuté il y a plus de 30 ans et la ligne pourrait être mise en service, si tout va bien, vers 2040.

Mettre en garde les élus de l’Agglo

“Il est important que les élus locaux, ceux de l’Agglo en particulier, puisqu’ils vont avoir leur mot à dire dans l’avenir, se rendent bien compte de la situation catastrophique qui verra le jour si la gare A75 est réalisée. La gare de Béziers n’aura plus qu’un statut temporaire et périodique et par là même on signera l’arrêt de mort de la ligne Béziers-Neussargues.”

Pour les deux membres de l’association TGV Sud, rien n’est encore réellement fixé en termes de raccordement des deux voies TGV et fret qui doivent se faire sur le territoire de Villeneuve-les-Béziers. Il est encore temps de donner de la voix et d’agir.

On sait que quoiqu’il advienne, des maisons et des entreprises vont tomber. On sait que la commune de Villeneuve sera une nouvelle fois impactée, elle qui accueille déjà des sites Seveso, deux autoroutes et une voie ferrée. Alors, avec des spécialistes, André Granier et Patrice Foulquier se sont attachés à travailler sur une solution qui, ils en sont convaincus, est beaucoup plus cohérente pour l’avenir du Biterrois. Ils ne lorgnent plus sur l’avenir au travers du seul filtre de leur commune.

“Si l’on veut cette ligne TGV et qu’elle soit profitable aux Biterrois, il faut implanter la gare nouvelle à proximité du canal du Midi. Cette option avait déjà été envisagée par le passé. Elle a pour double avantage d’être moins impactante pour la commune et plus valorisante pour un territoire essentiellement tourné vers le tourisme. Surtout les élus ont leur mot à dire. Même en matière de financement, ils peuvent reprendre la main.”

Économiser sur les infrastructures

Si tous deux militent pour le site du canal, c’est parce que cela évite la construction de cette fameuse virgule de raccordement du fret, très onéreuse, mais aussi très destructrice pour Villeneuve-lès-Béziers.

À cet endroit, les terrains sont gelés par l’emprise de la ligne depuis 35 ans. Il n’y a donc pas de problème de foncier. En y implantant la gare nouvelle, Béziers gardera son statut et l’environnement sera préservé.

“Les élus locaux doivent présenter et travailler des études d’impacts sociaux et économiques qui n’ont jamais été réalisées. Il faut pousser la SNCF à revoir son projet de traversée du Biterrois. Certes, le financement de la création de la gare nouvelle sur le site canal du Midi coûtera plus cher qu’au niveau de l’A75, mais le surcoût sera compensé par le peu d’investissements à réaliser sur les infrastructures d’accès. On aura au rez-de-chaussée la ligne actuelle et à l’étage la ligne LGV. C’est l’argument massue pour les élus parce que la SNCF ne payera pas les routes.”

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Béziers : quand le projet de gare TGV ressort des cartons

Tout le monde croyait le projet de gare nouvelle en Biterrois abandonné.

1.11.2018 – Le projet figure dans l’enquête publique sur le projet d’intérêt général de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan.

Tout le monde – et principalement ses opposants – pensait la gare TGV dite de l’A75 définitivement oubliée. Et voilà qu’elle refait surface à l’occasion de l’enquête publique consacrée au projet d’intérêt général (PIG) de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan.

Le 29 août dernier, la ministre des Transports, Elisabeth Borne a annoncé son souhait d’actualiser le projet d’intérêt général (PIG) concernant la ligne nouvelle TGV entre Montpellier et Perpignan. Une actualisation qui vise selon SNCF Réseau à “annuler les emplacements réservés définis en 2000 et y substituer les nouvelles emprises”.

Surprise pour les Biterrois

Alors, avant que ne soient pris trois arrêtés préfectoraux “qualifiant le fuseau acté par la décision ministérielle du 29 janvier 2016 en projet d’intérêt général”, plusieurs documents sont à la disposition du public dans les villes et intercommunalités de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales concernées par le tracé de la future ligne à grande vitesse.

Mais à la lecture de ces documents, une surprise attend les habitants du Biterrois. La gare TGV dite de l’A75, initialement prévue sur le territoire de Villeneuve-lès-Béziers, figure toujours à l’ordre du jour. Alors que sa réalisation a été abandonnée il y a vingt mois de cela.

En effet, le 2 février 2017, lors du vote du budget de la Région Occitanie, Carole Delga tirait un trait sur le projet de gare TGV A75, affirmant alors : “J’ai vu Alain Vidalies (secrétaire d’État chargé des Transports sous les gouvernements Valls II et Cazeneuve, NDLR), la semaine dernière, qui avalise notre proposition de réaliser la liaison Montpellier-Béziers en priorité, avec un pôle multimodal situé à Béziers qui économisera 55 M€ par rapport à une gare.”

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Et le projet de la gare TGV de Béziers renaît de ses cendres

Si l’implantation de la gare narbonnaise devait encore être tranchée, celle de Béziers est validée depuis longtemps par les équipes locales (D.R.)

17.12.2013 – Ce week-end, Frédéric Cuvillier a redonné vie à cette Ligne Grande Vitesse alors condamnée jusqu’en 2030. Le ministre des Transports a validé l’option d’une gare TGV à Béziers et d’une à Narbonne, sans toutefois s’étendre sur un calendrier précis.

Il n’en finit pas de surprendre le projet de ligne grande vitesse entre Montpellier et Perpignan. “Petit” chaînon manquant d’une liaison ferroviaire à l’échelle européenne, ces 130 km passent depuis des années entre les mains des ministres des Transports qui, annonce après annonce, enterrent, déterrent, ressuscitent un dossier aux airs de patate chaude en ces temps de rigueur budgétaire.

Ce week-end, sous les ors de la gare de Perpignan, Frédéric Cuvillier a redonné vie à cette LGV alors condamnée jusqu’en 2030. Mieux, au centre du monde, le ministre des Transports a validé l’option d’une gare TGV à Béziers et d’une à Narbonne, sans toutefois s’étendre sur un calendrier précis. Pas de quoi crier victoire pour les défenseurs du projet, dont le maire Raymond Couderc, mais une sortie ministérielle qui offre une belle bouffée d’oxygène.

Une gare biterroise en périphérie

Car le Biterrois aura donc sa gare en périphérie pour accueillir les trains rapides. C’est un dossier dans le dossier. On se souvient de ce 4 avril 2011 où le duo Couderc-Aboud recevait un Thierry Mariani, alors ministre, pour chanter les louanges de Béziers comme terre d’accueil d’une gare TGV entre Montpellier et Perpignan.

Puis l’option d’une infrastructure à Nissan-les-Ensérune avait vu le jour. Avant que le comité de pilotage acte la création de deux gares, une à Béziers et l’autre à Narbonne, c’était le 8 octobre 2012.

Large consensus entre élus régionaux

Une solution née d’un large consensus entre élus régionaux. Un consensus devenu union lorsqu’il a fallu se mobiliser pour ne pas voir, quelques mois plus tard, ce projet condamné à l’endormissement profond.

Les réunions en terres biterroises se sont multipliées, les courriers et questions aux ministres aussi. Avec comme point d’orgue, la “déclaration de Béziers” signée le 19 avril 2013 par les maires de douze villes françaises et espagnoles.

Souvent hôte de ses bonnets rouges du rail avant l’heure, Raymond Couderc avait le sourire hier.

Couderc : “Un pas très important”

“Il fallait qu’une décision soit prise avant le 15 car ensuite les équipes de RFF qui travaillent sur ce dossier risquaient d’être dispersées. C’est donc un pas très important. J’espère que ce n’est qu’une première étape car il manque encore beaucoup de données, relativisait le premier magistrat. Avant de montrer une pointe de soulagement. Je remarque que le ministre a repris pratiquement tous les éléments du comité de pilotage.”

Tout le monde attend désormais des précisions sur le calendrier et sur une sollicitation ou non de fonds européens qui permettraient d’alléger singulièrement la facture.

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TGV France – Espagne : accélérer la LGV entre Montpellier et Perpignan

Le ministre des transport Frederic Cuvillier (à gauche) serrant la main de son homologue espagnole Ana Pastor avec à ses côtés : le ministre de l'interieur espagnol Fernandez Diaz (au centre), le président de RENFE, Julio Gomez-Pomar Rodriguez et le président de la SNCF, Guillaume Pepy.

Le ministre des transport Frederic Cuvillier (à gauche) serrant la main de son homologue espagnole Ana Pastor avec à ses côtés : le ministre de l’interieur espagnol Fernandez Diaz (au centre), le président de RENFE, Julio Gomez-Pomar Rodriguez et le président de la SNCF, Guillaume Pepy (AFP – Joel Saget)

15.12.2013 – Lors de l’inauguration de la ligne TGV Paris – Barcelone au Palais des rois de Majorque à Perpignan ce dimanche, le ministre des transports a fait plusieurs annonces et en particulier la poursuite des études pour enfin avoir une ligne à grande vitesse entre Montpellier et Perpignan.

Un trajet Paris – Barcelone dure désormais 6 h 25, ce qui ne représente qu’un gain de temps de 20 mn… car toute la ligne n’est pas à grande vitesse. Ce temps de parcours devrait être ramené à 5 h 35 lorsque l’intégralité du trajet se fera à grande vitesse, soit un gain d’une heure. Imaginez donc un Montpellier – Barcelone en 1 h 50 (actuellement il faut compter 2 h 50), mais ce n’est pas pour tout de suite !

Grande vitesse entre Nîmes et Montpellier pour 2017

Aujourd’hui inaugurée, cette toute nouvelle ligne à grande vitesse Paris – Barcelone comporte un seul tronçon entre Montpellier et Figueres qui reste sur une ligne classique. Les quelque 80 kilomètres entre Nîmes et Montpellier sont déjà en travaux et passeront à grande vitesse en 2017.

Les études pour la grande vitesse entre Montpellier et Perpignan se poursuivent

Quant au tronçon reliant Montpellier à Perpignan, le ministre français des Transports, Frédéric Cuvillier, a annoncé, lors de cette inauguration à Perpignan ce dimanche, la poursuite des études pour la ligne à grande vitesse Montpellier – Perpignan (LGV) sans détailler le budget ni préciser de date… Il a également précisé que des nouvelles lignes seraient créées à Béziers et Narbonne. Et qu’une circulation mixte voyageurs / marchandises serait mise en place entre Montpellier et Béziers.

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Passage de la LGV : Béziers et Narbonne défendent leurs gares

Au final, Narbonne-Béziers en concurrence frontale ? (Archive Arnaud Monnier)

26.3.2012 – Le nombre et l’emplacement des futures gares de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, à l’horizon 2020, aura lieu officiellement cet été. Mais il est d’ores et déjà lancé dans nos colonnes.

Midi Libre a détaillé les huit localisations de gares possibles autour de Béziers, de Narbonne et entre les deux villes. Si la localisation d’une gare répond à une logique de réseau (correspondances avec les autres trains, situation sur un nœud ferroviaire…), elle est aussi liée à une activité économique et humaine locale.

A Béziers

C’est ce que souligne le sénateur Raymond Couderc, président de la Communauté d’agglomération de Béziers-Méditerranée pour sa ville. “Pourquoi une gare TGV à Béziers ? Pas pour assouvir un désir existentiel, mais pour bénéficier de la dynamique économique et humaine qu’offrira ce nouvel outil”, explique-t-il à Midi Libre. “Le TGV devra desservir dans les meilleures conditions les 500 000 habitants de la zone de chalandise du Biterrois”, ajoute-t-il.

Le sénateur-maire est favorable à une gare sur la LGV, près de l’échangeur autoroutier A9-A75, comme nous l’indiquions samedi. Afin de créer une correspondance avec les TER, il suggère de détourner la ligne classique afin qu’elle desserve la gare nouvelle.

A Narbonne

Dans l’Aude, c’est l’union sacrée autour du projet de gare TGV en Narbonnais. Depuis 2008 et sa campagne des municipales, Jacques Bascou défend l’idée d’une implantation à l’ouest de la ville, dans le secteur de Montredon-Lebrette.

“Nous avons les terrains. Mais nous avons aussi une vision plus large en nous projetant sur l’intermodalité : air, mer et train”, souligne le député-maire.

Le site de Montredon répondrait, en effet, à la “logique d’aménagement harmonieux du territoire” portée par le conseil général de l’Aude, les agglos de Narbonne et Carcassonne et les deux villes qui ont décrété la mutualisation des moyens et financements… pour ne pas rater le train d’une dynamique irriguant tout le département.

Pour Jacques Bascou et les autres élus audois, “la future gare TGV en Narbonnais sera le chaînon manquant entre l’aéroport carcassonnais et le port nouvellois”.

Le concept a même séduit Michel Py. Le maire de Leucate et conseiller général UMP n’a pas hésité à croiser le fer avec Raymond Couderc pour défendre l’idée de ses ennemis socialistes. Ces derniers envisagent aussi la possibilité de se contenter de la gare actuelle, autour de laquelle RFF dispose d’une réserve de terrains.

Au final, Narbonne-Béziers en concurrence frontale ? “Il n’est pas incongru d’imaginer des gares TGV espacées de 40 à 50 km dans des régions fortement urbanisées”, tempère Raymond Couderc.

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Béziers : des jeunes ont réalisé une fresque dans le passage vers la gare

Six garçons et une fille ont participé au projet, initié par la mission locale d’insertion (Cyril Calsina)

26.12.2013 – Une fresque entre le plateau des Poètes et la gare de Béziers a été réalisée par des jeunes Biterrois.

La Mission locale d’insertion du Biterrois peut être fière de ce chantier qui a mobilisé des jeunes Biterrois âgés de 16 à 25 ans. En remettant en état le passage souterrain situé entre la gare SNCF et le plateau des Poètes, six garçons et une fille, placés sous la responsabilité de Michel Lucas, ont réalisé une fresque pour embellir l’ensemble. Le tout forme un passage désormais bien plus agréable à franchir pour atteindre son train ou entrer dans la ville.

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Il se jette sous un train en voiture

Un choc d’une rare violence, jeudi soir en gare de Béziers. (© D.R)

8.7.2011 – Jeudi soir vers 21 h 30, un Biterrois d’une vingtaine d’années a tenté de se suicider au volant de sa voiture en se jetant sous un train.

La victime a dans un premier temps défoncé la barrière du parking privé de la gare. Il a ensuite traversé l’aire de stationnement des employés de la SNCF, puis a foncé dans la clôture qui le séparait des voies ferrées. C’est là qu’il s’est encastré sous un convoi qui sortait de la gare et transportait des automobiles depuis l’Espagne.

Sous l’impact du choc, la voiture de la victime, une Opel Astra, a été déchiquetée et ouverte dans le sens de la longueur. Traînée sur plusieurs mètres, elle a été éjectée de dessous la locomotive à la hauteur du pont noir.

À l’arrivée des premiers secours, le jeune était toujours conscient et allongé en partie à côté de son véhicule.

Le sous-préfet de Béziers, Philippe Chopin, s’est rendu sur place pour gérer avec les personnels de la gare de Béziers, les flux des voyageurs qui étaient dans les trains. “Une fois que la victime a été prise en charge par les secours, il était important de s’occuper de l’ensemble des passagers qui étaient dans les trains de voyageurs. Il était hors de question de les laisser sur les voies avec les chaleurs du jour”, précisait le représentant de l’État.

Tous les convois ont donc été répartis et arrêtés dans différentes gares de la région. La voie de délestage de la gare de Béziers restait quant à elle ouverte à la circulation. Elle permettait aux convois de marchandises de transiter à travers la gare de Béziers.

Le conducteur de la locomotive était indemne, mais traumatisé. La locomotive en revanche était hors d’usage, les responsables de la gare envisageaient de la changer pour que le convoi reprenne sa route. Le trafic a été rouvert vers 23 h.

Hier, la victime était toujours entre la vie et la mort.

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Source:

https://www.ter.sncf.com/

http://www.fr.wikipedia.org

http://www.midilibre.fr – Jean-Pierre Amarger 8.3.2021 / Emmanuelle Boillot 30.12.2020 / 26.12.2013 / Arnaud Gauthier 17.12.2013 / Sophie Guiraud 15.12.2013 /Gabriel Leon et René Ferrando 26.3.2012 / J-P A 8.7.2011

http://www.clionautes.org

https://www.thetrainline.com/fr

https://journals.openedition.org – Philipp Marassé

http://www.francebleu.fr – Stefane Pocher 1.11.2024