Sport

Béziers affiche trois clubs dans l’élite : les Angels du Béziers Volley, les footballeurs de l’AS Béziers et les rugbymen de l’ASBH.

Faire du sport est bon pour se tonifier, affiner sa silhouette et perdre quelques kilos mais les effets d’une pratique régulière vont bien au-delà. Nous avons recensé 20 conséquences bénéfiques. De plus les avantages de la pratique du sport sur la santé se situent au niveau physique mais aussi mental. Angoisse et dépression peuvent être combattues en faisant du sport. Le bien-être consécutif à la pratique sportive permet d’affirmer que le sport ajoute de la vie aux années. Il suffit pour cela d’être physiquement actif tous les jours à raison de 30 minutes de marche rapide; c’est le seuil minimal d’activité physique préconisé par le Programme national nutrition-santé du Ministère des solidarités et de la Santé.

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  1. une meilleure circulation du sang dans les artères
  2. une augmentation de la puissance musculaire du coeur. Le volume de sang éjecté à chaque contraction cardiaque peut être augmenté de 50 % par l’entraînement.
  3. un ralentissement de la fréquence cardiaque de repos; c’est une économie d’énergie.
  4. une meilleure oxygénation des muscles et des organes et une augmentation de l’endurance locale
  5. une plus grande solidité des articulations car les ligaments se renforcent et deviennent plus élastiques, et un renforcement des os par une augmentation de la masse osseuse et donc une meilleure prévention de la perte osseuse liée au vieillissement, en particulier pour les femmes.
  6. une augmentation de la force jusqu’à 40 %
  7. une augmentation de la vitesse jusqu’à 20 %
  8. une augmentation du métabolisme de base
  9. un meilleur contrôle de son poids en perdant de la graisse (diminution du taux de masse grasse) et en gagnant du muscle (augmentation de la masse maigre)
  10. une augmentation de la souplesse et de la coordination

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  1. le taux sanguin de triglycérides. Pour faire baisser les triglycérides, le sport est nécessaire mais il faut aussi consommer moins d’alcool, moins de sucre et perdre du poids si on est en surpoids.
  2. les risques d’ostéoporose et les effets de la ménopause. Les personnes physiquement actives ont des os plus denses que les personnes physiquement inactives. Il est essentiel de faire des exercices avec mise en charge où le poids du corps passe d’une jambe à l’autre, comme dans le cas de la marche, pour avoir des os en bonne santé.
  3. les risques de cancer du côlon et certainement les risques de cancer du sein et de cancer du poumon
  4. les risques de problèmes de mal de dos et de douleurs musculaires. Ces risques sont plus grands parmi les personnes qui travaillent fort physiquement et celles qui ont un emploi ne comportant aucune activité physique. Les flexions du tronc et l’exercice consistant à faire basculer le bassin vers l’avant réduisent la fréquence des crises aiguës.
  5. les risques de devenir obèse. Pour cela, il faut prendre l’habitude d’en faire toute sa vie – pratiquer régulièrement une activité physique de niveau faible à modéré et de longue durée
  6. les manifestations extérieures de la dépression légère ou modérée grâce à la production d’endorphines, mais le sport ne permet pas de faire l’économie d’une psychothérapie.
  7. le stress et l’anxiété

3 dernières raisons justifiant la pratique sportive :

1. Les personnes dont le niveau de condition physique est bas peuvent prendre jusqu’à 2 fois plus de journées de congé que leurs homologues en meilleure forme.

2. Les diabétiques sont trois fois plus vulnérables aux maladies cardiovasculaires. L’activité physique aide à réduire les risques de diabète de type 2

3. Les personnes physiquement actives ont tendance à être plus satisfaites de leur silhouette, de leur apparence et de leur poids.

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Vous ou votre enfant a été victime de violences sexuelles dans le sport ? Midi Libre lance un appel à témoignages

19.5.2021 – A l’occasion de la sortie du film Slalom, qui aborde le sujet des violences sexuelles dans le sport, Midi Libre prépare un article sur le sujet.

Début avril, la ministre des Sports avait donné le chiffre de 445 personnes mises en cause par des signalements de violences sexuelles dans le sport, avec 407 affaires concernées. 

Midi Libre lance un appel à témoignages

Avec l’ouverture des salles de cinéma ce mercredi 19 mai, le film Slalom va pouvoir être projeté partout en France. Ce film raconte l’histoire d’une jeune skieuse qui tombe sous l’emprise de son entraîneur. 

Midi Libre prépare un article sur le sujet et lance un appel à ses lecteurs : vous habitez le Languedoc-Roussillon, vous ou votre enfant a été victime de violences sexuelles dans un club de sport, en cours  de sport… Envoyez vos témoignages, avec votre numéro de téléphone à Benoit Rouyre, par mail brouyre@midilibre.com, si vous acceptez d’être contacté par un journaliste afin de témoigner, anonymement ou non. 

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Violences sexuelles dans le sport : “407 affaires ont été traitées ou sont en cours de traitement”

Roxana Maracineanu, la ministre chargée des Sports (Jean-Michel Mart)

3.4.2021 – La cellule mise en place il y a un an, après l’affaire Abitbol, a permis de faire remonter 407 affaires, toutes disciplines confondues, a annoncé vendredi la ministre des Sports.

Près de 445 personnes ont été mises en cause à ce jour via des signalements remontés à la cellule dédiée aux violences sexuelles dans le sport, a indiqué vendredi la ministre chargée des Sports, Roxana Maracineanu, à l’occasion de la deuxième convention consacrée au sujet.

“Depuis un an, 407 affaires ont été traitées ou sont en cours de traitement par la cellule mettant en cause 445 personnes”, a-t-elle dit. Cette cellule avait été mise en place l’hiver dernier après les révélations de la patineuse Sarah Abitbol, qui a raconté dans un livre comment elle a été violée par son entraîneur entre 15 et 17 ans, au début des années 90.

48 fédérations concernées

Un premier état des lieux détaillé établi à la mi-février décomptait 387 signalements et 421 personnes mises en cause dont 245 éducateurs professionnels ou bénévoles (188 et 57 respectivement). La déléguée ministérielle chargée des violences sexuelles dans le sport, Fabienne Bourdais, a précisé vendredi que “48 fédérations sportives” étaient concernées et 12 “concentrent 66 % des affaires”.

Autre chiffre relevé par tous les participants à cette convention, y compris par le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, venu assurer du soutien de la justice, “63 % des cas concernent des mineurs de moins de 15 ans”.

“Dénoncer les violences dans le sport, ce n’est pas dénigrer le sport ou dévaloriser ses acteurs. C’est même tout l’inverse”, a martelé Roxana Maracineanu. Fabienne Bourdais a relevé que “25 signalements” émanaient de structures de haut niveau, ce qui signifie que “la grande majorité des faits se déroulent dans des clubs classiques”.

Un moniteur de cyclisme coupable de 19 viols

191 mesures d’interdiction administratives ont été prononcées par les préfets. 29 agents publics sont aussi concernés, dont 16 du ministère des Sports et 11 de l’Éducation nationale parmi lesquels 7 professeurs d’EPS.

Témoignant en tant que présidente de la cour d’assises du Loiret, Aude Cristau a expliqué que “le milieu du sport attire des prédateurs, comme l’école”, évoquant le cas d’un moniteur de cyclisme sur route coupable de “19 viols”.

Elle a aussi insisté sur les symptômes de stress post-traumatique dont sont atteintes les victimes (scarifications, troubles alimentaires, mutisme…). “J’ai des petites filles qui se cachent sous mon bureau”, incapables de parler, a-t-elle expliqué.

Elle a également évoqué la difficulté de parler des crimes subis, car souvent synonyme de rupture avec le milieu du sport. La ministre chargée des Sports, Roxana Maracineanu “J’ai eu une petite cavalière qui m’a dit : “J’ai préféré subir plutôt que de rompre mon parcours de compétition””, a-t-elle encore raconté.

“Les victimes ont moins honte de parler”

Sarah Abitbol, qui s’est exprimée lors de cette convention, a expliqué qu’elle était “sur le chemin de la guérison”, un an après son livre Un si long silence qui a déclenché une cascade de révélations dans le sport.

“Les victimes ont moins honte de parler. C’est difficile de parler, car on a l’impression d’entacher notre sport […] mais il le fallait”, a-t-elle dit. “Je suis fière de l’avoir fait même si parfois, il y a encore des retours compliqués”, a-t-elle ajouté.

Vieille affaire en Occitanie

Le 29 janvier 2020, en plein scandale dans le patinage, le journal L’Équipe avait exhumé une vieille affaire remontant aux années 80, au centre d’entraînement de Font-Romeu. Plusieurs nageuses avaient été agressées sexuellement par leur entraîneur de l’époque, qui avait été condamné à six mois avec sursis pour attentat à la pudeur, ce qui ne l’avait pas empêché de continuer à exercer en milieu scolaire et sportif, notamment à Canet-en-Roussillon (P-O). C’est pour éviter cela que la ministre a lancé un grand ménage.

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Sarah Abitbol : “Poser ce mot, viol, m’a pris trente ans.”

5-10-2022 – En 2020, l’ex-championne de patinage artistique Sarah Abitbol révélait dans un livre avoir été agressée sexuellement par son entraîneur dès l’âge de 15 ans. L’affaire avait déclenché une vague sans précédent de révélations et une prise de conscience sur les violences sexuelles dans le sport

Sarah Abitbol partage sa vie aujourd’hui entre la France et les États-Unis. Près de trois ans après avoir publié son livre Un si long silence (Plon), qui a provoqué un coup de tonnerre dans le milieu du sport, elle continue à se battre avec son association, la Voix de Sarah (www.lavoixdesarah.org). Très prise par ses répétitions d’ Holiday on Ice (tournée de 90 dates à travers l’Europe), qui commence le 4 février 2023 au Palais des Sports jusqu’au 1 er mai, elle a pris le temps de nous répondre, cinq ans après le début de l’affaire Weinstein et du mouvement #MeToo.

En janvier 2020, vous avez révélé avoir été violée entre 15 et 17 ans par votre entraîneur, Gilles Beyer. Au-delà du soulagement de parler, quel souvenir en gardez-vous ?

La première prise de parole publique a été très difficile. C’était sortir de plus de trente années de silence. Je voulais que ma parole soit entendue, déjà pour que je me sente mieux, mais aussi pour aider les autres et que mon agresseur soit enfin éloigné des patinoires. Je n’avais plus le choix, je n’arrivais pas à m’en sortir. Ma psychologue, avec laquelle je travaillais depuis 2004, me disait : « Si tu ne poses pas les mots sur ce que tu as vécu, tu ne guériras jamais. » C’était ma dernière chance. En plus, je venais de perdre mon papa, qui me soutenait, quelques jours avant la parution de mon livre. Il connaissait mon histoire mais il n’a pas eu le temps de lire le livre. Il a juste vu la quatrième de couverture. Il a levé le pouce, ça voulait

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Source:

http://www.entrainement-sportif.fr

https://www.midilibre.fr – 19.5.2021

https://www.humanite.fr – Nicolas Guillermin 5.10.2022 / Photo – Hans Lucas AFP