
Le courage d’un maire
Mars 2022 – Vous voyez le quartier Port Notre Dame, au bas du Faubourg ? Il s’étale de part et d’autre du « Canalet », trop-plein du Canal du Midi.
Ses immeubles, pour la plupart désaffectés, témoignent de l’intense activité de ce quartier, antérieur à l’« embellissement » et l’endormissement gentrificateur de la ville. Quartier d’artisans et de commerçants, autrefois très animé, avec une vie sociale intense, et qui a été ignoré par les municipalités successives et survit actuellement, malgré une situation stratégique et la proximité du site très vanté des 9 écluses de Fonséranes.
Le bureau de poste fermé, le dernier médecin parti en retraite, la seule perspective des petits commerces multiethniques est la gentrification (le ravalement des façades s’annonce pour 2023!).
Dans ce quartier paupérisé, les immeubles désaffectés du Chemin du Quai Port Notre Dame hébergeaient les plus pauvres, dans des logements indignes, voire des squats.
Avec courage , le maire de tous les biterrois vient de faire murer les accès aux immeubles de chaque côté du Canalet. Dératisation… Il s’attaque comme d’habitude aux pauvres et aux faibles avec ce courage qu’on lui connaît.
Vous rêvez qu’il a prévu une solution de relogement de ces familles avec de nombreux enfants ? Vous imaginez qu’il tienne à garder un brin de cette atmosphère de ville du Sud ? Non, seules la Féria et la corrida auront ce rôle.
Réveillez-vous, on « embellit !

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Béziers : le secteur du Faubourg au cœur d’un concours de rénovation urbaine
17.12.2021 – Le 14 décembre, le concours national Amiter a récompensé des entreprises de l’Hexagone. Le quartier historique biterrois du Faubourg fait partie des nombreux projets validés.

L’entreprise Julien Gougeat Architecture a proposé trois projets (DR)
L’objectif : repenser l’aménagement des territoires face aux risques naturels. Lancé en février dernier, le concours d’idées sur la réduction de la vulnérabilité au risque et à la rénovation urbaine, Amiter, vise à émerger des projets d’aménagement innovant permettant d’assurer le renouvellement urbain de neuf territoires présélectionnés. Dax, Marseille, Saint-Etienne, Touques, Tours, Vernon, Saint-Nazaire, Montereau et… Béziers !
Suite à l’audition des 64 équipes candidates venues de toute la France, le jury national, présidé par Éric Daniel-Lacombe, architecte et urbaniste, en a récompensé dix-huit.
“Nous avons un regard neuf et candide”
Sept d’entre elles ont été désignées lauréates du concours, dont l’entreprise Julien Gougeat Architecture qui projette de rénover le quartier du Faubourg de Béziers pour répondre au fort risque d’inondation.
La société, basée à Paris, a choisi de se concentrer sur le territoire biterrois. “C’est intéressant d’avoir travaillé sur ce site, puisqu’en n’étant pas de la région, on a forcément un regard nouveau et candide. Et en même temps, ce qui est paradoxal, c’est que l’on a tout de suite compris et ciblé la richesse de ce territoire”, raconte Julien Gougeat, le fondateur.
Julien Gougeat Architecture dans l’équipe gagnante
L’idée était de proposer une série de projets opérants. L’entreprise en a ciblé trois, bien distincts : modifier les anciens entrepôts en logements hors d’eau et rafraîchis par leurs jardins ; créer un parking légèrement soulevé avec à l’étage un belvédère qui donne vue sur le canal du Midi ; réintégrer le jardin du Faubourg à un parcours protégé et adapté aux mobilités douces.
L’équipe gagnante, dont fait partie Julien Gougeat Architecture, a remporté 16 000 €, et travaillera prochainement avec les élus pour articuler leurs projets.
Atelier Nymph mentionné pour le site
L’entreprise Atelier Nymph fait partie de l’équipe arrivée en deuxième place du concours Amiter. Basée entre Bordeaux et Reims, la société a privilégié Béziers pour ses projets car “le quartier du Faubourg a un fort potentiel” selon Marguerite Maître, co-fondatrice de l’entreprise.
En rencontrant les habitants du quartier, Atelier Nymph a pris un rôle de médiateur. “Beaucoup d’habitants n’avaient pas conscience du risque d’inondation qui planait sur eux”. Leur ébauche porte sur des créations de passerelle ou encore des espaces de refuge. L’entreprise attend le retour des élus biterrois pour entamer les réaménagements.
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Le jardin du Faubourg

Une zone multisport avec la nouvelle aire de fitness (Photo : Jérome)
22.6.2021 – Le jardin du Faubourg est le plus complet de Béziers au niveau des infrastructures!
- Une zone multisport avec la nouvelle aire de fitness
- L’aire de jeux pour enfants avec le brumisateur
- Une aire canine et un potager partagé géré par la Maison de Quartier Martin Luther King
(GS)
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Circulation et vétusté, les deux points noirs du Faubourg

Des deux côtés du pont Neuf, les voitures se suivent en continu tout au long de la journée (Midi Libre H.L.)
30.4.2021 – Porte d’entrée de l’Ouest de Béziers, le quartier souffre d’un trafic dense toute la journée. Une problématique qui n’améliore pas son image, déjà assombrie par un bâti aux façades défraîchies.
Le Faubourg est un quartier morcelé. D’abord, historiquement, par l’Orb, qui sépare ses rives droite et gauche. “Puis il y a eu la création du rond-point d’Occitanie, qui nous a coupés du Bousquet, et les lotissements qui nous tournent le dos”, explique José Ruiz, président du Groupement du Faubourg, association emblématique du quartier.
Mais surtout, il y a la circulation, très présente : “D’autant plus maintenant qu’on ne peut plus passer sur le pont Vieux, explique Mohamed, croisé avenue Colonel d’Ornano, toutes les voitures passent par ici !”
Une tradition d’accueil des laissés-pour-compte
“Le faubourg, qui signifie “en dehors de la ville”, c’est l’endroit où on a toujours envoyé ceux dont on ne voulait pas à l’intérieur des remparts”, retrace Suzanne Puech, habitante du quartier et habituée des archives.
En effet, à partir du XIIe siècle, c’est de l’autre côté du pont Vieux qu’a été installée la maladrerie, qui accueillera les lépreux et autre pestiférés. “Ensuite on a accueilli les premiers gitans sédentarisés, puis les Espagnols… Aujourd’hui encore, la promotion sociale c’est de quitter le faubourg et de faire construire. Mais c’est important cette philosophie de terre d’accueil.”
Un foyer pour les familles de détenus
Rien d’étonnant alors que lorsque le centre pénitentiaire du Gasquinou s’est installé et que les aumôniers se sont rendu compte des difficultés des familles de détenus éloignées, ils ont décidé de créer un lieu d’hébergement pour elles. “On a eu l’opportunité de cette implantation, avenue du Pont Vieux, grâce au diocèse de Montpellier, explique Louis-Marie Tesserenc, trésorier du foyer de l’Orb, on a donc regardé ce qui se faisait ailleurs et on a créé cet ensemble de studios, avec un côté humain important.”
Une quarantaine de bénévoles s’y relaient et le foyer a décidé de compléter sa proposition à destination des familles du Biterrois, souvent isolées, avec des groupes de parole. Le lieu accueille également une halte de petits-déjeuners proposée par l’Ordre de Malte le dimanche matin, ouverte à tous ceux qui en ont besoin. Un espace pour faire vivre cette tradition de l’accueil.
Un projet de nouvelle entrée Ouest
En effet, le quartier fait “entonnoir” et recueille tout le trafic routier venant ou repartant à l’ouest de la ville.
Par un circuit sinueux, elles traversent toutes le cœur de la rive droite, véritable royaume de la voiture. “Avant, du fait de la nationale qui arrivait là, il y avait douze cafés et stations essence dans le quartier, quatre boulangeries, témoigne José Ruiz. Aujourd’hui on est passé à des ateliers de réparations et revente de voitures, déclarés ou non…” Sans compter les magasins de pneus et autre station de lavage.
Il faut aider les gens à rénover leurs façades, investir… Je pense que c’est un quartier d’avenir !
Une configuration qui donne à cette entrée un profil très routier et une ambiance qui vient gâcher l’image de carte postale qu’offre ce côté de la ville. Alors, l’Agglomération s’est attelée à son aménagement. “Aujourd’hui cette entrée de ville n’est plus adaptée, confirme Christian Vincendet, directeur de l’aménagement. Nous avons donc réfléchi à une nouvelle voie depuis le giratoire Bachaga Boualem, qui rejoindrait la route de Sérignan et permettrait de délester cette circulation de transit venant de Narbonne et d’apaiser le quartier.”
Une entrée qui devrait être plus qualitative, avec aménagements paysagers et piste cyclable. “On en parle de longue date, déjà dans les années 90 sous Barrau, se souvient José Ruiz. Là nous attendons des nouvelles de l’enquête publique pour voir s’ils ont pris en compte nos remarques d’usagers.”
Un village collé à la ville
Avec leurs nombreux espaces verts, leurs anciennes zones maraîchères et leurs cheminements en bord d’eau, certaines parties du Faubourg nous feraient presque croire à une virée à la campagne.
Il faut dire que le quartier a tout d’un village collé à la ville, avec des problématiques similaires à celles des zones rurales : “Nous avons perdu notre bureau de poste il y a deux ans, car il n’était pas assez rentable, expliquent les membres du Groupement du Faubourg, et le dernier médecin vient de partir, sans même laisser de successeur !”
Réhabiliter le bâti
Même si quelques inquiétudes subsistent quant aux commerces du quartier, qui bénéficieraient de moins de passage, cette nouvelle pénétrante pourrait permettre de s’attaquer à un autre point noir.
“Le problème c’est aussi les maisons vétustes, surtout les façades, pointe Mohamed. Il faut aider les gens à les rénover. Je pense aussi que c’est un bon moment pour investir, c’est un quartier d’avenir, il faut juste le temps !”
L’Agglomération assure que c’est la prochaine étape : “Cette action va dans le sens, ensuite, d’un programme de réhabilitation du bâti privé, ce sera l’occasion”, assure Christian Vincendet. Quai du Port Notre-Dame, où les anciens entrepôts avaient été reconvertis en garage ou en casse puis abandonnés pour certains, tombant en ruine, la collectivité a déjà remédié à un déficit d’investissement privé : “Nous avons fait des acquisitions et nous travaillons avec les bâtiments de France car la zone est protégée. Ce sera une opération emblématique pour le quartier.”
Un quartier dont l’image n’attend qu’à être redorée.
L’église Saint-Jude : sauver et faire vivre le patrimoine
“Ce bâtiment a quand même vu passer le pape Pie VII et les Bouglione”, raconte fièrement Michel Milhau. Le premier au XVIIe siècle, pour ce qui n’était alors qu’un relais de poste, et les deuxièmes lors de leur fameux mariage dans la cage aux lions.
Ensuite l’église a périclité, jusqu’à fermer en 2006. Mais lorsqu’elle est vandalisée en 2013, elle qui se situe sur un lieu de trafic connu, les habitants se mobilisent et le Groupement du Faubourg obtient l’autorisation d’occupation culturelle.
“On a d’abord fait de la rénovation et quand des personnes ont voulu s’y faire enterrer ou baptiser, on est allés chercher les curés à la retraite à Fonseranes”, raconte son responsable bénévole.
Les habitants y ont aussi aménagé un petit musée retraçant l’histoire du quartier. Et tous les mercredis matin, ils continuent de s’y retrouver. “Il reste encore trois chapelles à restaurer !”
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Le Faubourg, un quartier façonné par les eaux, marqué par l’Orb et le canal du Midi

Entre patrimoine historique et crues dévastatrice, les eaux ont façonné le quartier (Midi Libre – H.L.)
29.4.2021 – Jusqu’au 30 avril, Midi Libre s’invite dans six quartiers de la ville. Pour terminer, rendez-vous au Faubourg, quartier historique entre plusieurs eaux qui table sur un avenir touristique.
“C’est le plus beau quartier de Béziers”, s’exclame José Ruiz en admirant la vue depuis la promenade derrière les locaux du Groupement du Faubourg, association de quartier créée après les inondations de 1953 par les sinistrés et dont il est président.
En effet les eaux, si terribles lors de cet épisode mémorable qui a mené à l’évacuation du Faubourg et qui a fait deux morts, amènent aussi un patrimoine unique, de plus en plus mis en valeur.
Un important potentiel touristique
D’un côté le Pont vieux, qui permet de rejoindre la partie du quartier se trouvant aux pieds des remparts et offre ce panorama de carte postale sur la vieille ville et la cathédrale Saint-Nazaire. De l’autre, le site des Neuf écluses de Fonseranes, ouvrage majeur du canal du Midi et troisième site le plus visité du territoire Languedoc-Roussillon, et le pont-canal de l’Orb, construit au milieu du XIXe siècle pour éviter aux bateaux la traversée du fleuve.
On fait tout pour faire vivre le quartier, afin de ne pas attendre la prochaine inondation pour se voir !
Si la requalification des Neuf écluses, terminées en 2017, avait déjà mis un coup de projecteur sur l’important potentiel touristique du site, l’ambition d’aménagement ne s’arrête pas là, un cheminement doux étant en cours d’aménagement jusqu’à la cathédrale, via un système d’escaliers, d’ascenseurs et de passerelle. Les travaux devraient se terminer au printemps 2022.
Le dossier de la réhabilitation du quai du Port-Notre-Dame est aussi toujours en cours.
Pour autant, dans l’ancien poste de police, devenu poste de cru, les bénévoles du Groupement du Faubourg (une quinzaine d’actifs, pour 120 adhérents), même s’ils sont favorables à ces aménagements, ont une autre préoccupation : la fête de l’Orb, qui devrait avoir lieu le 5 juin sur le terrain du Bosquet. “On a fait la demande, on espère que ça pourra avoir lieu, on fait tout pour continuer de faire vivre le quartier”, s’émeut José Ruiz.
Une vie de quartier tranquille
Car les tragédies du fleuve ont aussi resserré les liens dans ce quartier populaire et l’association organise cinq événements importants toute l’année, “afin de ne pas attendre la prochaine inondation pour se voir”.
Des animations qui permettaient aussi de dépasser la séparation entre les parties rive droite et rive gauche du quartier. Aujourd’hui, la séparation est plutôt entre les anciens et les nouveaux habitants, témoignent les bénévoles du Groupement : “On se respecte mutuellement, mais c’est vrai qu’ils ne participent pas beaucoup à nos événements !”
Mohamed, un habitant croisé avenue colonel d’Ornano abonde : “C’est vrai qu’ils font leurs animations de leur côté. Ici, ce sont des familles ou des ouvriers, qui partent le matin et rentrent le soir, ils font juste leur deux/trois courses et rentrent.” Pour cet entrepreneur, c’est là tout l’intérêt du quartier, “vraiment tranquille maintenant”.
Jusqu’à la prochaine inondation.
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Béziers : José Ruiz, habitant et “maire du Faubourg”

José Ruiz, dit le maire du faubourg, président du groupement du “Quartier du faubourg”. Pas question, pour José Ruiz, de quitter son quartier, où il vit depuis 62 ans (Antonia Jimenez)
7.1.2019 – Enfant du quartier, le Biterrois préside le Groupement du Faubourg depuis 2011. Entretien.
Certains vous appellent “le maire du Faubourg”. Appréciez-vous l’image ?
Modérément. Mais vous savez, j’allais à l’école Voltaire, devenue aujourd’hui la maison de quartier Martin-Luther-King, au bord de l’Orb. Les enfants nous désignaient, Daniel Bonnevialle, un ami d’enfance, et moi, comme les futurs maires du quartier. Tantôt c’était l’un, tantôt l’autre. Ceci dit, les gens du Faubourg ont toujours eu leur référent, et certains comme Émile Aïn, sont même devenus maire de la ville !
Parlons du Groupement, une association loi 1901. Il a été créé en 1953. A-t-il un lien avec la grande crue de l’Orb ?
Bien sûr ! La crue centennale, c’est-à-dire la plus grande crue, plus importante que celle de 1996, a eu lieu le 6 décembre 1953. Le lendemain, soit le 7 décembre, les sinistrés se sont tous réunis à l’Escale, le bar de la place d’Espagne, aujourd’hui place des Alliés. Ce jour-là, ils ont monté le comité des sinistrés du Faubourg, et ont choisi, pour les représenter, M. Largé, l’un d’entre eux.
Pour quoi avoir créé ce premier comité ?
Dans le temps, comme les habitants du Faubourg n’étaient pas assurés, ils se sont constitués en association pour obtenir des aides.
Vous étiez déjà là ?
Oui, mais j’avais à peine deux ans. Je venais d’arriver d’Espagne avec mes parents. Nous sommes venus vivre au Faubourg, comme de nombreux Espagnols. D’autres ont choisi le Capnau ou Saint-Jacques. Moi, j’ai grandi ici et j’y suis resté.
Reste-t-il encore beaucoup d’Espagnols qui vivent au Faubourg ?
Non, plus beaucoup. Les générations qui ont suivi sont parties vivre dans les villages alentour, notamment à Lignan, et aussi à Maraussan, Montady, Sauvian. En revanche, il y a environ une vingtaine d’années, de nombreux Biterrois ayant quitté La Devèze se sont installés dans le quartier.
Depuis le comité des sinistrés du Faubourg jusqu’au Groupement du Faubourg, quelles ont été les évolutions de l’association ?
L’association a évolué, et, chaque fois, a changé de nom. Mais son premier objectif est resté le même : vigilance, information et aide aux sinistrés des inondations. Au départ, les adhérents de l’association se retrouvaient à l’Escale de façon assez informelle. C’est l’arrivée de Pierrette Rauzy qui a structuré tout ça. Par exemple, en ayant un local. Le premier était situé à l’ancien poste de police, aujourd’hui devenu le poste de crue. Il a été restructuré seulement en 2011.
Aujourd’hui, quelles sont les missions du Groupement ?
Des permanences où l’on accueille la population pour informer de la montée des eaux de l’Orb, en collaboration avec la préfecture, la sous-préfecture et la Ville. Prévenir, accueillir, informer, nos trois principales missions en matière d’inondation.
Nous sommes venus vivre au Faubourg, comme de nombreux Espagnols
En dehors du poste de crue, l’association que vous présidez est aussi connue pour d’autres actions. Lesquelles ?
Oui. Nous faisons partie, aujourd’hui, du conseil citoyen “Centre-ville Faubourg”. De plus, nous nous sommes aussi fixé l’objectif, depuis quelques années, de dynamiser le quartier, le faire vivre, maintenir ses traditions. Pour cela, nous coorganisons, tout au long de l’année, différentes animations. Comme la Saint-Vincent avec les Vins IGP coteaux-de-Béziers ; le Printemps du Faubourg avec la maison de quartier Martin-Luther-King ; la fête de l’Orb avec Martin-Luther-King et les associations du quartier, qui sont nombreuses ; la commémoration de la libération de Béziers, le 22 août, avec la Ville, etc. Mais je ne suis pas tout seul. Le quartier est vaste et diversifié. Nous sommes donc un groupe de 15 administrateurs. Certains ont des délégations.
Lesquelles ?
Certains ont des délégations. Comme Michel Millau qui s’occupe de l’église Saint-Jude ; Michel Latorre qui est le référent pour la commission locale de l’eau (CLE) et du schéma d’aménagement et de gestion de l’eau (Sage), qui est un outil de planification, institué par la Loi sur l’eau de 1992, visant la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau. Ou encore Michel André qui participa à tout ce qui concerne l’aménagement de Fonseranes.
Que répondez-vous à ceux qui définissent votre quartier comme un quartier très populaire, voire trop populaire ?
Je pense que c’est une vérité. Mais il faut savoir que le quartier évolue. Douze lotissements ont été construits ces dernières années.
Pourquoi n’être jamais allé vivre ailleurs ? Est-ce un choix ?
Oui, c’est un choix. J’y suis très bien. Et j’ai évolué avec le quartier. On s’entend très très bien au sein du Groupement. J’étais dans la même classe de maternelle que quatre des quinze administrateurs. On est une bande d’amis, c’est ce qui nous fait avancer.
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Le Faubourg : les travaux sur les berges de l’Orb reprennent

Il s’agit d’améliorer l’hydraulicité de l’Orb pour limiter les inondations du quartier (Pierre Saliba)
14.4.2015 – Le chantier pour améliorer l’hydraulicité de l’Orb a repris. Une deuxième tranche est en cours, entre le pont Neuf et celui de la SNCF.
Le chantier pour améliorer l’hydraulicité de l’Orb, initié l’année dernière, entre le pont SNCF et le pont-canal a repris, après une pause hivernale.
Cette première tranche achevée, le maître d’ouvrage, le syndicat intercommunal de travaux pour l’aménagement de l’Orb entre Béziers et la mer, attaque la deuxième. Elle concerne cette fois le tronçon de berge compris entre le pont Neuf et le pont SNCF. Une barge a été installée le long de la rive, avec une grue, pour planter les palplanches (pieux en fer) qui garantissent le maintien de la rive et des bâtiments.
“Il s’agit de dégager et restaurer l’ancien quai enfoui sous les limons en pieds des bâtiments et de créer un cheminement piéton qui assurera la jonction avec le pont Vieux, déjà réaménagé par le syndicat Béziers La mer, il y a quelques années”, indique le directeur, Pierre Enjalbert.
Les palplanches, très visibles encore, seront ensuite enfoncées sous l’eau, pour retenir les futurs enrochements qui marqueront le nouveau cheminement piéton.
La première tranche a déjà porté ses fruits : “L’Orb a subi une crue importante les 28 et 29 novembre derniers. On est monté à 1 250 m3/seconde à Béziers, sans débordement généralisé au Faubourg, alors que, avant les travaux, le plan Orb devait être déclenché dès 800 m3/s”, précise Gwendoline Chaudoir, présidente du syndicat.
Pour rappel, l’objectif de ces travaux est d’améliorer le passage des crues pour limiter les inondations dans le Faubourg, tout en redonnant une place de choix au fleuve, dans la ville.
Sur un total de 3,5 M€, il reste 800 000 € de travaux, qui devraient se terminer au mois d’août.
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Au Faubourg de Béziers, c’est un petit jardin extraordinaire

Des ateliers de jardinage seront animés par Joe Concas de l’association Are (Photo : Pierre Saliba)
25.2.2013 – Les habitants vont créer leur petit potager écologique avec l’association Autres regards sur l’environnement. Un manière de renouer du lien social également.
L’adjectif qui qualifie le jardin et le site de compostage en création dans le jardin du Faubourg, choisi par l’association Autres regards sur l’environnement (Are) du piémont biterrois, est surprenant : “écollectifs”, pour écologiques et collectifs à la fois.
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Source :
https://www.midilibre.fr – Hélène Lompech 29.4.2021 – 30.4.2021 / Marie Bouisseren 17.12.2021 / Antonia Jimenez 25.2.2013 – 14.4.2015 – 7.1.2019
https://www.envieabeziers.info – Khan Did 03.2022
https://www.lepetitjournal.net – GS 22.6.2021