L’association agit, depuis 1992, pour la défense du quartier de Badones, Montimas, routes de Pézenas et de Bessan à Béziers, pour améliorer la qualité de vie et pour protéger l’environnement.

Email : comite.badones-montimas@laposte.net

Adresse :

Le Petit Mazeran

1016 chemin de Badones (voie communale n°11)

34500 Béziers

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Décharge de Montimas : attaqué par le comité de quartier, Robert Ménard répond

Décharge de Montimas : attaqué par le comité de quartier, Robert Ménard répond. – Michael Esdourrubailh / Midi Libre

11.7.2022 – Ce dimanche, Midi Libre Béziers publiait un article relatant une réunion du comité de quartier Badones-Montimas, à Béziers. Son président, François Marc-Antoine, se montrait sévère avec les institutions au sujet de la fameuse décharge…

Robert Ménard, président de l’Agglo Béziers Méditerranée, chargée de gérer les déchets sur le territoire, a tenu à réagir à ses propos : “Si les problèmes posés par la décharge de Saint-Jean-de-Libron ne sont pas tous réglés – nous nous y employons –, la situation s’est néanmoins considérablement améliorée par rapport aux dernières années. Même si le président du comité de quartier Badones et Montimas a bien du mal à l’admettre. Il faut dire que depuis 2010, ce dernier a intenté pas moins de… 18 procédures contre l’agglomération sur des sujets divers et variés, n’ayant pour certains rien à voir avec la décharge. Il n’en a gagné aucune ! Sa dernière procédure a débouché sur une décision relevant un vice de procédure : l’État n’a pas saisi l’instance adéquate. Ce sera chose faite dans les prochaines semaines. Mais une fois de plus, le président du comité de quartier aura obligé la collectivité à dépenser des frais d’avocat pour rien.

Dommage que celui qui préside le comité de quartier mène un combat qui ressemble à une croisade au relent politique

Difficile devant cette avalanche de procès de maintenir un dialogue. Nous le faisons pourtant que ce soit directement – en répondant chaque fois qu’on nous interpelle – ou en prenant toute notre place dans les instances prévues à cet effet sous la direction des services de l’État. Notre seul objectif : réduire les nuisances au maximum. En traitant les déchets en amont de façon à ce qu’ils ne produisent pas d’odeur, en s’assurant que les nappes phréatiques ne soient pas touchées, en imaginant pour l’avenir des traitements innovants des déchets, en multipliant les initiatives pour que chacun, à son niveau, réduise ses ordures ménagères et les trie à la source. Ces efforts sont la seule réponse crédible. Ils prennent du temps. Ils nécessitent la collaboration de tous. À commencer par les habitants du quartier. Nous sommes à leur écoute et nous le resterons. Dommage que celui qui préside le comité de quartier mène un combat qui ressemble à une croisade au relent politique. Le beau quartier de Montimas mérite mieux.”

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Quartier Montimas, la ruralité en ville

François Marc-Antoine : “C’est un vaste territoire de 2 100 hectares environ, essentiellement agricoles et à l’habitat diffus.” Midi Libre – Antonia Jimenez

3.3.2020 – Environ 250 familles vivent dans ce quartier à l’habitat diffus.

François Marc-Antoine préside le comité de défense des Hauts de Badones-Montimas, un quartier qui s’étend, à l’est de la ville de Béziers, au-delà de la rocade, entre la route de Pézenas et l’autoroute A9 et jusqu’au golf Saint-Thomas. “C’est un vaste territoire de 2 100 hectares environ, essentiellement agricoles et à l’habitat diffus. Environ 250 familles, pour 800 personnes, y vivent, dans des domaines ou d’anciens domaines agricoles, de modestes maisons ou des villas sur de grands terrains. En général, on a tous choisi ce quartier pour son environnement et sa tranquillité”, indique le président.

Historiquement et géographiquement, plusieurs quartiers, ou sous-quartiers, peuvent être distingués au sein de cet ensemble : Montimas à proprement parler (autour de l’école Suchon), Badones (autour de l’ancienne chapelle du même nom), Mazeran, Cantagal, les Hauts Tambours, Saint-Bauzille, Clairac, Saint-Jean de Libron, le lotissement des Écureuils, etc.

On a tous choisi ce quartier pour son environnement et sa tranquillité

Montimas ne comporte qu’un seul équipement collectif, l’école Suchon, école publique à l’origine (construire en 1931), occupée depuis 2012 par la calendreta Lo Garric. Plusieurs installations et aménagements publics situés sur le quartier bénéficient cependant à la collectivité : l’installation de stockage de déchets non dangereux de Saint-Jean de Libron et l’autoroute A75.

“Certains sites et aménagements publics ou privés, connus ou moins connus, profitent aussi à tous les habitants et à tous les Biterrois, sportifs, promeneurs et amateurs de nature, ainsi qu’aux touristes qui découvrent notre région : les garrigues de Bourbaki, l’aire naturelle de camping de Clairac (unique camping situé sur la commune) ou les berges du Libron (répertoriées pour la richesse de leur faune et de leur flore).” Dédié pour l’essentiel à l’activité agricole, le quartier peut être défini comme semi-rural. C’est d’ailleurs ce cadre de vie et son environnement que les habitants veulent conserver. On les comprend…

Saint-Jean de Libron : la décharge de la discorde

Depuis deux ans et demi, ce sont les nuisances de la décharge de Saint-Jean de Libron, située à Montimas, qui préoccupent en premier lieu la grande majorité des habitants du quartier. Un problème qui concerne autant les riverains que l’Agglo – qui a la compétence déchets – , la Ville de Béziers, l’État et aussi les services sanitaires.

“Les habitants n’en peuvent plus de subir des odeurs nauséabondes et les gaz irritants. Certains ajoutent même avoir vu leur santé se dégrader”, précise François Marc-Antoine, président du comité de défense des Hauts de Badones-Montimas.

Pour rappel, ces nuisances olfactives, réelles, sont dues à la défaillance du centre de collecte et de valorisation Valorbi (à Mercorent) qui entraîne le transfert de beaucoup trop de déchets vers la décharge de Montimas.

Les multiples actions et démarches de l’association de quartier et du collectif de riverains “Droit à un air sain à Montimas” (créé en juin2018) ont permis que des mesures soient prises par l’Agglo Béziers Méditerranée. “Pour autant, la situation n’a toujours pas trouvé de solution durable et le site de la décharge demeure un problème pour l’environnement et pour la population. C’est pourquoi, les habitants attendent des mesures radicales de la part de l’Agglo, c’est-à-dire la fermeture de cette installation”.

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Le nouveau pont de Badones prend forme

Les travaux devraient s’achever fin mars. – A. J. / Midi Libre

29.1.2019 – Le nouveau pont de Badones prend forme. Son doublement a été réalisé, mais la nouvelle voie est encore fermée au public car les travaux ne sont pas tout à fait terminés.

Les promoteurs Angelotti et Estève et le constructeur Buesa avaient annoncé, lors de la présentation de leur projet d’urbanisation/construction de la Zac du Frigoulas, à la Crouzette, l’élargissement du pont de Badones, avec une mise à double sens.

400 logements sur 14 hectares

C’était en décembre 2014. Quatre ans plus tard, les quelque 400 logements (individuels et collectifs) sur les 14 hectares de terrain sont construits et habités.

Sur deux voies fin mars

Et le nouveau pont de Badones prend forme. Son doublement a été réalisé, mais la nouvelle voie est encore fermée au public car les travaux ne sont pas tout à fait terminés.

Suivra une phase transitoire d’ouverture de cette nouvelle voie avec fermeture de l’ancienne pour restauration. Puis, fin mars, le nouveau pont à deux voies devrait être ouvert à la circulation. Et le feu tricolore disparaître.

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Malgré les odeurs nauséabondes, les riverains de Montimas déboutés

La décharge dégage des odeurs pestilentielles – Pierre Saliba / Midi Libre

9.1.2019 – L’usine de bio gaz de Saint-Jean-du-Libron fonctionne très mal et dégage des odeurs nauséabondes. Les riverains sont excédés. Ils ont lancé deux procédures devant le tribunal administratif de Marseille.

Les riverains de Montimas n’en peuvent plus des mauvaises odeurs qui ressortent de la décharge de l’agglomération de Béziers. 

Du coup, le Comité de défense les Hauts-de-Badones – Montimas et une association ont tenté un référé en urgence qui a été examiné mercredi 2 janvier par le tribunal administratif de Marseille. Mais le recours a été rejeté ce mardi 8 janvier en début de soirée.

Recours à une expertise

Même s’il rejette le recours de l’association de quartier, le tribunal constate cependant l’existence et l’importance des nuisances et reconnaît la nécessité d’y remédier, avec l’aide d’une expertise, tout en prenant acte des mesures prises récemment par la communauté d’agglomération.

Des solutions pérennes et rapides au problème

Une décision qui ne déçoit pas totalement les riverains qui y voient même des raisons d’espérer : “la justice accorde, d’une certaine façon, un délai à l’Agglo pour obtenir des résultats. Le comité de quartier espère que l’Agglo confirmera son intention de trouver des solutions pérennes et rapides au problème. (…) Le comité de quartier demande à l’Agglo de réaliser cette expertise et, en cas de défaillance de celle-ci, souhaite que le préfet l’y oblige”.

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Le quartier de Montimas refuse de devenir la poubelle de l’Agglo

Les travaux de modernisation de l’Unité de valorisation des ordures ménagères vont durer un an. (Midi Libre – Archives Pierre Saliba)

3.2.2014 – Pendant les travaux de modernisation de son unité de traitement des ordures ménagères qui devraient durer un an, l’Agglo Béziers-Méditérannée enfouit ses déchets dans une ancienne décharge dans le quartier de Montimas à Béziers.

Le comité de défense Les Hauts de Badones-Montimas a invité les quatre candidats aux élections municipales à sa réunion publique, organisée samedi, pour “dénoncer la décision prise par l’Agglo Béziers-Méditerranée d’enfouir ses ordures ménagères à l’ISDND, l’ancienne décharge, appelée CET, sans prétraitement, pendant minimum un an”, comme l’indique le président François Marc-Antoine. Une décision qui a été validée par le préfet.

40 000 tonnes de déchets

L’Agglo a donc commencé à déposer, depuis le début du mois de janvier, les 40 000 t d’ordures estimées par an, sur son Installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND), à Montimas, le temps de terminer les travaux de modernisation de l’Unité de valorisation des ordures ménagères (Uvom), situé dans la Zac de Mercorent.

“Cette décision a été prise en contradiction avec le code de l’environnement et au mépris des droits fondamentaux des citoyens”, a rappelé le président du comité.

Quid de l’impact sur l’environnement

En effet, l’arrêté préfectoral a été pris le 27 décembre dernier, sans information ni concertations préalables de la population, comme l’impose la charte de l’environnement de 2004 “adossée” à la Constitution. “Et au mépris des règles applicables aux installations classées pour la protection de l’environnement, soit sans étude des dangers, des risques, sans étude d’impact et sans enquête publique. Et bien sûr, en violation de l’interdiction qui figure dans le Plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés (PDEDMA) d’enfouir les ordures ménagères”, ajoute François Marc-Antoine.

Il s’agit pour le comité d’un “coup de force” de l’Agglo “avalisée de façon choquante par les services de l’État”.

Une action en justice à venir

Il est vrai que l’Agglo n’a fait sa demande d’autorisation à l’État qu’à la fin du mois octobre pour débuter l’enfouissement deux mois plus tard. Un délai très court qui peut être interprété comme une mise de l’État devant le fait accompli, qui, bien entendu, avance toujours l’argument du manque d’installation, dans l’Ouest Hérault, de traitement et de stockage pour ses déchets. “La fermeture de l’Uvom était prévisible. L’Agglo a choisi la solution de facilité sans tenir compte de la loi”.

Le comité a décidé de contester en justice la décision du préfet et exige que tout soit mis en œuvre pour limiter les nuisances pour les riverains, et les risques pour l’environnement.

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Source :

Midi Libre – Antonia Jimenez 3.2.2014 – 3.3.2020 / A. J. 29.1.2019 / Pierre Saliba 9.1.2019 / 11.7.2022 Michael Esdourrubailh