Croix de Poumeyrac – Cure

MVA Daniel Cordier
2 rue Jeanne Jugan
34500 BÉZIERS
France

Adresse : 6 rue Paul Cézanne – 34500 Béziers

Tél. : 06 99 54 60 98

Email : jlpconseilantilles@gmail.com

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Contact : Jacques Ribot

Lieu de permanence : Mercredi de 14.30h à 16.30h

Objet social : Cette association regroupe les habitants du quartier Croix de Poumeyrac-Cure dans le but de faciliter, préserver ou améliorer leurs conditions de résidents du quartier, en veillant particulièrement à la qualité environnementale de leur cadre de vie et au maintien d’un solide tissu social. Pour ce faire, l’association crée et anime des activités culturelles et sportives et peut, en fonction de ses moyens collaborer aux campagnes sociales ou caritative

Domaines d’action : Culturel et Loisirs, Sportif

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Les riverains de la Cité Cure à Béziers tournent la page de leur ancienne école

Jean-Louis Penot préside le comité de quartier Croix-de-Poumeyrac (Midi Libre A.J.)

20.10.2022 – Le centre Frédéric-Mistral va être démoli pour laisser place à un lotissement.

Une page se tourne pour la Cité résidentielle municipale, que les Biterrois connaissent plus sous le nom de Cité Cure, située derrière l’école Pasteur.

Un permis d’aménager a été délivré le mois dernier au nouveau propriétaire, la SAS Hectare, pour démolir les bâtiments et y construire “un lotissement de six lots d’habitation et un lot réservé à de l’équipement d’intérêt collectif, c’est-à-dire une maison associative sur une parcelle conservée par la Ville”, indique Florian Blondel, de la société Hectare. “Elle était en très mauvais état, contenait de l’amiante. C’était une passoire énergétique”, précise la Ville, qui l’a donc cédée au promoteur.

Première tranche livrée en 1962

Jean-Louis Penot, président du comité de quartier Croix-de-Poumeyrac Cure, qui vit en face, est arrivé dans le quartier en novembre 1962. L’année de livraison de la première tranche d’un lotissement qui aujourd’hui comprend 154 maisons. Il avait 12 ans. ” Je me souviens qu’il pleuvait beaucoup, les chemins en terre – puisque nous étions en pleines vignes – étaient devenus des ornières. Je revois encore la pelleteuse qui sortait la voiture de mes parents, embourbée. Ma maison portait le n° 90. Pour aller au lycée Henri-IV, je devais traverser les vignes jusqu’à l’arrêt de bus…” L’enfant du quartier, parti vivre ailleurs une fois adulte, n’a rien oublié de ces années passées à la Cité Cure. “Très peu d’habitants avaient la télé. Celui qui en avait une en faisait profiter les voisins proches. Moi, j’allais la regarder chez les Mulleras. ” Puis les souvenirs se font plus informatifs. C’est donc dans les années 60 que l’ancien procureur biterrois M. Cure vend un terrain à la Ville. Celle-ci décide alors de faire une promotion immobilière en partenariat avec la Caf. Les maisons construites, toutes identiques, spacieuses et confortables, avec jardin, sont attribuées à de jeunes couples aux revenus modestes, avec enfants. Comme les parents de Jean-Louis, qui avait trois petits frères.

“Il s’agissait d’une location avec accession à la propriété. L’allocation logement était versée à la Ville. ” En 3-4 ans, la Cité Cure sort de terre, toutes les maisons sont habitées. Mais il n’y a pas d’école. ” Au départ, les enfants allaient à l’école de leur ancien quartier. Moi j’étais grand, j’allais déjà au lycée mais mes frères ont continué un certain temps à aller à Diderot. Les riverains ont alors fait circuler une pétition pour réclamer une école. Ils ont été entendus.”

Cantine jusqu’en 2020

En 1966, l’école est construite, en urgence. D’où des bâtiments en préfabriqué, avec soubassement en dur. Jusqu’aux années 90, la petite école accueillera les enfants de la cité, et au-delà.

Ces derniers fréquenteront ensuite l’école Pasteur, érigée 150 m plus bas. Et comme, peu à peu, les vignes qui entourent la cité ont fait place à de nouveaux quartiers (Province, les Fleurs…), le nouvel établissement scolaire va recevoir les élèves du secteur.

Mais, sans cantine, il enverra ses élèves déjeuner dans les locaux de l’ancienne école, devenue, entre-temps, le centre Frédéric-Mistral. Seul le nom a changé. Les bâtiments restent identiques, intérieurs comme extérieurs. Le comité de quartier Croix de Poumeyrac Cure se verra attribuer par la Ville les deux anciennes grandes salles de classe pour ses activités et conseils.

Il y a deux ans, l’école Pasteur ouvre enfin sa cantine. Le centre Frédéric-Mistral ne recevra plus d’enfants.

L’enfant du quartier, lui, est revenu habiter à deux pas de sa maison d’enfance en 2016. Fidèle à sa Cité Cure.

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FÊTE DU QUARTIER ET DE LA MUSIQUE

27.6.2017 – Jean Pierre Dessertenne, le président parmi ses “collaborateurs” et amis.

Bien que la Mairie refuse maintenant (par mesure d’économies) de fournir aux associations de quartier les chaises et tables qui leur sont nécessaires pour une manifestation, le président, Monsieur Dessertenne, assisté de tout son comité à choisi de faire face… et de se débrouiller.

Non sans mal….

Mais la réussite a été bien présente!

A l’occasion de la fête de la musique, les habitants du quartier Croix de Poumeyrac ont fait la fête!

Deux chorales, le Groupe Arpège et Crescendo, la voix puissante et chaleureuse de Jean Pierre Torrent  la voix envoutante de Michèle Carreau  ont fait l’animation de ce moment du retrouvaille.

Un buffet de grande qualité , préparé par les habitants , a permis aux riverains  de se restaurer.

Michel Moulin, adjoint aux associations a tenu, fidèle à son engagement,  à passer un moment avec les habitants.

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Source :

https://www.midilibre.fr – Antonia Jimenez 20.10.2022

https://www.francebenevolat.org

https://www.lepetitjournal.net – 27.6.2017