1995 : Raymond Couderc s’installe en “patron” à l’hôtel de ville de Béziers

2.1.2020 L’année 1995 marque un tournant dans la vie politique biterroise, avec l’élection de Raymond Couderc, à l’issue d’un second tour tendu. Au début de la campagne électorale, rien ne semblait acquis.
Du côté du maire socialiste Alain Barrau, candidat à sa propre succession, rien ne va plus. Il a perdu son mandat de député au premier tour des élections législatives de 1993. C’est l’UDF (Union pour la démocratie française), Raymond Couderc, qui l’a emporté avec 57,02 % des voix, face au RPR (Rassemblement pour la République), Paul-Henry Cugnenc, qui a recueilli 42,98 % des suffrages.
Des adjoints se lancent dans la bataille
Côté mairie, les six ans de sa magistrature ont été particulièrement chahutés, avec des confrontations parfois viriles au sein même du conseil municipal. Et, de surcroît, sa majorité s’est peu à peu disloquée au fil des années. Les embrassades de l’année 1989, lors de la victoire, avec Jules Faigt, son premier adjoint et figure historique du Parti socialiste biterrois, sont terminées.
Faigt et cinq autres de ses adjoints, entrent en dissidence et se lancent dans la bataille des municipales : Éliane Bauduin, “la lionne” du PS biterrois d’abord, avec le soutien de Jules Faigt, puis le radical de gauche, Jean-Pierre Hortoland, rejoint par Jean-Pierre Pastre et Michel Tricoit, et, enfin, Jean-Paul Coulouma, pour les écologistes.
Mots doux d’entre-deux-tours
Lors d’un débat entre les deux tours confrontant les trois candidats toujours en lice, Alain Barrau et Yves Untereiner dénoncent “la non-représentation au second tour de 6 900 électeurs” de la liste de Marc Tressol, qui s’est retiré après le premier tour. “C’est un problème de déontologie politique, la ville de Béziers ne peut pas avoir de maire faux-cul”, dit le socialiste. “N’avez-vous pas l’impression d’avoir bluffé l’électorat de droite ?”, renchérit le frontiste. Raymond Couderc réagit en qualifiant de “scandaleuse, cette interprétation de bas étage”.
Toujours entre les deux tours, à la mairie de Béziers, des agents municipaux découvrent une liste noire portant soixante-quinze noms de fonctionnaires municipaux ou de personnes travaillant dans des sociétés ou des organismes paramunicipaux. À la suite de cet incident, Alain Barrau dépose plainte avec constitution de partie civile auprès du procureur de la République. Il demande également l’ouverture d’une enquête policière et d’une enquête administrative.
Pour verrouiller à gauche, Alain Barrau et le communiste Aimé Couquet, qui était également son adjoint, passent un accord dès le premier tour. C’est une première à Béziers et on se rappelle encore qu’en 1989, ils n’étaient arrivés à faire une liste commune qu’in extremis, le soir du dépôt en sous-préfecture, à quelques jours du deuxième tour.
La droite à couteaux tirés
“Il y a eu une injustice politique commise lors des législatives 93. Que ça ne se renouvelle pas. Nous n’avons, cette fois, aucune raison de laisser partir la mairie.” L’équipe de Marc Tressol, qui a demandé l’investiture du RPR, et dont le chanteur Daniel Guichard est président du comité de soutien, ne fait pas dans la dentelle.
Dans son viseur, Raymond Couderc, soutenu par l’ancien maire et lui-même RPR, Georges Fontès. Ce dernier plaide pour une liste UPF (Union pour la France), qui rassemble, sur le plan national, les candidats RPR et UDF, “parce que des adhérents des deux partis sont sur les deux listes”.
Cet appel n’est pas entendu. Les instances nationales officialisent la primaire à droite à Béziers. Fredy Têtu, secrétaire de la section RPR de Béziers, déclare : “Alain Barrau a déjà été instruit, jugé et condamné par les Biterrois. Les électeurs attendent que nous appliquions la sentence au second tour des municipales par un vote sans état d’âme pour le candidat arrivé en tête au premier tour.” Raymond Couderc appelle, lui aussi, à l’union au deuxième tour : “Les éléments de la liste la moins bien placée, devront venir enrichir la liste arrivée en tête.”
Éliane Bauduin, cef de file de la contestation
Conseillère générale socialiste, et adjointe d’Alain Barrau à la mairie, Éliane Bauduin marque très vite son opposition à la candidature de celui-ci pour ces élections municipales de 1995. Elle crée deux associations : le Grem (Groupe de recherche et d’études municipales), qui rassemble des élus, notamment d’autres adjoints comme Jules Faigt, Jean-Pierre Pastre et Michel Tricoit, et ‘Pour Béziers, toujours’, qui veut regrouper audelà, avec, peut-être la constitution d’une liste. Exclusion du parti Sur la mandature d’Alain Barrau, elle déclare : “Nous pensons que cette municipalité n’a pas à rougir de son bilan, mais nous n’acceptons plus le comportement d’Alain Barrau. Depuis des années, nous tirons la sonnette d’alarme. Nous l’avons dit au maire et à l’intérieur du parti.” Ce dernier n’apprécie pas du tout cet embryon de liste dissidente socialiste. Les instances nationales finissent par exclure Éliane Bauduin, qui renonce à sa candidature, ainsi que Jules Faigt.
À l’extrême droite, Yves Untereiner, mène la liste du Front national, et Jacqueline Quilès, celle de la droite nationale.
Et puis, il y a Robert Cavalié, l’ancien secrétaire général de la mairie, qui a eu de bonnes relations et qui a bien travaillé avec tous. Dans une lettre aux Biterrois, il se déclare “ni de droite, ni de gauche, ni du centre”. Selon lui : “Béziers doit échapper à la fatale alternance qui détruit toute continuité dans la politique municipale de Béziers.”
Au soir du premier tour, Raymond Couderc est en ballottage favorable avec 27,2 % des voix, devant Alain Barrau (26,9 %), Marc Tressol (22,2 %), Yves Untereiner (12 %), Jean-Paul Coulouma (4,3 %), Jean-Pierre Hortoland (3,3 %), Robert Cavalié (2,7 %) et Jacqueline Quilès (1,3 %).
Gros clash à droite entre les deux tours
Dès les résultats du premier tour connus, Marc Tressol se retire à titre personnel, mais des négociations pour une fusion entre l’UDF et le RPR s’ouvrent afin d’écarter “comme convenu, les socialistes et les communistes de la gestion des affaires”. Raymond Couderc exclut tout rapprochement avec le FN. Yves Untereiner se maintient et espère trois élus au minimum. Au fil des rencontres, les discussions entre Marc Tressol et Raymond Couderc se tendent.
Fort de ses 6 916 voix, le premier “estime raisonnable” de négocier douze places éligibles. Le second lui adresse une fin de non-recevoir. Il annonce “sa ferme intention d’être le patron de son équipe municipale pour les six années à venir” et précise : “Après des élections primaires, les électeurs ont rendu leur verdict. Si une liste d’union avait été constituée dès le premier tour, il y aurait eu parmi les éligibles, douze RPR, douze UDF, douze représentants de la société civile.”
Aucun accord UDF-RPR Raymond Couderc détaille : “Dès lundi matin, j’ai rencontré Marc Tressol. Il me demandait douze places éligibles. Dans la discussion, j’ai fait évoluer ma proposition jusqu’à six places éligibles, dont deux adjoints, ayant déjà sur ma liste deux membres éminents du RPR en position éligible, Georges Fontès et Jack Cantoni. Je proposais en fait huit places au RPR. Cette proposition a été rejetée avec mépris.”
De son côté, Fredy Têtu, secrétaire local du RPR, dit comprendre que “Marc Tressol, l’homme, n’ait pas accepté ce mauvais accord”, mais il déplore que “l’homme politique ait interdit au RPR et à ceux qui le représentent d’évaluer, eux-mêmes, cet accord et d’exister dans la prochaine municipalité”. Il conclut : “Le RPR se remettra de l’erreur politique qui le met hors-jeu pour quelque temps, mais Béziers ne s’en remettrait pas si nous ramenions Alain Barrau, six ans de plus, à la mairie.”
Règlement de comptes Le maire sortant socialiste, interrogé sur le fait que ses adjoints, candidats au premier tour, n’aient pas appelé explicitement à voter pour lui, répond : “Ils partagent avec nous un bon bilan. Il n’y a pas d’ambiguïté sur leur position.” Le 18 juin, Raymond Couderc est élu maire de Béziers avec 15 611 voix (47,5 %). Sa liste remporte 36 sièges, celle d’Alain Barrau, 10, et celle d’Yves Untereiner, 3. Dans la soirée, le nouveau premier magistrat, rend un hommage appuyé au RPR “lui ayant accordé comme un seul homme sa confiance et son soutien, exception faite de ceux qui ont pour habitude de marquer des buts contre leur camp”.
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Béziers : un corbeau menace le maire de mort
Raymond Couderc, sénateur-maire de Béziers, montre le type d’enveloppes qui renfermaient les menaces de mort qui le visaient lui et le président de la République. (Photo DDM, Christian Goutorbe)
13.2.2009 – Le courrier de menaces de mort est arrivé lundi matin au secrétariat particulier à la mairie de Béziers. C’était une enveloppe marron contenant une autre petite enveloppe blanche, une feuille de papier pliée et une douille de calibre 38, non percutée. Sur la feuille blanche dactylographiée de façon sommaire sans goût particulier pour l’orthographe et la grammaire, le corbeau menace personnellement Raymond Couderc et son maître, “espèce de c… hongroise”, … . Traduisez, Nicolas Sarkozy.
Le corbeau rappelle qu’il aurait expédié un courrier d’une teneur à peu près équivalente à Marcel Roques en mai 2007, avec une douille de calibre 44, à un moment où il se présentait sans investiture UMP pour les législatives à Béziers.
Or, Raymond Couderc, sénateur et maire UMP de la ville, brigue lui aussi la tête de liste UMP pour les régionales dans un climat politique difficile en concurrence frontale avec Christian Jeanjean, le maire de Palavas-Les-Flots.
« On ne peut écarter aucune piste, y compris le motif politique. Mais je penche plutôt pour le geste d’un déséquilibré. Ces menaces ne sont pas de nature à réduire ma détermination. J’irai jusqu’au bout des missions que je me suis fixées, celle des régionales comprises » explique le maire de la ville qui a déposé plainte pour menaces de mort. « Je ne suis pas vraiment inquiet. Et pour autant, je ne vais pas engager trois gorilles pour assurer ma sécurité.
Le chef de l’Etat, lui, peut compter sur la protection des policiers. Nous serons simplement plus vigilants lors de mes déplacements » poursuit le maire qui semblait hier vouloir dédramatiser la situation.
La fameuse correspondance du corbeau avait été postée à Montpellier le 5 février dernier. Elle comportait une fausse adresse. Denis Mondon le procureur de la république qui a relevé des traces d’antisémitisme dans les écritures menaçantes a confié les investigations au SRPJ de Montpellier qui s’étaient déjà chargé de l’enquête concernant les menaces de mort de Marcel Roques. Sans avoir jamais pu identifier le corbeau de 2007.
Un premier attentat contre Couderc en 1995
Raymond Couderc avait déjà essuyé un premier attentat. C’était le 29 octobre 1995 quelques mois seulement après son élection à la mairie de Béziers. Peu avant minuit, des individus avaient pris pour cible son domicile avec un engin explosif chargé à la poudre noire. La violente déflagration avait fait voler en éclat toutes les vitres, sans blesser personne. Presque par miracle. « Pour moi cette situation était bien plus inquiétante. Il y avait eu la frayeur de l’explosion puis ensuite les craintes pendant plusieurs semaines. C’ était autre chose que ces menaces par courrier » explique-t-il aujourd’hui avec quatorze années de recul sur l’événement.
Depuis le maire, élu sénateur en 2007 n’avait pas été inquiété. L’enquête, confiée au SRPJ de Montpellier n’a toujours rien donné. Les policiers avaient exploré toutes les pistes, y compris celle du CDCA, le comité de défense des commerçants et artisans connus à l’époque pour la radicalité de ces opérations et de ses manifestations.
Ce jour-là, le CDCA avait rassemblé ses troupes dans les rues de la ville pour une énième démonstration de force. Mais les investigations dans cette direction n’avaient rien donné. Et le corbeau ne menaçait pas par courrier. (LADEPECHE – C.G. 13.9.2009)
Raymond Couderc passe le relais à Elie Aboud à la mairie de Béziers
23.6.2013 Le maire ne briguera pas de quatrième mandat en mars prochain : il l’a annoncé samedi soir devant 500 sympathisants à Béziers. C’est son ancien premier adjoint, le député UMP Elie Aboud qui mènera la liste pour les municipales.

Raymond Couderc figurera sur la liste à une place éligible. En cas de victoire, il présidera l’agglo.
Une annonce qui met fin à une rumeur qui courait depuis quelques semaines. Raymond Couderc avait pris cette décision avant que le FN n’investisse Robert Ménard pour les municipales.
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LE MAIRE DE BÉZIERS NE CÉLÈBRERA PAS DE MARIAGES HOMOSEXUELS

25.5.2013 Même si la loi validant le mariage pour tous est entérinée, certains maires font de la résistance. C’est le cas de Raymond Couderc à Béziers. Sa position d’objecteur de conscience ne devrait pourtant pas empêcher l’union civile des couples homosexuels dans sa ville.
A Béziers, les couples homosexuels ne pourront pas passer devant Mr. le Maire. Si les mariages des couples de même sexe seront bien célébrés dans la ville, le maire, Raymond Courderc refuse, lui, de les marier. Il se positionne en “objecteur de conscience”.
“Si je fais de la politique, c’est que j’ai des convictions, se défend Raymond Couderc. Et je défends mes convictions et je ne ferai pas quelque chose qui soit en contradiction totale avec ma conscience”.
Coup politique
Pour autant, Raymond Couderc ne s’opposera pas à la célébration de mariages homosexuels par ses élus. D’ailleurs le maire, également sénateur ne célébrerait que très peu d’unions lui-même. A quelques mois des municipales, ses opposants dénoncent un coup politique.
Jean-Michel Duplaa, élu municipal PS de Béziers souligne ainsi qu’il n’a pas “vu le maire de Béziers aux avant-postes des manifestations avec Frigide Barjot”. Pour l’élu PS, “c’est de la posture, puisque la loi s’appliquera à Béziers comme ailleurs”.
Pour les élus PS de Béziers, il n’est pas question de se substituer à la majorité UMP, qui devra assumer ses responsabilités.
A Béziers, comme dans la ville voisine de Montpellier, où le premier mariage homosexuel aura lieu mercredi, les unions homosexuelles s’ajouteront aux 300 déjà célébrées chaque année.
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Raymond Couderc tire un trait sur sa vie politique

Raymond Couderc a décidé de quitter le conseil municipal de Béziers. (Pierre Saliba)
26.5.2015 Le Conseil constitutionnel lui a signifié, vendredi, son inéligibilité pour un an. Profondément “blessé”, Raymond Couderc a décidé de démissionner du conseil municipal de Béziers.
L’occasion fait le larron. Raymond Couderc vient de faire sien ce proverbe et de saisir la perche que lui a tendu le Conseil constitutionnel. C’est ainsi que ce mardi matin, Raymond Couderc a officiellement annoncé à Midi Libre qu’il quittait le conseil municipal de Béziers. “Je vais envoyer ma lettre de démission sous peu”, confirme-t-il. L’homme que l’on ne voyait guère siéger à l’hôtel de ville depuis les dernières municipales, tire donc un trait sur sa vie politique. Alors même que la décision du Conseil constitutionnel ne concerne que des élections futures et non antérieures.
Le compte de campagne doit être ouvert par le mandataire
Vendredi dernier, le Conseil constitutionnel a déclaré Raymond Couderc inéligible pour une durée d’un an. En cause : le compte bancaire de campagne de celui qui fut candidat malheureux aux élections sénatoriales de septembre dernier. La loi exige que ce compte soit ouvert par le mandataire financier du candidat. Or, il ressort que le compte utilisé avait été, au préalable, ouvert par Raymond Couderc lui-même.
“C’est vrai, reconnaît-il. Lorsqu’en octobre 2013 j’ai envisagé d’être candidat au Sénat, j’ai décidé d’utiliser un compte “dormant” que je possédais à la Banque populaire. C’est une erreur de ma part”. Celle-ci sera finalement assez vite réparée puisque l’intitulé du compte est modifié, Michel Miallet, mandataire financier du candidat Couderc en devient le titulaire. Trop tard. La Commission nationale des comptes de campagne réclame des explications.
Explications à la comission nationale des comptes de campagne
Le 28 décembre 2014, Raymond Couderc adresse ses observations à la Commission : “Je reconnais avoir fait (en toute bonne foi) une erreur quant à l’ouverture de mon compte de campagne. Vous pourrez cependant constater qu’il n’y a aucune tentative de fraude ou de dissimulation et que le compte a exclusivement servi aux opérations de la campagne électorale. En effet, je possédais ce compte dormant avec la somme de 190,18 euros au CIC. Quand j’ai décidé d’être candidat aux sénatoriales, j’ai pensé qu’il était plus facile de mettre ce compte a zéro (en retirant les 190,18 euros) plutôt que d’ouvrir un nouveau compte. C’est là mon erreur, qui m’a été signalée quelque temps plus tard par mon mandataire financier (Michel Miallet) et par mon expert comptable. Mais il était trop tard pour faire machine arrière”.
Inégibilité d’un an et démission du Conseil Municipal
Les explications du candidat ne suffiront pas. La Commission nationale des comptes de campagne rejette son compte et lui indique qu’il ne sera pas remboursé. La Commission saisi également le Conseil constitutionnel qui, après avoir examiné le dossier, a décidé de prononcer une inégibilité d’un an à l’encontre de Raymond Couderc. Ce dernier se dit “profondément blessé par cette décision. Je vis cela comme une injustice, surtout quand on voit des députés fraudeurs continuer à siéger à l’Assemblée nationale”.
Raymond Couderc a donc pris la décision de tirer un trait sur sa vie politique. “Ce qui ne m’empêchera pas de m’impliquer comme observateur et comme acteur dans la vie de la cité “, souligne-t-il tout en regrettant souffrir “de voir l’image de Béziers dégradée en France par une communication municipale axée sur la provocation et la polémique”.
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BÉZIERS TOUJOURS
L’ouvrage “BÉZIERS TOUJOURS” de Raymond COUDERC, Maire honoraire de Béziers vient de paraître ! Raymond Couderc a effectué trois mandatures comme maire de Béziers. Il a été élu à…

Raymond Couderc a effectué trois mandatures comme maire de Béziers. Il a été élu à deux reprises au premier tour. Son action s’est concentrée sur la modernisation des équipements publics ainsi que des infrastructures.
* Son objectif : affronter les enjeux du futur avec les mêmes atouts que les communes de taille similaire dans la région Languedoc-Roussillon.
* Son souhait : laisser à ses successeurs tous les équipements et tous les services sur lesquels ils pourraient s’appuyer pour développer cette dynamique.
* Son espérance : faire en sorte que les Biterroises et les Biterrois se sentent en confiance pour leur avenir, et fiers de leur cité.
Raymond Couderc est professeur émérite de l’Université Montpellier III.
Il a exercé dans les Universités d’Oran, Alger, Toulouse et Montpellier.
Conseiller Général de l’Hérault de 1983 à 1996, Conseiller Régional du Languedoc-Roussillon de 1986 à 2010, maire honoraire de Béziers (1995/2014), président de la Communauté d’Agglomération Béziers-Méditerranée 2002/2014, Député de l’Hérault (1993/1997) et Sénateur (2007/2014), il a exercé la fonction de président de Mission d’appui aux Programmes Intégrés Méditerranéens (1986/1996).
Raymond Couderc est déjà l’auteur de deux ouvrages sur son expérience politique : « Un homme, une Ville » (Presses du Midi, 1995) et « La République dévoyée » (Éditions Privat, 2001), outre sa participation à l’ouvrage collectif « L’Aude de la préhistoire à nos jours » (Éditions Bordessoules, 1989), il a contribué à de nombreuses publications scientifiques.
Le livre est disponible dans toutes les bonnes librairies de Béziers mais aussi chez l’éditeur, à son adresse postale (4, Rue F. MISTRAL – 34370 Cazouls-Lès-Béziers) et sur son site internet : www.editionsdumont.fr
Editeur : Editions du Mont
Nbres de pages : 128 pages illustrées de 57 photos couleurs
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Biographie
Carrière universitaire
Professeur des universités en géographie, auteur d’une thèse d’État sur les hautes steppes oranaises, coopérant en Algérie pour le ministère de l’Agriculture dans les années 1970, Raymond Couderc a d’abord enseigné à l’université d’Alger, puis à l’université Toulouse II et enfin à l’université Montpellier III, où il dirige la filière d’aménagement rural, avant de prendre sa retraite en 2004.
Parcours Politique
- En 1983, il devient le 3e adjoint au maire de Béziers, après la victoire de Georges Fontès (RPR, ancien PS)
- En 1992, il est élu conseiller général sur le canton de Béziers-4 (jusqu’en 1998).
- En 1993, il est élu député UDF de la 6e circonscription de l’Hérault.
- En 1995, il bat Alain Barrau aux élections municipales et devient maire de Béziers.
- En 1998, il est élu conseiller régional du Languedoc-Roussillon sur la liste RPR-UDF, conduite par Jacques Blanc.
- En 2001, il est réélu au premier tour face à Jean-Claude Gayssot (majorité plurielle).
- En 2002, il crée et devient président de la communauté d’agglomération Béziers Méditerranée.
- En 2004, il mène la liste UMP de Jacques Blanc dans le département de l’Hérault pour les élections régionales, où il est réélu conseiller régional. Depuis 2004, il lutte avec Jacques Blanc contre Georges Frêche, président de la région Languedoc-Roussillon. Il lance par exemple, une campagne « 2004 a voté, 2005 va payer », contre les hausses d’impôt votées par le conseil régional, pour mener à bien le projet d’actions 2005-2010.
- Le 26 août 2007, il est élu sénateur de l’Hérault, lors d’une partielle organisée suite à l’élection comme député d’André Vézinhet.
- Le 9 mars 2008, il est réélu pour la troisième fois à la mairie de Béziers face au socialiste Jean-Michel Du Plaa au premier tour, avec 52,07 % des voix[1]. Ses principales réalisations à l’échelle municipale sont la construction d’une salle de spectacle Zinga Zanga, la restructuration du carrefour de l’Hours (avec un projet de galerie commerciale Polygone), l’appui au développement du centre universitaire Du Guesclin, la création de Fèsta d’Oc (festival occitan) qui se déroule chaque année à la mi-juillet, et l’embellissement du centre-ville (allées Paul Riquet, rue de la République, place Gabriel Péri (en cours de réalisation)).
- Le 21 septembre 2008, il est réélu sénateur de l’Hérault
- Le 22 janvier 2009, il est désigné tête de liste UMP pour les régionales de 2010 en Languedoc Roussillon, en obtenant 2850 voix contre 2651 à Jean Castex, 1733 à Christian Jeanjean et 811 à Christophe Rivenq[2]. Il obtient le, 21 mars 2010, 26,43 % des voix au second tour, face au président sortant Georges Frêche (54,19 %) et France Jamet du FN (19,38 %). Conformément à la loi sur le cumul des mandats, Raymond Couderc a annoncé qu’il ne siègerait pas au conseil régional de Languedoc-Roussillon ; c’est la suivante sur la liste, Sarah-Fatima Allaoui, son adjointe à la mairie de Béziers, qui siège à sa place.
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Source :
https://www.bfmtv.com – Marina Haÿ et Maxime Meunier 25.5.2013
https://www.francebleu.fr – Sylvie Duchesne 23.6.2013
https://www.midilibre.fr – René Ferrando 26.5.2015 / Emmanuelle Boillot 2.1.2020
https://www.herault-tribune.com – 22.4.2016
https://www.ladepeche.fr – Christian Goutorbe 13.2.2009
