7.3.2016 – Le centre pénitentiaire de Béziers avait été comparé au “club Med” il y a quelques jours par un détenu qui fumait un joint dans sa cellule et avait posté sa vidéo sur l’application Périscope.

Adresse : 861 route de Saint Pons – 34500 Béziers
DISP Toulouse – Sud (Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires)
Standard : 04 67 49 44 00 / Parloirs : 04 67 80 77 39
Contact OIP : Coordination Sud-Ouest – 01.44.52.88.01
Date de mise en service : 2009
Téléphone (standard & parloirs)
Nature :
- Centre de détention
- Centre de semi-liberté
- Maison d’arrêt


27.11.2009 Les quatre-vingt dix détenus de la prison du centre-ville de Béziers viennent de s’installer dans le nouveau centre pénitentiaire du quartier du Gasquinoy, sur la route de Saint-Pons. Une prison moderne privée (comprenant une maison d’arrêt de 360 places, un centre de détention de 393 places, un quartier de semi-liberté de 27 places et un quartier d’accueil de 30 places) qui a été entièrement financée, à hauteur de 63M€, par le groupe Eiffage.

Ce dernier est propriétaire de cet établissement érigé sur un terrain fourni par le ministère de la Justice, la prison étant louée pour une durée de trente ans à l’Etat tandis que deux filiales d’Eiffage assureront les prestations de maintenance, d’hôtellerie et restauration. « Notre établissement va contribuer au désengorgement des prisons de la région, précise Patrice Puaud le nouveau directeur qui dispose de 280 surveillants. D’ici la fin de l’année, nous allons ainsi récupérer près d’une centaine de détenus de la prison de Carcassonne et nous allons devenir le centre de détention pour le ressort du TGI de Narbonne.»
Les premiers arrivants, suivis plus tard par les détenus de Villeneuve-lès-Maguelone, Perpignan et Nîmes ainsi que les nouveaux condamnés, pourront découvrir leurs quatre nouveaux bâtiments de détention et leurs 600 cellules individuelles de 10,5 m2 ainsi qu’une centaine de cellules doubles (entre 13 et 15 m2).
Dans chaque cellule, le détenu disposera d’un réfrigérateur et d’une télévision à écran plat avec accès à vingt chaînes de la TNT et à un bouquet restreint de Canal +. Chacun des bâtiments, comprendra une bibliothèque-médiathèque et une salle de musculation.
9.6.2010 – Le centre pénitencier du Gasquinoy à Béziers inauguré en novembre dernier a connu son premier suicide de détenu. (www.youtube.com)
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Béziers : le centre pénitentiaire du Gasquinoy fête ses 10 ans

21.11.2019 – A Béziers, il y a 10 ans, la maison d’arrêt du Gasquinoy ouvrait ses portes et la prison du centre-ville datant du XIXe siècke était désaffectée. A l’occasion de cet anniversaire, la direction organisait une visite guidée. Reportage.
De l’ancienne maison d’arrêt du centre-ville de Béziers, il ne reste plus qu’une porte symbolique… témoin d’un passé révolu. Car depuis 10 ans, c’est un monstre de béton, une construction moderne qui fait office de centre pénitentiaire.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en 2009, la vie des détenus et des personnels a bien changé avec l’ouverture de la prison du Gasquinoy.
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Béziers (Hérault) – cette porte symbolique est celle de l’ancienne prison du centre-ville datant de 1880 – 2019. • © F3 LR
Construite en 1880, l’ancienne maison d’arrêt de Béziers abritait une centaine de détenus pour 20 surveillants. Et les dernières années, dans des conditions de sécurité et d’hygiène souvent difficiles. Les prisonniers étaient au moins 3 par petite cellule.
Aujourd’hui, le 21.11.2019, la population carcérale a été multipliée par 10, avec plus de 1.000 détenus, (1.077 en novembre) pour une prison construite pour 810 places. 114 d’entre eux n’ont d’autres choix que de dormir sur un matelas à même le sol.
Heureusement, les avancées technologiques ont changé la vie en prison. Il y a moins de tentatives de suicide, moins d’attaques de surveillants, notamment pour les peines longues et un cadre de vie et de travail plus agréable.
Vendredi 19 janvier 2018, une dizaine de gardiens de la prison de Béziers se sont peints le visage en rouge, couleur sang, pour dénoncer leurs conditions de travail. (www.youtube.com)
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Quartiers de détention / Q. Maison d’arrêt pour hommes
Nombre de cellules : 285
Capacité opérationnelle au 1er janv 2023 : 387 places
Nombre de personnes au 1er janv 2023 : 634 personnes hébergées
Densité carcérale au 1er janv 2023 : 163.8%
Quartiers de détention / Q. Semi-liberté pour hommes
Nombre de cellules : 2
Capacité opérationnelle au 1er janv 2023 : 2 places
Nombre de personnes au 1er janv 2023 – 1 personnes hébergées
Densité carcérale au 1er janv 2023 – 50%
Quartiers de détention / Q. Centre de détention pour hommes
Nombre de cellules : 406
Capacité opérationnelle au 1er janv 2023 : 420 places
Nombre de personnes au 1er janv 2023 : 403 personnes hébergées
Densité carcérale au 1er janv 2023 : 95%
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Gaëlle Verschaeve officiellement installée directrice de la prison de Béziers

21.10.2022 Stéphane Gély, le directeur interrégional des services pénitentiaires de Toulouse, a procédé à la prise de commandement de la directrice de la prison de Béziers.
Ce jeudi 20 octobre, Stéphane Gély, le directeur interrégional des services pénitentiaires de Toulouse, a officiellement installé à son poste de cheffe d’établissement du centre pénitentiaire de Béziers Gaëlle Verschaeve, qui est arrivée au mois de juillet 2021 au Gasquinoy en remplacement de Gilbert Marceau.


Futur centre de semi-liberté de 20 places
La prison de Béziers accueille un millier de détenus. Elle a été mise en service le 22 novembre 2009 après la fermeture de l’ancienne maison d’arrêt qui datait de 1869.

279 fonctionnaires et une centaine d’agents relevant des groupements privés ou d’administrations partenaires exercent leurs missions au sein de cet établissement. Le plus important de la région Occitanie.
“C’est un établissement, a expliqué le directeur Gély, qui a bénéficié de nombreux travaux ces dernières années. Le futur centre de semi-liberté, en cours de construction, comptera 20 places. C’est une réalisation qui coûtera 4,4 M€ à la collectivité. Une structure qui permettra des aménagements de peines et surtout, compte tenu de la surpopulation du centre pénitentiaire, de pouvoir promouvoir l’alternative à l’incarcération avec des mesures de semi-liberté. “
Les projections prises en compte
La problématique des projections demeure très importante au sein de la prison de Béziers. Et c’est dans ce sens que le directeur interrégional Gély a assuré à la directrice : “Je vous promets qu’un jour vous aurez des filets anti projection, dignes de ce nom, qui puissent résorber ou endiguer l’arrivée de produits interdits ou de stupéfiants.”
Le directeur a aussi fait le point de l’activité du Prej (Pôle de rattachement des extractions judiciaires) que dirige aussi Gaëlle Verschaeve et qui réalise chaque jour, sur la région, un peu plus d’une centaine d’extractions judiciaires mais aussi des transferts dans le cadre de la régulation carcérale.
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Ils tentaient de ravitailler des détenus avec un drone à la prison de Béziers

Le drone qui n’était plus guidé par son pilote s’est écrasé dans une des cours de la prison (Midi Libre – Alexis Bethune)
20.9.2023 – Un homme a été interpellé par la police alors qu’il avait tenté de livrer un colis dans la prison de Béziers, un second est en fuite.

Dans la nuit de lundi à mardi, peu avant 2h, les policiers nationaux qui organisent des patrouilles régulières autour du centre pénitentiaire du Gasquinoy, à Béziers, ont repéré deux individus suspects, non loin des murs de la prison. Les policiers qui patrouillent à pied et en voiture ont été repérés et les deux hommes se sont échappés quand les représentants des forces de l’ordre se sont approchés.
Le drone s’écrase faute de pilote
Une course à pied s’est engagée et un homme a disparu en empruntant la rue Antonio Machado. Le second a chuté au sol est s’est immédiatement fait interpellé par les policiers. Il a tenté de jeter une télécommande qui se connecte à un téléphone, mais n’est pas parvenu à la dissimuler assez vite. Toujours est-il que le drone qui avait été envoyé n’était plus guidé par son pilote et il s’est écrasé dans une des cours de la prison. L’ensemble des objets suspendus au drone ont été récupérés par les surveillants de la prison. L’homme, déjà connu des forces de l’ordre a été placé en garde à vue. Le 11 septembre dernier six hommes ont été pris en flagrant délit de livraison de colis à la prison de Béziers. Ils ont été condamnés à des peines de prison.
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Au Gasquinoy, “Un autre toit” aide moralement les familles de détenus
28.9.2022 Située sur le parking du centre pénitentiaire de Béziers, la structure soutient les familles.

Après deux ans de fermeture, due au Covid-19, l’association Un autre toit a rouvert ses portes le 3 mai dernier. Chaque jour, deux bénévoles accueillent les familles et amis des détenus avant leurs parloirs, ou après.
“Il y a six parloirs par jour au total. Trois le matin, et trois l’après-midi”, détaille Françoise, à la tête de l’association depuis 2009 et bénévole depuis 2005.
“Un soutien, une épaule, un réconfort”

Au quotidien, ce ne sont pas moins de 350 personnes, en moyenne, qui poussent les portes de la structure, située à l’accueil administratif du centre pénitentiaire du Gasquinoy. Sur place, les bénévoles sont une épaule sur laquelle se reposer.
“Nous ne sommes ni des psychologues, ni des juristes. Mais nous sommes un soutien, une épaule, un réconfort”, appuie la présidente. “Lorsque les familles viennent ici, personne ne leur demande à qui elles rendent visite, quelle est la durée de la peine du détenu, ou encore ce qu’il a fait pour se retrouver dans cette situation”, poursuit Thaïs, bénévole depuis quatre ans, et au conseil d’administration.
“Je pense notamment à une personne, venant d’un pays limitrophe, et qui fait un parloir à peu près toutes les trois semaines. Nous le voyons depuis le mois de mai, et ce n’est que ce samedi, il nous a confié le nom du détenu qu’il venait voir chaque mois”, raconte Françoise.
En quête de bénévoles
Rattaché à la Fédération régionale des associations de maisons d’accueil des familles et amis de personnes détenues (Frama Fad Occitanie), “Un autre toit” fait partie des quelque 180 structures d’accueil en France. Mais comme de nombreux autres secteurs d’activité, le monde associatif a souffert de la pandémie.
“Avant le Covid, nous étions une vingtaine de bénévoles. Aujourd’hui, nous ne sommes plus que onze.” C’est loin d’être suffisant pour assurer les dix demi-journées d’accueil pré et post-parloir. L’association biterroise est donc contrainte de fermer ses permanences du vendredi, et du jeudi matin.
“Être 25 bénévoles serait le top”
“Nous faisons des roulements deux par deux. Mais nous devrions être trois, au cas où il y ait des débordements. Même si nous trouvons le moyen de rire quelquefois, cela reste le milieu carcéral, avec des familles à bout de nerfs, susceptibles de craquer. Être environ 25 bénévoles au total serait le top”, assure la présidente de la structure.
Les deux femmes cherchent principalement des “étudiants, pouvant apporter du punch dans l’équipe”.
Pour devenir bénévole chez “Un autre toit”, adressez un mail à unautretoit@gmail.com, ou par téléphone au 06 25 45 13 62.

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Prison 27.12.2022 : 72 836 détenus en France
En hausse de 4,1 % sur une année, et une densité record en Occitanie!
27.12.2022 Le dernier bilan mensuel de l’administration pénitientaire révèle un nombre de détenus en augmentation. Certains établissements affichent même une surpopulation carcérale supérieure à 200 %, à l’image de Nîmes, Carcassonne ou Perpignan.
Début décembre, en venant inaugurer la nouvelle Structure d’accompagnement vers la sortie (SAS) de Montpellier, le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, a longuement évoqué le “plan 15 000” du gouvernement, qui doit permettre la livraison de 15 000 nouvelles places de prison d’ici 2027. “Nous pourvoyons aux besoins”, a alors commenté le Garde des Sceaux.
2 133 matelas au sol

Et les derniers chiffres révélés par son administration pénitentiaire traduisent concrètement ce besoin. Au 1er décembre 2022, on comptait en effet 72 836 détenus répartis dans les 187 établissements pénitentiaires, soit une hausse de 4,1 % en une année. Il y en avait 69 992 au 1er décembre 2021. Or, le nombre de places opérationnelles est lui légèrement en baisse (-0,1 %) sur douze mois, pour atteindre 60 698 en décembre 2022. Conséquence, le nombre de matelas au sol atteint 2 133, une évolution importante de 34 %.
Parmi les détenus, 19 218 sont des prévenus, incarcérés dans l’attente de leur jugement, chiffre en hausse de 1 % sur une année. Ils représentent 26,3 % de la population carcérale.
Près de 15 000 “bracelets”
En plus des personnes détenues, on comptait, toujours au 1er décembre 2022, 14 885 écroués non détenus (en hausse de 6,1 %), c’est-à-dire 14 169 personnes condamnées en détention à domicile sous surveillance électronique et 716 condamnés en placement extérieur non hebergés.
Surpopulation carcérale
Conséquence de ces chiffres, la densité carcérale moyenne dans les maisons d’arrêt affiche désormais 142,8 %. Six établissement passent même la barre des 200 %, phénomène particulièrement prégnant en Occitanie avec quatre structures concernées : Nîmes (424 détenus pour 200 places, soit 212 % de suroccupation), Carcassonne (135 détenus pour 64 places, 210,9 %), Perpignan (407 détenus pour 196 places, 207,7 %) et Foix (132 détenus pour 67 places, 203,1 %), qui repassent même devant Bayonne (201,3 %) et Bordeaux-Gradignan (200,3 %) dans ce triste palmarès.
Les autres prisons les plus importantes de la région se situent autour de 150 % de densité carcérale, notamment Toulouse Seysses (1020 détenus, 158,1 %), Béziers (605 détenus, 155,5%) et Villeneuve-lès-Maguelone (143,3 %).
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Un surveillant de la prison de Béziers roué de coups par deux détenus : “Ce n’est pas acceptable”

La victime a été frappée dans la maison d’arrêt n°1 (Midi Libre – Pierre Saliba)
28.4.2021 – Ce mardi 27 avril 2021 au matin, deux détenus s’en sont pris à un surveillant qui a été roué de coups parce qu’il ne répondait pas assez vite à leurs attentes.
Ce mardi 27 avril, dans la matinée, un surveillant de prison a été sévèrement agressé par deux détenus de la prison du Gasquinoy, à Béziers. Il a fallu l’intervention d’autres agents de la pénitentiaire pour que les coups cessent et que la victime puisse être extraite de ce mauvais pas.
Selon nos informations, l’agression a eu lieu dans la maison d’arrêt n° 1 au second étage. Tout a débuté dans la cellule pour continuer jusque dans la coursive.
Les deux détenus n’ont pas “apprécié” que le surveillant leur demande d’attendre un peu pour qu’il puisse régler leur problème de cantine. Une raison qui a suffi pour déclencher une scène de violence d’une extrême dureté.
“Lynchage”
“Une fois encore, s’insurge un représentant syndical FO Pénitentiaire, un collègue a été roué de coups pour des raisons futiles. Heureusement que les collègues ont été très réactifs pour mettre fin à ce qui aurait pu s’apparenter à un lynchage. Nous ne pouvons que nous féliciter de leur rapidité à stopper les coups des deux détenus. Nous demandons que les sanctions soient d’une extrême sévérité. Mais aussi que les deux détenus soient placés à l’isolement pour une durée minimum d’un mois. Et, enfin, qu’ils soient transférés dans un autre établissement à l’issue de cette première sanction administrative.”Publicité
Il est totalement inadmissible que nous soyons les punching-balls de détenus
Les agents espèrent aussi que le parquet de Béziers optera pour un passage devant la justice dans le cadre d’une comparution immédiate.
“Nous estimons qu’il convient d’être ferme avec ces individus qui ne respectent ni l’institution, ni les hommes ou les femmes que nous sommes. Il est totalement inadmissible que nous soyons les punching-balls de détenus qui ne sont pas en capacité de comprendre que tous les petits problèmes du quotidien ne peuvent être réglés d’un claquement de doigts. Nous attendons de la fermeté de la part de tous. Ce qui est arrivé, une fois encore, n’est pas acceptable”, a confié un surveillant de Béziers.
La victime a été arrêtée pour plusieurs jours afin de se remettre des coups reçus.
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Béziers : ils font l’amour au parloir de la prison, les surveillants découvrent de la drogue sur eux

Un parloir bruyant à la prison de Béziers (Pierre Saliba)
26.2.2019 – Une jeune femme a tenté de faire passer de la drogue à son compagnon incarcéré à la prison de Béziers. Mais ce n’est pas cela qui a attiré la’attention des surveillants.
Une femme a été condamnée à quatre mois de prison avec sursis mis à l’épreuve durant 18 mois avec obligation de soins et de travailler pour avoir apporté de la drogue au parloir de la prison de Béziers.
Un parloir bruyant
La jeune femme, qui ne s’était pas faite repérer par les surveillants, a attiré leur attention d’une autre amnière. Avec son compagnon, ils ont entamé une relation sexuelle dans une cabine du parloir.
Du cannabis, de la cocaïne, des cartes sim …
C’est en fouillant ses affaires qu’ils ont découvert du cannabis, de la cocaïne, des cartes sim et divers cachets. La représentante du parquet avait requis huit mois de détention contre la prévenue.
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Un prisonnier se suicide à la maison d’arrêt de Gasquinoy

Photo – Audrey Marty
16.7.2011 – Dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 juillet 2011, un homme s’est suicidé en détention à Béziers. C’est le quatrième détenu de cet établissement qui met ainsi fin à ses jours au centre pénitentiaire du Gasquinoy depuis son inauguration au mois de décembre 2009.
Selon nos informations, c’est un surveillant qui l’aurait découvert au petit matin alors qu’il faisait le tour des cellules lors de sa prise de poste.
Le détenu se serait pendu aux barreaux de son propre lit avec les lacets de ses chaussures. Il était décédé quand le surveillant l’a découvert gisant au sol. Le médecin légiste est venu confirmer la mort du prisonnier.
“Une autopsie du défunt aura lieu en début de semaine”, nous a confirmé hier, le Parquet de Béziers.
La victime était bien connue à Agde où réside une grande partie de sa famille.
“Oui, il était en prison pour une histoire de produits stupéfiants, confiaient hier encore certains de ses amis. Mais c’était un brave gars, un peu fragile. Il aurait dû être un peu plus épaulé pour franchir le cap de cette détention. C’est un drame qui tombe sur cette famille très connue à Agde.”
Le détenu âgé d’environ une quarantaine d’années, devait quitter le centre pénitentiaire du Gasquinoy dans six mois. Il était connu pour être dépressif et fragile psychologiquement.
En dehors des heures de promenade dans la cour où il pouvait cotoyer du monde, l’homme vivait tout seul dans sa cellule. Le centre du Gasquinoy de Béziers accueille un peu plus de 900 détenus.
30.6.2010 – Un détenu de 29 ans s’est pendu avec des morceaux de ses vêtements. Il n’était pourtant condamné qu’à une courte peine. C’est déjà le 2ème cas de suicide depuis le début du mois. (www.youtube.com)
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Histoire insolite Béziers
Il prend la fuite devant la prison, fait du stop et monte dans une voiture de policiers en civil
Arrivé devant la porte de la prison, l’homme a réussi à s’échapper en trompant la vigilance des policiers.
Mardi 17 janvier 2023, un homme de 22 ans a été arrêté par des policiers du commissariat de Béziers pour exécuter une peine de 18 mois d’emprisonnement, après un mandat d’arrêt. Il a été pris en charge par les policiers pour être conduit au centre pénitentiaire.
Jusque-là, rien d’anormal et vous vous demandez logiquement pourquoi on vous parle de ce fait divers. L’affaire devient, disons insolite, juste après.
Arrivé devant la porte de la prison, l’homme a réussi à s’échapper en trompant la vigilance des policiers. Il a retiré ses menottes et a pu descendre du véhicule de police en courant. Il s’est dirigé vers la route pour faire du stop.
Une voiture s’arrête bien et embarque l’évadé. Manque de chance pour lui, il s’agissait de policiers de la Bac en civil, alertés de l’évasion et en train de justement se rendre sur les lieux… L’individu a été rapidement maîtrisé, malgré une nouvelle tentative de fuite.
Embarqué sous bonne escorte
Retour à l’envoyeur pour le jeune homme, conduit au tribunal après sa garde à vue. Selon son avocat, il a été pris de panique au moment d’entrer en prison et a voulu voir ses parents avant de purger sa peine. Les juges l’ont condamné mercredi 18 janvier à six mois de prison avec mandat de dépôt.
Il a été de nouveau conduit au centre pénitentiaire “sous bonne escorte”, ont précisé nos confrères.
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Le père de famille, un fonctionnaire de la prison de Béziers, a tenté de tuer ses deux enfants et sa femme

20.12.2018 – Les pompiers ont découvert le surveillant qui tentait d’étrangler sa propre femme. (AFP)
Un fonctionnaire de la prison de Béziers a été incarcéré pour tentatives de meurtres sur sa fille de 10 ans, son fils de 7 ans et sa femme.
Un surveillant de prison de Béziers a été incarcéré à Seysses, non loin de Toulouse, après un très violent coup de sang. En pleines difficultés conjugales, l’homme qui travaillait au Gasquinoy, a tenté de tuer sa fille, son fils, mais aussi sa femme au domicile familial dans le Tarn.
L’information a filtré mercredi 19 décembre auprès des membres du personnel du Gasquinoy qui connaissaient bien le mis en cause. C’est pour tous un véritable étonnement.
Ce n’est pas l’homme connu à la prison
“Nous en parlons, a confié à Midi Libre, un de ses collègues, car nous sommes vraiment très surpris de cette situation. Nous n’en revenons pas. Ces faits ne ressemblent pas du tout au personnage que nous connaissons et qui était notre ami.” Selon nos informations, en milieu de semaine dernière, l’homme âgé de 37 ans ne supportait pas l’idée que son épouse puisse vouloir divorcer. Il refusait aussi qu’un autre que lui ne puisse élever ses enfants. Il aurait donc décidé d’éliminer tout le monde.
Elle se précipite dans la chambre de son frère en hurlant
Il a donc entrepris, dans un premier temps, d’étrangler sa fille de 10 ans dans son sommeil. Il l’aurait ensuite déposée sur le lit conjugal et s’en est alors pris à son fils de 7 ans qui a subi le même sort que sa fillette. Mais, par chance cette dernière n’était qu’évanouie.
Reprenant connaissance et comprenant ce qui arrivait, elle s’est précipitée dans la chambre de son frère en hurlant. Ce qui a, sans aucun doute, sauvé la vie de son cadet puisque le père a lâché son emprise. Semblant prendre conscience de l’atrocité de son geste, le mis en cause a alors appelé sa femme, puis les pompiers pour porter secours à la famille.
Il tente d’étrangler sa femme
Ceux-ci sont arrivés rapidement, mais en franchissant le seuil de la porte du domicile ils ont découvert le surveillant qui tentait d’étrangler sa propre femme. Ce sont les pompiers qui lui ont fait lâcher prise et appelé les policiers. L’homme a été interpellé et placé en garde à vue avant d’être mis en examen et placé en détention provisoire.
Les trois victimes qui portaient toutes des traces de strangulation ont été hospitalisées. Elles s’en sortent avec de graves troubles psychologiques, mais, par chance, aucune conséquence physique.
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Source :
oip.org
https://www.ladepeche.fr – Christian Goutorbe 27/11/2009
https://www.dna.fr – 7.3.2016
http://www.midilibre.fr – 16.7.2011 / Pierre Saliba 26.2.2019 / Ludovic Trabuchet 27.12.2022 / Marie Bouisseren 28.9.2022 / Jean-Pierre Amarger 20.12.2018 – 28.4.2021 – 21.10.2022 – 28.9.2023
https://www.nordlittoral.fr – la rédaction 20.1.2023
https://france3-regions.francetvinfo.fr – Fabrice Dubault 21.11.2019