Se nomme ainsi depuis 1918 en hommage à ce pays allié. C’était le “Boulevard du Nord” en 1868 et avant “Boulevard Saint-Aphrodise”.

———-
Effondrement d’un mur en 2018 à Béziers : “L’îlot est en danger si rien n’est fait“

Le plancher du premier étage a été emporté lors de l’éboulement du mur en novembre 2018.
8.9.2020 – La propriétaire de la maison ravagée boulevard d’Angleterre dénonce l’immobilisme du dossier depuis novembre 2018.
Le samedi 3 novembre 2018, vers 19 h 30, le mur mitoyen du garage de la maison de ville de Mme Bonfill, au 33 bis du boulevard d’Angleterre, s’est effondré. Il a emporté avec lui les poutres et une partie du plancher du premier étage. La propriétaire n’a heureusement pas été blessée physiquement, mais elle a été très choquée.
Travaux conservatoires
Un arrêté de péril imminent a été pris par la mairie et les occupants de plusieurs immeubles environnants ont été évacués sur le boulevard, rue Antoine-Miquel et impasse Saint-Martin. Soit ils ont pu se reloger par leurs propres moyens, soit ils ont été pris en charge par la Ville. Très vite des travaux conservatoires ont été réalisés, ce qui a permis de lever l’arrêté de péril imminent, et un expert judiciaire a été nommé par le président du tribunal administratif de Montpellier.
Plusieurs expertises judiciaires
Une première expertise a eu lieu. Selon elle l’origine du sinistre “trouve son origine dans le sous-sol de l’immeuble sis 7/9/11 impasse Saint-Martin où une importante accumulation d’eau a chargé la terre mise en remblai, créant une poussée hydrostatique ayant entraîné l’effondrement de la partie inférieure du mur mitoyen avec l’immeuble sis 33 bis boulevard d’Angleterre […] il s’agit d’eaux de pluie infiltrées dans le sous-sol”. L’expert précise que “l’immeuble de l’impasse Saint-Martin est sous curatelle des Domaines”.
Comble de malchance, en juillet et août 2019, une importante fuite d’eau après compteur, venant d’un autre bâtiment de l’impasse Saint-Martin a encore aggravé l’humidité du mur mitoyen. “Les murs ont été inspectés et cela a accentué le sinistre originel. Face à l’urgence, nous avons fait intervenir une entreprise pour étayer l’intégralité du premier étage et renforcer les étais déjà présents sur le mur. Et là encore, les assurances n’ont pas répondu”, peste Mme Bonfill. Pourtant une expertise judiciaire complémentaire a été effectuée et elle arrive aux mêmes conclusions, avec, en sus, les nouveaux dégâts.
Crainte des épisodes cévenols
“C’est inadmissible ! Aujourd’hui, on en est au même stade. Les assurances attendant une assignation en justice, s’indigne la propriétaire. Je n’ai pas été relogée, je n’ai rien obtenu, je suis obligée de me débrouiller. Heureusement que la mairie était là pour nous soutenir.” Aujourd’hui, elle craint par-dessus tout les épisodes de fortes pluies, “qui aggravent l’état des constructions”. Selon elle, “l’îlot est en danger si rien n’est fait”.
Robert Ménard : “Cela concerne des privés et l’État“
Dès l’annonce du sinistre, le maire et les services municipaux se sont rendus sur place et ont fait le nécessaire pour une prise en charge des personnes en difficulté. Par la suite, la Ville a préfinancé les travaux confortatifs. Aujourd’hui, la position de Robert Ménard est claire : “C’est un problème compliqué où il y aura des procès et cela concerne des privés et l’État.”
———-
Béziers : après les intempéries, incertitudes sur la rentrée du 4 novembre à Henri-IV

Un trou béant boulevard d’Angleterre à Béziers – Midi Libre
24.10.2019 – Une partie du mur extérieur du collège-lycée Henri-IV, à Béziers, s’est effondrée sur le boulevard d’Angleterre, dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 octobre à cause des fortes pluies.
Un trou béant, apparu dans la nuit à la suite des fortes intempéries. Une partie du mur extérieur du collège-lycée Henri-IV, à Béziers, s’est effondrée sur le boulevard d’Angleterre, dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 octobre. L’effondrement a été causé par une importante rétention d’eau dans la cour du collège.
Des voies d’eau conséquentes
Trois véhicules, stationnés face au mur de soutènement en pierres, sur le boulevard d’Angleterre, ont été endommagés. La partie basse de cet axe a été coupée à la circulation. Des voies d’eau conséquentes se sont formées sur la chaussée au petit matin.
Les forces de l’ordre et les services de la Ville ont rapidement mis tout en œuvre pour sécuriser le périmètre. Après le déblaiement de la chaussée et l’enlèvement des véhicules stationnés, en fin de matinée, le conseiller régional communiste Nicolas Cossange est venu constater l’ampleur des dégâts, en compagnie du conseiller municipal d’opposition Pascal Resplandy.
Il a tenu à saluer la réactivité des services du lycée et de la Région, qui ont donné l’alerte aux alentours de 5 h du matin. “Toutes les dispositions vont être prises pour déblayer et mettre l’édifice en sécurité, afin de réaliser l’intégralité des sondages et vérifier si, au 4 novembre, l’établissement sera en capacité d’ouvrir ou non”, a déclaré Nicolas Cossange.
La rentrée du 4 novembre en suspens
Les vérifications, qui concerneront la partie du mur derrière la cour du collège, d’une longueur de 16 mètres, débuteront une fois le déblaiement des gravats entièrement terminé. Celles-ci seront rapides, et l’expert devrait rendre ses conclusions bien avant la rentrée, a assuré le conseiller régional. “La Région fera alors tous les travaux nécessaires, a-t-il ajouté. Nous sommes dans le vieux Béziers, on parle ici de bâtis très anciens. Ce mur n’est pas tout jeune, mais nous n’avions pas eu connaissance d’alertes, précédemment. Heureusement, il n’y a pas eu de blessé.”
———-
Béziers : la Ville met un local à disposition de l’entreprise Dougados

L’immeuble avait dû être détruit après l’incendie – GR (Midi Libre)
6.9.2019 – L’entreprise de fabrication des matelas en mousse et de restauration de tapisseries a tout perdu il y a trois semaines dans un incendie boulevard d’Angleterre.
Fin août, la mairie avait annoncé qu’elle avait trouvé une solution pour trouver un nouveau local à l’entreprise Dougados. Quelques semaines auparavant, les locaux de cette entreprise, qui fabrique des matelas de mousse et restaure des tapisseries avaient été détruits par un incendie.
La propriétaire des lieux a tout perdu et avait lancé un appel à la solidarité. Vendredi, la Ville a donné le détail de la solution trouvée. La mairie va mettre gracieusement à disposition de l’entreprise, pour une durée de six mois renouvelable une fois, un local situé dans le jardin de la Plantade à l’annexe de la Maison de la vie associative.
Celui-ci, qui fait 120 m2, a été nettoyé et mis aux normes électriques avant d’être prêté.
———-
Immeuble sinistré à Béziers : les propriétaires s’impatientent

Les bâtiments frappés par les arrêtés de péril sont toujours inaccessibles (Midi Libre – Pierre Saliba)
11.1.2019 – Le samedi 3 novembre, un mur et un plancher se sont effondrés au 33 bis du boulevard d’Angleterre à Béziers.
Cela fait maintenant plus de deux mois que le sinistre a eu lieu au 33 bis du boulevard d’Angleterre. C’était dans la soirée du samedi 3 novembre. Les pompiers ont été appelés suite à l’effondrement d’un mur et d’un plancher. Aussitôt, des mesures d’urgence de mise en sécurité de la propriétaire et des voisins impactés ont été prises.
Intervention de la mairie suite à l’effondrement
Le soir même de l’effondrement, le maire et les services municipaux se sont rendus sur place. Les habitants ont été évacués et pris en charge pour ceux qui n’avaient nulle part où aller. Les lieux ont été sécurisés et des arrêtés de péril imminent ont été pris pour le bâtiment concerné et ceux qui sont impactés. Les services juridiques et techniques municipaux sont en lien avec l’association des propriétaires
Heureusement, il n’y a pas eu de victime. C’est le mur mitoyen entre le fond du garage du 33 bis et les immeubles qui donnent sur l’impasse Saint-Martin qui s’est écroulé, entraînant avec lui les poutres et le plancher du premier étage.
Aujourd’hui, la majorité des propriétaires touchés se sont regroupés en une association de défense, l’Adam (Association de défense des propriétaires des immeubles sis entre le boulevard d’Angleterre et la rue Antoine-Miquel à Béziers). C’est Ivan Gelbard qui en a été élu président. Il représente les intérêts de son fils, propriétaire de l’immeuble situé au 33 du boulevard d’Angleterre.
Les services de Suez
Suite à l’événement, les services de Suez ont mené, entre le 11 et le 19 décembre, une enquête de recherche de fuite sur le réseau d’eau potable. Elle a concerné le boulevard d’Angleterre, les rues des Tisserands et Antoine-Miquel, l’impasse Saint-Martin, la place et la rue Bellevue. Aucune grosse fuite n’a été détectée. Par mesure de précaution, une nouvelle procédure a été lancée le 8 janvier sur l’ensemble du quartier, pour chercher des petites fuites. Tous les ans, Suez contrôle 400 km sur les 600 km de réseau que compte l’Agglo
Un immeuble en déshérence
Un rapport a été établi par un expert. Il préconisait des mesures d’urgence de consolidation dans le bâtiment du 33 bis. “Ce qui semble avoir été effectué en partie, précise le président. Aujourd’hui, il n’y a plus de danger parce que plus personne n’habite sur place, mais il y a une spoliation de nos biens, pour les propriétaires occupants et pour les bailleurs.”
De nombreuses investigations restent à mener pour connaître l’origine du sinistre
Robert Ménard a demandé au président du tribunal administratif de Montpellier de nommer un expert suite à l’effondrement au 33 bis boulevard d’Angleterre. Il a été nommé le 8 novembre et a rendu un rapport d’expertise à l’instance judiciaire sur l’immeuble menaçant ruine. Joint par téléphone, il déclare : “Il reste encore beaucoup d’investigations à faire pour déterminer l’origine des causes du sinistre. Cela va prendre du temps, il faut être très prudent et patient, et aller au bout des recherches.”
Malheureusement, les propriétaires ne vont pas pouvoir rentrer chez eux ou reprendre possession de leurs biens, pour les bailleurs, avant quelques mois. Il va falloir effectuer d’importants travaux confortatifs et de déconstruction pour une mise en sécurité. Un chantier sensible qui ne peut pas être réalisé par n’importe quelle entreprise. Des contacts ont déjà été pris. Une réunion avec toutes les parties concernées doit avoir lieu ce vendredi. L’expert doit faire le point sur les investigations, les analyses à faire, le planning et l’avancée du dossier.
Revenant au rapport d’expertise, il poursuit : “Il y a eu une contestation par deux membres de l’association. L’expert aurait également préconisé oralement la destruction de la maison qui est en déshérence, depuis 2015, et qui est gérée par les Domaines, impasse Saint-Martin, et une partie de la propriété du 33 bis boulevard d’Angleterre. Et cela sans que la question de la reconstruction du 33 bis et du renforcement des autres immeubles n’aient été abordés.”
L’association a demandé une deuxième expertise qui, d’après elle, “va être effectuée par le même expert”. Ce qui lui pose question.
Des problèmes d’humidité récurrents
Par ailleurs, le premier rapport indique que la terre, à l’arrière de la partie effondrée, est imbibée d’eau. Un élément qui préoccupe beaucoup Ivan Gelbard. D’autant plus que les ouvriers qui ont travaillé au renforcement du 33 bis, ont parlé “d’une très forte pression hydraulique” et que les problèmes d’humidité “sont récurrents, dans les bâtiments alentour depuis plusieurs années”.
Dans le courant du mois de décembre, la mairie a mandaté une association de sourciers. Une forte présence d’eau a été identifiée sous la place Bellevue, un peu plus haut que l’îlot de bâtiments concernés par le sinistre. Les recherches de Suez n’ont rien décelé de suspect (lire ci-contre).
Ivan Gelbard, et l’association, souhaite que cette eau soit identifiée, pour déterminer “s’il s’agit d’eau de source, d’eaux usées ou d’eau potable”. D’après lui : “Une telle expertise permettrait une clarification des responsabilités et la mise en place de mesures de protection adaptées.” Il renchérit : “Nous sommes dans une zone à risque PPR (Plan de prévention des risques), mais il faut définir les causes.” Tous les propriétaires ont bien conscience que les assurances ne couvriront pas les frais tant que les responsabilités ne seront pas établies.
L’association a déposé, mercredi, un courrier à Robert Ménard pour lui demander son “intervention en tant que maire de Béziers” pour les assister dans leurs démarches et “faire pression sur les différentes parties concernées pour accélérer le règlement de ce dossier.”
Plusieurs bâtiments sont concernés
Plusieurs arrêtés de périls ont été pris par la mairie à la suite de l’effondrement d’un mur et d’un plancher au 33 bis, boulevard d’Angleterre (parcelle 25). Ils concernent ce premier bâtiment, mais aussi le 33 de cette même voie (parcelle 24), ainsi que les numéros 3 et 7 de la rue AntoineMiquel (parcelles 19 et 30). Les parcelles 26, 27, 28 et 29 de l’impasse Saint-Martin sont également impactées. C’est un mur mitoyen avec le 33 bis, boulevard d’Angleterre, qui s’est écroulé. Cela implique que les personnes qui y vivaient, certains étaient vides de tout occupant, ont dû se loger ailleurs ou être pris en charge.
———-
Béziers : la démolition du boulevard d’Angleterre est en cours

Les engins de chantier sont à l’oeuvre. (Pierre Saliba – Midi Libre)
27.2.2016 – Les travaux sont entrés en phase active.
Les travaux de démolition des bâtiments situés au 66 et au 66 bis du boulevard d’Angleterre, entre le Sacré-Cœur et le city stade du rond-point Louise-de-Marillac, sont entrés en phase active et spectaculaire. La pince de la pelle mécanique à grand bras émiette, petit bout par petit bout, le bâtiment principal.
Construit en zone de mouvements de terrain, il est l’une des habitations que la Ville a dû racheter pour continuer à se mettre en conformité avec le Plan de prévention des risques naturels (PPRN) adopté en 2010. La circulation va rester complètement fermée à la hauteur du chantier jusqu’au jeudi 3 mars. Ensuite, elle devrait être alternée jusqu’au lundi 21 mars.
———-
Béziers : des bâtisses vont être rasées boulevard d’Angleterre

Les travaux devraient se dérouler dans le courant du premier trimestre 2016 – © D.R
27.11.2015 – La Ville continue de se mettre en conformité avec le Plan de prévention des risques naturels approuvé en 2010.
Dans le courant du premier trimestre 2016, les bâtiments des 66 et 66 bis du boulevard d’Angleterre, situés entre le Sacré-Cœur et le city-stade du rond-point Louise-de-Marillac, vont être démolis. La Ville continuera, ainsi, à se mettre en conformité avec le Plan de prévention des risques naturels (PPRN) adopté en 2010. Les études avaient identifié alors des zones fortement exposées aux différents phénomènes de mouvements de terrain autour de la Rampe des Moulins et du boulevard d’Angleterre.
La date précise du chantier n’est pas encore arrêtée, “car il faut tenir compte des nombreuses contraintes techniques et faire en sorte que les travaux causent le moins de gêne possible” sur cette voie très fréquentée, précise-t-on à la mairie.
Les prix ont été fixés par les Domaines
Le long travail de recensement des habitations concernées par le PPRN a commencé il y a déjà quelques années. Des arrêtés de péril ont été pris. Puis, il a fallu racheter, à l’amiable ou par expropriation, et négocier pour assainir cette zone comportant des risques 2 et 3, ce qui correspond au maximum de la classification.
Les prix ont été fixés par les Domaines, mais comme, pour la plupart, les évaluations ont été faites “hors risques”, elles étaient beaucoup plus intéressantes au niveau financier. Après, il y a l’affectif et l’attachement qui sont difficilement quantifiables. De nombreux propriétaires du boulevard d’Angleterre et de la rampe des Moulins ont signé des promesses de vente dès les premières réunions avec les services municipaux.
Financement sur le Fonds Barnier
À l’époque, la mairie et la sous-préfecture se sont concertées pour que le financement soit pris en charge par le Fonds Barnier, du nom de l’ancien ministre de l’Environnement d’Édouard Balladur. Ce fonds a été créé par la loi du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l’environnement. Il est destiné à financer les indemnités d’expropriation de biens exposés à un risque naturel majeur. Son utilisation a ensuite été élargie à d’autres catégories de dépenses. Il est alimenté par un prélèvement sur la prime “catastrophe naturelle” des contrats d’assurance habitation.
Afin de pouvoir profiter de cette “opération blanche” pour les finances municipales, un coup d’accélérateur a été mis dès la fin de l’année 2013. Les services de l’État avaient précisé que l’enveloppe avait ses limites et qu’elle pouvait être amenée à disparaître.
———-
Béziers : bientôt un city-stade en centre-ville

Les amateurs de football auront un espace pour exprimer leur talent !
6.7.2014 – L’installation faisait cruellement défaut à Béziers.
Les services de la mairie travaillent à la future implantation d’un city-stade à Béziers.
“Un espace où les jeunes pourront jouer au foot et faire du sport ailleurs que sur les Allées”, a expliqué le maire Robert Ménard ce vendredi ,en marge d’un point presse sur le partenariat financier entre le club de volley et la municipalité.
Il est vrai qu’un tel espace faisait cruellement défaut à Béziers. Ce city stade devrait trouver sa place au pied du lycée Henri-IV, le long du boulevard d’Angleterre. Peut-être trop excentrée pour certains, l’installation aura le mérite de pallier un grand manquement en ville.
———-
Source:
http://www.midilibre.fr 24.10.2019 – Emmanuelle Boillot 8.9.2020/11.1.2019/27.11.2015 – Pierre Saliba 27.2.2016 – 6.7.2014