Béziers

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Triathlon de Béziers : les triathlètes rejoignent le “Jardin de la Plantade”

C’est la première fois que les triathlètes s’élanceront de la Plantade – Chameaux de Béziers

26.6.2024 – Le départ de la huitième édition du triathlon de Béziers aura lieu au jardin de la Plantade. L’épreuve de natation se déroulera en amont du moulin de Bagnols.

Pour sa huitième édition, organisée dimanche 30 juin 2024 par le club des Chameaux de Béziers, le triathlon de Béziers fait peau neuve. Les triathlètes déménagent au jardin de la Plantade. L’épreuve de natation aura lieu en amont du moulin de Bagnols. Le parc à vélo et l’arche d’arrivée se situeront dans le parc lui-même. La journée commencera à 8 h 30 avec le départ du triathlon format M, le format olympique, soit 1 500 m de natation, 50 km de vélo et 10 km de course à pied.

En individuel ou en relais

Les triathlètes pourront concourir en individuel ou en relais au sein d’une équipe de 2 à 3 personnes. Le parcours à vélo conduira les concurrents sur les routes vallonnées de l’arrière-pays biterrois et de la vallée de l’Orb. Comme traditionnellement, le circuit de course à pied amènera les participants sur les bords du canal de Midi, voire jusqu’aux 9 écluses de Fonseranes.

Pour les débutants

La course XS sera lancée à 13 h 30. Ce format très court est particulièrement adapté à tous ceux qui veulent découvrir le triathlon, ainsi qu’aux plus jeunes. Il s’agira de nager 400 m, pédaler sur 10 km et courir 2,5 km.

Le format S (sprint) clôturera la journée avec un départ à 16 h 30, avec le choix également de courir en individuel ou en relais (750 m, 20 km et 5 km.) Deux cent cinquante participants sont attendus pour ces épreuves placées sous l’égide de la FF de Triathlon. Une centaine de bénévoles seront sur le pont.Les inscriptions restent ouvertes jusqu’au vendredi 28 juin. Buvette et restauration sur place.

Les inscriptions restent ouvertes jusqu’au vendredi 28 juin. Buvette et restauration sur place.

(Source : http://www.midilibre.fr – Laurent François 26.6.2024)

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Béziers, ville du département de l’Hérault, se situe sur les rives de l’Orb qui s’écoule depuis les monts de l’Escandorgue jusqu’à la mer Méditerranée, à Valras-Plage, de 145 km de long. La ville aurait été fondée par les Grecs au 7ème siècle avant J-C. Ce qui veut dire que la doyenne des villes françaises est bel et bien Béziers.

“Biterris”, le nom de la ville, sig­nifi­ant “les maisons du gué”, atteste de la présence celte.

Le centre de Béziers vous séduira avec ses ruelles traditionnelles, reflétant le style romain de l’époque, mais également avec sa culture riche et variée. Les fouilles archéologiques en 1985 sur la place de la Madeleine et en 2002 sur le bord du théâtre et de la rue de la République, ont révélé un trésor archéologique. Sous la ville actuelle, des rues pleines de villas grecques et de céramiques ioniennes. Au moins confirmation de l’origine grecque de Béziers. La fondation est déjà datée avant celle de Marseille, la voisine phocéenne.

Cependant, pas de traces du port grec sur l’Orb ni d’une nécropole, site sine qua non des cités grecques. Ultime mystère, la ville s’est subitement vidée entre –300 ans et –200 ans dans un contexte général de dépeuplement du Languedoc. Aucune réponse n’a aujourd’hui été apportée à ce drame démographique. Il paraît néanmoins plausible qu’une famine ou une épidémie ait ravagé la région maudissant Béziers d’où la désertion du site.

La ville renaîtra néanmoins, occupée à nouveau par des peuplades gauloises, puis rapidement colonisée par les romains venus de la nouvelle cité de Narbonne. 

Son emblème, le chameau, est lié à une légende qui débute en Égypte autour de la Sainte Famille. Un prêtre nommé Aphrodise serait venu porter la bonne parole de Jésus en Gaule et aurai ramené avec lui un chameau. L’animal aurait été gardé ensuite par les habitants de la ville, même après la mort du Saint. Et évidemment il aurait fait également quelques miracles. Cela valut aussi leur surnom aux biterrois : les camelous !

Située sur un promontoire dominant l’Orb et le canal du Midi, la ville se trouve au pied du Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc, à 50 kilomètres des montagnes du Haut-Languedoc, c.a.d. les monts du Caroux (1090 mètres d’altitude), de l’Espinouse (1124 mètres) et de Lacaune (1267 mètres), dernier contrefort du Massif Central. À seulement une vingtaine de minutes (12 km) de la Méditerranée et prés d’une quarantaine de minutes de Sète (55km) et un peu plus de Montpellier (70km).

Plus de la moitié du territoire de Béziers est composée d’espaces verts, de zones naturelles protégées et de zones agricoles dédiées à la vigne. De 1870 jusqu’à la 1ère Guerre Mondiale, les vins du biterrois ont connu leur âge d’or. Alors, profitez d’une balade autour de Béziers et découvrez diverses appellations viticoles.

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Gravissez les marches jusqu’à l’acropole pour embrasser une vue panoramique sur Béziers et ses environs. La position stratégique de la cathédrale surplombant l’ancien centre-ville, révèle l’importance historique et spirituelle de ce lieu emblématique.

Entre la fin du XIXème siècle et le début du XXème siècle, Béziers est à son apogée. Au cours du XIXème siècle, la population passe progressivement de 15 000 à 50 000 habitants. La ville s’agrandit. Des arènes sont alors construites, aussi de grandes artères sont créées et de nombreux immeubles sont érigés partout dans la ville.

Plusieurs personnages célèbres sont originaires de Béziers. Comme Jean-Antonin Injalbert, célèbre sculpteur biterrois du XIXème siècle. Comme Pierre-Paul Riquet, l’ingénieux constructeur du canal du Midi, qui permet de relier la mer Méditerranée à l’océan atlantique dès le 17e siècle. Comme Jean Moulin, héros de la Résistance, mort dans la nuit du 7 au 8 juillet 1943 sous la torture nazie.

Le vignoble du Languedoc est le plus ancien de France, car les premières traces de vignes dans la région remontent à la présence des Etrusques. C’est vraiment un aspect très important de ce territoire qui possède un riche passé œnologique et où le métier de vigneron est très présent et ce depuis fort longtemps.

En effet, au temps des grecs déjà, l’économie de la ville était florissante grâce au commerce du vin. Après la crise du phylloxéra au XIXème siècle, Béziers devint la capitale du vin car elle fut une des rares villes de France à être en partie épargnée par la maladie et dès 1863 elle fournira donc du vin à toute la France. C’est aussi la raison pour laquelle la plupart des vignes du Languedoc ne sont pas greffées sur des pieds de vignes américains, comme c’est le cas pour la majorité du vignoble français, et ce encore de nos jours.

Cela fit la fortune de Béziers à cette époque et la ville devint la plus riche du Languedoc à ce moment-là. Cela se ressent encore dans son architecture très florissante à cette période avec la construction de nombreux hôtels particuliers en ville et de châteaux pinardiers dans les campagnes environnantes.

Les fouilles archéologiques menées en 1985 sur la Place de la Madeleine et plus récemment en 2002 aux abords du Théâtre et de la Rue de la République mènent à des conclusions effarantes. Sous la ville actuelle, un véritable trésor archéologique, d’immenses rues bordées de villas grecques et des céramiques ioniennes. L’origine grecque de Béziers ne fait alors plus aucun doute et sa fondation est datée avant celle de sa voisine phocéenne (Marseille).

La fouille de l’îlot des Chaudronniers à Béziers s’est déroulée entre le 12 mai et le 12 décembre 2014. Elle a mobilisé durant la phase terrain une quinzaine d’archéologues et de spécialistes. Le chantier intervient dans le cadre du plan PNRQAD (Plan National de Revalorisation des Quartiers Anciens Dégradés), sous la maîtrise d’ouvrage de la SEBLi (Société d’Équipement de Béziers et son Littoral). Le projet d’aménagement prévoyait la destruction complète d’un îlot vétuste du centre historique.

Les vestiges mis au jour sur le site de Chaudronniers démontrent une occupation continue depuis le premier âge du Fer jusqu’à nos jours. Un découpage chronologique en 11 phases a pu être effectué, les vestiges observés durant la fouille appartenant principalement aux huit premières phases : les phases 1 à 4 concernent la Protohistoire ; les phases 5 à 7 couvrent l’Antiquité du Haut-Empire au VIIe siècle ; les phases 8 à 11 s’étendent depuis le XIe siècle jusqu’à la période actuelle.

Béziers est fondée quelques années avant Marseille, elle s’inscrit dans un réseau commercial hellène particulièrement bien pensé, rayonnant entre Massalia (Marseille) puis Nikaia (Nice) et Emporion (Ampurias en Espagne), Béziers est un comptoir commercial prospère. Il semble même que l’on battait monnaie à Béziers comme en témoigne les pièces retrouvées par les archéologues portant la mention : Betaratis, génitif grec de Betara ancien nom de Béziers. Notons également en 2015, la découverte d’un théâtre antique à l’emplacement de l’îlot des Chaudronniers, témoignage de l’importance antique de la cité car la présence d’un théâtre antique en Languedoc est une découverte tant exceptionnelle que rarissime.

Cependant, nous n’avons toujours pas retrouvé de traces du port grec sur l’Orb ni d’une nécropole, site sine qua non des cités grecques. Ultime mystère, la ville s’est subitement vidée entre – 300 ans et – 200 ans dans un contexte général de dépeuplement du Languedoc. Aucune réponse n’a aujourd’hui été apportée à ce drame démographique. Il paraît néanmoins plausible qu’une famine ou une épidémie ait ravagé la région maudissant Béziers d’où la désertion du site.

La ville renaîtra néanmoins, occupée à nouveau par des peuplades gauloises puis rapidement colonisée par les romains venus de la nouvelle cité de Narbonne.

(Samuel TOURON – Patrimoine & Terroirs et tagué BézierschroniqueDaniela Ugolinifouilles archéologiquesgrecMarseille)

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Au début du XXe siècle, la municipalité est contactée pour racheter la demeure afin de sauver le petit commerce.

Nous sommes en 1908. Sur le haut des allées Paul-Riquet, un attroupement s’est formé à la hauteur des numéros 9 et 11. Les Biterrois regardent avec tristesse et consternation la destruction de la Villa Saint-Pierre. Construite par l’architecte Carlier, également appelée Villa des Fleurs ou Château Bellaud, du nom de ses propriétaires, elle va céder la place aux Magasins Modernes, ancêtres des Galeries Lafayette. L’événement fait grand bruit. Le journal quotidien L’Éclair, comme le soulignent Jean-Denis Bergasse et Philippe Marassé, dans leur ouvrage De la place de la Victoire à la gare, par les allées Paul-Riquet et la place de la Citadelle, relate l’ambiance du moment : “Cette superbe demeure, bien comprise dans la silhouette mouvementée, ses imbrications, ses colonnades et ses tympans, dans lesquels brillaient les mosaïques vénitiennes sur fond d’or, qui faisait l’admiration des Biterrois et des nombreux étrangers visitant notre ville, n’est plus qu’un monceau de ruines.” L’édifice n’aura eu, finalement, qu’une courte existence. Selon M. M. Bergasse et Marassé, Mathilde Dessalles avait hérité de l’enclos de l’ancienne poste aux chevaux et du Café des Fleurs sis au 9 et 11 des Allées. Après son mariage avec Roger Bellaud en 1881, il est décidé de construire la Villa Saint-Pierre sur ce terrain.

La municipalité a racheté les murs

En 1904, leur fille Claire Bellaud-Dessalles épouse Joseph Hüe. Hélas, les temps ne sont plus au grand faste, et les deux auteurs notent : “Le ménage s’élança dans la vie en pleine crise de la mévente du vin et donc, à l’heure de choix pénibles. Comme souvent dans l’histoire, l’hôtel en ville jugé futile fut immolé de préférence à la terre nourricière où pouvait se replier la famille. Mme Bellaud-Dessalles et le ménage Hüe allèrent alors habiter l’hôtel, 1 bis rue Tourventouse, chez leurs cousins Fayet-d’Andoque, puis ils regagnèrent l’hôtel Bellaud au n° 42 des Allées.” En attendant, la Villa Saint-Pierre est détruite au grand dam de L’Éclair qui dévoile une semaine plus tard : “La municipalité Suchon avait été contactée pour acheter la maison Bellaud. Cet achat aurait en même temps évité la ruine de petits commerçants…” Autre temps, autre contexte. Aujourd’hui, la municipalité a racheté les murs des Galeries Lafayette pour éviter que “n’importe quoi se fasse sur les Allées”. Elle dénonce le départ de l’Enseigne qui, selon les commerçants, représente une locomotive pour le centre-ville. Il est bien loin le temps du faste des Allées, le temps où les Biterrois s’indignaient de la démolition de luxueuses villas.

(Source : https://www.midilibre.fr/ Emmanuelle Boillot 7.4.2015)

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12.4.2018 – Les fouilles archéologiques de Saint-Jacques confirment l’ancienneté. Le phénomène urbain est né à Béziers entre -640 et -625.

Selon Elian Gomez, docteur en archéologie, chercheur et responsable du service Archéologique de la Ville, de récentes découvertes et les études de fouilles antérieures permettent d’affirmer que Béziers est la ville la plus ancienne de France.

“Jusqu’à ce que l’on découvre mieux mais, à mon avis, il y a peu de chances. Le phénomène urbain à ces périodes-là est totalement étranger aux civilisations celtiques de l’Europe de l’Ouest et il nous arrive par les colonisateurs grecs, étrusques, phéniciens… En Gaule, jusqu’à preuve du contraire, à cette époque-là, il n’y a que deux colonies grecques, c’est Béziers (-625, -630, -640) et Marseille (-600, -598). Ensuite, d’autres viendront.” Un fait que certains Biterrois prenaient déjà pour acquis. L’archéologue corrobore : “On a du nouveau, mais qui ne fait que confirmer ce que nous présentions déjà”.

Peintre de la Gorgone

Lors de la démolition de l’église Saint-Félix, à la fin du XIXe siècle, pour construire les halles de la place Pierre-Sémard, des personnes de la Société archéologique, notamment Caylet, avaient collecté des fragments attiques très importants, attribués au Peintre de la Gorgone. “Ce qui est un cas unique en Gaule. Il n’y en a même pas à Marseille. Ils remontent au premier quart du VIe siècle avant J. – C.”

Elian Gomez poursuit : “Au milieu des années 80 à la Madeleine, il n’y avait que des couches qui remontaient à la fin du VIe, début Ve, avant J.-C. À l’époque, les archéologues Daniela Ugolini et Christian Olive avaient émis l’hypothèse qu’il y avait des couches très anciennes datant du début du VIe siècle avant J.-C. Ils se basaient sur les découvertes aléatoires qui avaient été faites pendant les travaux des halles. Il y avait donc un petit écho de choses anciennes qui traînaient.”

Il y a deux ans, l’archéologue biterrois et Daniela Ugolini ont repris l’étude du sondage de 45 m2 effectué aux halles en 1985, lors de travaux dans les sous-sols. “Nous nous sommes aperçus qu’il y avait des niveaux archaïques assez importants. Outre la typo-chronologie que nous apporte la céramique pour la datation de ces couches-là, on avait lancé la C14 et on a eu des retours tout à fait concluants et concordant avec l’étude céramologique. Il y a deux ans, également, avec les fouilles des Chaudronniers, nous avions des structures et des matériels assez conséquents qui remontaient autour de 600 avant J.-C. Mais, malheureusement, nous n’avons pas pu caler si on était un peu avant 600 ou juste autour de 600. Le C14 n’a pas été non plus concluant et n’a pas apporté de fourchette plus resserrée.”

Fossé protohistorique

En revanche, avec le chantier de Saint-Jacques, les chercheurs ont découvert beaucoup de matières qui ont confirmé leurs suspicions. En 2015, la destruction de l’îlot de la Tible se termine. Un diagnostic est mené par le service Archéologique de la Ville. La découverte d’un fossé protohistorique a motivé l’ouverture de fouilles préventives en collaboration avec l’Inrap.

Le décapage mécanique a permis d’enlever 3 000 tonnes de gravats pour faire apparaître sur l’ensemble de la zone de 2 500 m², les premières couches archéologiques et 200 structures. En premier, par ordre chronologique du plus ancien au plus récent, les archéologues ont découvert deux fossés protohistoriques défensifs, une citerne de modèle grec, de l’artisanat potier et métallurgique de l’Âge du Fer.

Nécropole romaine

Ensuite, le site a été abandonné au IIIe siècle avant J.-C. Et au second, il y a eu une réoccupation des lieux par les Volques Tectosages. Elle consiste en des aménagements en terrasses et des fosses de plantation de vignes. Dans l’une d’elle, il y avait cinq vases qui contenaient des restes alimentaires, de boissons et des plats.

Une nécropole antique a également été mise au jour. Elle débute vraisemblablement autour de l’An 0, au changement d’ère, et se poursuit jusqu’au VIe siècle. Il y avait, notamment, un bustum, une tombe à incinération primaire, pour un adolescent romain, certainement un fils de notable à la vue des nombreuses offrandes, une soixantaine de balsamaires. Entre le XIe et la fin du XVIe début du XVIIe, cette parcellaire a servi d’aire d’ensilage qui comptait 150 silos. Un atelier de potier sera installé par la suite.

(Source : https://www.midilibre.fr – Emmanuelle Boillot 12.4.2018)

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1446 naissances à l’hôpital et 1246 à la clinique Champeau en 2023

Aurore, premier bébé de l’année 2024 à la clinique Champeau à Béziers.

Concernant le bilan de l’année : l’hôpital a accueilli, en 2023, 1446 bébés contre 1509 en 2022. Un chiffre en légère baisse donc. À la clinique Champeau, 1246 accouchements ont eu lieu en 2023. Un chiffre également en baisse. À mettre en perspective avec les tendances nationales qui font état d’une diminution de la natalité.

Aurore est née à 8 h 07, elle est le premier bébé de l’année à la clinique Chapeau, à Béziers. Aurore est le premier enfant de Lucie et Simon, arrivée exactement dans les temps puisqu’elle était prévue pour ce 1er janvier 2024.

Source : www.midilibre.fr – 1.1.2024 Mélissa Alcoléa

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Aucune porte d’entrée d’habitation ne donne sur la rue de la Perle ! (D.R.)

La rue de la Perle à Béziers est sûrement la plus petite rue de la ville. D’ailleurs, on ne la trouve sur aucun plan … . Même Google Maps qui arrive à la localiser n’a pas trouvé suffisamment de place pour inscrire son nom sur ses cartes.

La rue de la Perle n’est longue que d’une poignée de mètres et relie la place Garibaldi à la rue du Coq. Autre spécificité de l’endroit : aucune porte d’entrée d’habitation ne donne sur cette rue !

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Béziers est une ville historique avec un patrimoine remarquable, si bien qu’il se pourrait qu’elle soit même La plus vieille ville de France! La ville doit sa renommée à son histoire et ses traditions. Béziers et la viticulture demeure indissociable. De 1870 jusqu’à la 1ère Guerre Mondiale, les vins du biterrois ont connu leur âge d’or ce qui va considérablement créer des richesses. La ville va jusqu’à s’autoproclamer capitale mondiale du vin. Cette richesse peut aujourd’hui se lire dans l’architecture de la ville, avec des immeubles d’une grande beauté, mais aussi au milieu des vignes où vous pourrez rencontrer de prestigieux châteaux. (www.sitesdexception.fr)

Créé au 13ème siècle, le Pont Vieux est classé aux monuments historiques depuis 1963. Malgré ses arches inégales, il fut jusqu’au milieu du 19ème siècle le seul passage possible au-dessus de l’Orb, sur le chemin de la Provence à Toulouse. Piéton depuis peu, en traversant le Pont vieux pour atteindre l’autre berge vous aurez une vue imprenable sur la Cathédrale Saint-Nazaire, située juste au-dessus.

La cathédrale de Saint-Nazaire est l’un des emblèmes de la ville. Située dans la ville antique, près des remparts romains et médiévaux, ce monument religieux ne passe pas inaperçu, c’est le moins qu’on puisse dire !

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Construite sur les ruines d’une ancienne église, détruite au 13ème siècle lorsque les Cathares s’emparèrent de la ville, l’édifice est de style gothique méridional. Les moyens financiers de l’époque n’étant pas suffisants, la reconstruction n’a pas pu aboutir, et le cloître de la cathédrale n’a jamais été achevé depuis le 15ème siècle. Grâce à une dérogation, nous avons put monter sur le toit de la Cathédrale et admirer une vue à 360° de la ville et de la plaine de l’Orb. Un moment exceptionnel en compagnie de Jean Lauze, Président de l’Association des Amis de Saint-Aphrodise.

Comme la plupart des villes de méditerannée, Béziers bénéficie d’un climat plutôt agréable toute l’année. La meilleure période étant de Mai à Octobre pour profiter de l’automne et admirer les vignes changer de couleur. Habituellement, autour du 15 août, se déroulent les fameuses ferias de Béziers. Étant originaire du Midi et ayant grandi dans les traditions des ferias, c’est sans nul doute une des périodes les plus vivantes de l’année. J’apporte cependant une nuance, je parle bien des ferias qui sont des célébrations autour des chevaux et des taureaux de Camargue, et non des Coridas qui se déroulent dans les arènes et se terminent par la mise à mort de l’animal.

Béziers est une des plus vieilles communes de France. À ce titre, elle possède une histoire particulièrement riche. Par exemple, vous traverserez une des rues par lesquelles Hannibal à traversé la ville avec ses éléphants ! Le planning des visites guidées de l’Office de Tourisme est disponible juste ici sur leur site internet. Je ne peux que vous recommander de visiter cette belle ville avec quelqu’un qui en connaît l’histoire sur le bout des doigts, que ce soit l’Office du Touriste ou les Greeters. Une des particularités de la ville ce sont ses fresques en trompe l’oeil. À travers elles, vous découvrirez l’histoire de la ville et de ses illustres personnages comme Jean Moulin ou ses épisodes les plus marquants comme la révolte des vignerons. (https://manonsuenepradier.fr)

Impossible de venir à Béziers sans découvrir cet impressionnant ouvrage que sont les écluses de Fonséranes. Cet escalier d’eau est l’ouvrage majeur du Canal du Midi. Construit de 1676 à 1680, l’Octuple est un cadeau de Pierre-Paul Riquet à sa ville natale Béziers. Appelés également “l’escalier de Neptune”, les écluses étaient une véritable innovation technique pour l’époque.

Seconde ville du département de l’Hérault, Béziers est une ville de 78 453 habitants au fort potentiel touristique de par son climat, la proximité du littoral languedocien et la richesse de son patrimoine bâti, urbain et environnemental. Elle bénéficie d’une situation géographique exceptionnelle entre mer et montagne. Ville étendue (9576 ha) et ville d’histoire, Béziers dispose d’un des plus grands sites patrimoniaux remarquables (SPR) de France.

Le 18 décembre 2019 Franck Riester, ministre de la Culture, a décidé sur proposition du Conseil national des Villes et Pays d’art et d’histoire, réuni le 4 décembre 2019, d’attribuer le label “Ville d’art et d’histoire” à Béziers.

Avant de devenir, vers 36 av. J.-C., l’importante et notoire colonie romaine, les premières traces d’occupation du site de Béziers sont attestées sur les rives fertiles du fleuve et à l’emplacement d’un oppidum protohistorique où, dès 625 av. J.-C., la ville s’est structurée avec l’arrivée des Grecs.

Durant le Haut Moyen Age, la ville a bénéficié d’un nouvel essor grâce à la culture occitane mais, connue pour sa tolérance envers les minorités, elle a été incendiée et sa population massacrée lors de la Croisade des Albigeois, en 1209. La construction du Canal du Midi, inauguré en 1681, a marqué l’essor économique de la ville qui a connu alors une période de grande prospérité particulièrement faste jusque dans les années 1960 grâce essentiellement à la viticulture.

Des études archéologiques ont démontré que la doyenne des villes françaises était en réalité … Béziers, dans l’Hérault. Les fouilles archéologiques menées en 1985 sur la Place de la Madeleine et plus récemment en 2002 aux abords du Théâtre et de la Rue de la République mènent à des conclusions effarantes.

La région de Béziers, plus précisément le site de l’Orb, était déjà occupé à l’Âge de Bronze. Les Celtibères par la suite ont prospéré dans la région rattachant le site à l’ensemble Ibérique. Néanmoins, hormis quelques habitations aucune trace d’une ville organisée. On peut cependant en conclure que le site de Béziers était déjà connu des grecs et d’autres peuples de la Méditerranée pour le commerce.

Sous la ville actuelle, un véritable trésor archéologique, d’immenses rues bordées de villas grecques et des céramiques ioniennes. L’origine grecque de Béziers ne fait alors plus aucun doute et sa fondation est datée avant celle de sa voisine phocéenne.

Au fil des siècles, Béziers a fièrement bâti sa notoriété sur des épisodes aussi tragiques que glorieux et autour de personnalités biterroises prestigieuses (le vicomte Raymond Trencavel, l’ingénieur Pierre-Paul Riquet, le mécène Gustave Fayet, le talentueux sculpteur Jean-Antonin Injalbert ou encore l’illustre Jean Moulin), comme de l’image emblématique de son imposante cathédrale Saint-Nazaire fortifiée et juchée sur un promontoire surplombant l’Orb.   

Béziers, sous-préfecture de l’Hérault, « capitale du vin », a aussi été, dans une certaine mesure, une ville ouvrière à la faveur d’une activité métallurgique et ferroviaire. Cette identité renvoyant au « Midi rouge » était mise en avant par les forces politiques de gauche. Elle est illustrée, tout au long du xxe siècle, par une forte capacité de mobilisation sociale. Les manifestations et les troubles relatifs à la défense de la viticulture de 1907 en sont une illustration. Cet esprit de mobilisation est amplifié par les luttes ouvrières de 1936, 1938 et 1947, relayées de 1955 à 1964 par le combat mené contre la fermeture des usines Fouga.

Dans les années 1970, les revendications des viticulteurs, celles des employés des services publics et des mouvements occitanistes de gauche formèrent un nouveau front de contestation, dans un contexte de déclin économique et démographique. La crise de la viticulture de masse a fragilisé son statut de place de négoce. La disparition de ses activités industrielles a mis à mal son rang de centre administratif, au moment où une capitale régionale prenait corps à Montpellier. Le rayonnement culturel de Béziers, en phase avec une certaine aristocratie viticole et sa bourgeoisie urbaine, a diminué avec cette lente récession.

Fin 20e siècle, la diminution de la population est réelle : Béziers compte 69 359 habitants selon le recensement de 1999, contre 83 994 en 1975. Elle accueille depuis plus de vingt ans un nombre élevé de retraités ou de préretraités. Ce vieillissement participe du sentiment de déclin qui prédomine dans les représentations sociales et transforme également le corps électoral …

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(Article : https://www.herault-tribune.com – rédaction (MW) – 28.4.2022)

Le projet de la nouvelle gare de Béziers prévue en 2025 se veut le reflet des nouveaux besoins des usagers avec des aménagements importants qui impacteront certains quartiers.

© Ville de Béziers

Pour les usagers, il s’agit d’une gare. Les acteurs de la mobilité parlent de Pôle d’échanges multimodal. Comprendre : un lieu où cohabitent différents modes de transports (train, bus, vélo…) La future gare de Béziers va concentrer une gare SNCF, une gare routière avec 19 quais de bus, un parking de 320 places, dont 7 pour personnes à mobilité réduite, 80 places de vélos, et 25 places pour deux-roues motorisés. Tout cela sur une surface de 51 000 mètres carrés parsemée de 200 arbres et de nombreux espaces verts.

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Les marchés à Béziers

Vendredi

Allées Paul Riquet : 7.00h – 13.00h : Marché fruits et légumes

Allées Paul Riquet : 7.00h – 18.00h : Marché fleurs, plançons

Place du 14 juillet : 7.00h – 13.00h Marché alimentaire

Rue Stavropol (Stade Raoul Barièrre) : 7.00h – 13.00h Marché non-alimentaire et divers

Samedi

Place de la Madeleine : 7.00h – 13.00h Marché paysan bio (Produits locaux issus de l’agriculture bio – fruits, légumes, fromages, …)

Place du 11 novembre : 7.00h – 13.00h Marché alimentaire

La Devèze : 7.00h – 13.00h Marché non-alimentaire et divers

Allées Paul Riquet : 7.00h – 13.00h Marché fruits et légumes

Allées Paul Riquet : 8.00h – 17.00h : Brocante

Dimanche

Allées Paul Riquet : 7.00h – 13.00h Marché fruits et légumes

Mardi

Place Emile Zola : 7.00h – 13.00h : Alimentaire – Produits frais locaux

La Devèze : 7.00h – 13.00h Marché non-alimentaire et divers

Allées Paul Riquet : 7.00h – 13.00h Marché fruits et légumes

Allées Paul Riquet : 8.00h – 17.00h : Brocante

Mercredi

Iranget : 7.00h – 13.00h Marché alimentaire et divers

Place Jean Jaurès : 17.00h – 21.00h Marché paysan

Place du 11 novembre : 7.00h – 13.00h Marché alimentaire

Jeudi

La Devèze : 7.00h – 13.00h Marché non-alimentaire et divers

Allées Paul Riquet : 7.00h – 13.00h Marché fruits et légumes

Béziers, 2700 ans d’histoire à partir de l’installation d’une population exogène au début du 6e siècle av. J.C. sur une acropole très anciennement fréquentée. À la découverte du Béziers passé et présent, et de ses habitants, chasseurs et éleveurs préhistoriques, Romains et Wisigoths, cathares et inquisiteurs, marchands et artisans, caritadiers des fêtes de l’Ascension et grands bourgeois du vin, figues légendaires ou célébrités nationales, tels saint Aphrodise, Paul Riquet ou Jean Moulin… revivent ainsi entre places et carrefours. se dessine l’histoire populaire et documentée d’une ville qui, depuis l’Antiquité, n’a jamais cessé de renaître.

La situation géographique privilégiée de Béziers a conduit l’homme préhistorique à s’y établir. L’ancien oppidum se situait à l’emplacement exact de la plus vieille ville en France. La “Colonia Julia Baettera Septimanorum” (colonie de droit romain où s’installent des colons romains, vétérans de la Septième légion de Jules César), construit au sud de la ville romaine de  Baeterrae en Gaule narbonnaise (aujourd’hui Béziers), près du théâtre antique sur la colline Saint-Jacques, fut fondée en 35 avant J.C. sur les bords de la “Voie Domitienne”, et était déjà connue comme un vignoble réputé.

Vers la fin du 3e siècle, Béziers devient le siège d’un évêche qui ne sera supprimé qu’en 1790. Elle fut détruite par les Vandales au 5e siècle, par les Sarrazins, puis Charles Martel au 8e siècle, et ravagée par Simon de Montfort en 1209 lors de la Croisade contre les Cathares. Réfugies dans l’église de la Madeleine, 7000 habitants furent massacrés le 22 juillet 1209 (Le sac de Béziers). Arnaud Amaury, le légat du Pape avait ordonné aux Croisés: “Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens”. En 1229, le traité de Paris mit fin à la guerre amenant la réunion de Béziers et du Languedoc à la couronne. En 1347 Béziers fut sévèrement touchée par la peste noire. La cité biterroise traversa ensuite la période des guerres de religion en évitant les sanglants massacres qui eurent lieu alentour.

Sous le règne de Louis XIV, la ville s’enrichit. La bourgeoisie locale vit du revenu de ses domaines où sont produits le blé, le vin et l’huile. Sur les bords du ruisseau de Bagnols, on trouve moulins, distilleries et tanneries. Le marché hebdomadaire, reconnu par décret royal en 1552, est un lieu d’échanges sur la route qui relie la vallée du Rhône et l’Espagne. Béziers est la patrie du marquis Paul de Riquet, constructeur du canal du midi. La construction durera de 1666 à 1680. La cité traditionaliste et catholique, où prospère une bourgeoisie cultivée, est peu sensible aux idées révolutionnaires. Néanmoins, son évêché, fondé au IVe siècle, est supprimé en 1801.

La démolition des remparts au début du 19e siècle avait déjà marqué l’ouverture d’une cité fermée et repliée sur elle-même. Le nivellement de la place de la Citadelle, puis l’aménagement des Allées avaient donné une première grande extension à la ville historique. En même temps, la ville s’étend pour loger une population nouvelle. Le monde ouvrier se loge dans les vieux quartiers ou à la périphérie. Comme les inondations rendent difficile l’occupation de la plaine de l’Orb, de nouveaux quartiers apparaissent autour des infrastructures ferroviaires : gare du Midi et gare du Nord, de points structurants tels la caserne de cavalerie et les abattoirs et fait nouveau au delà des allées, le long de l’avenue de Bessan (avenue Saint-Saëns) et de la route de Montpellier (avenue Georges Clémenceau). Ainsi s’esquisse l’axe des Allées regroupant à l’Ouest le centre ancien et à l’Est la construction de quartiers récents appelés à des extensions alvéolaires.

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Sources:

http://www.decouvertes-herault.be

http://www.lirelif.fr

http://edouard.bertouy.pagesperso-orange.fr/

http://www.sunnyfrance.net/histoiredebeziers/historique.html

http://www.facebook.com/ville.debeziers

http://www.culture.gouv.fr

Béziers photos d’un siècle à l’autre – Facebook

https://lemouvement.info – Sandro Basili 5.2.2020

https://www.midilibre.fr – Emmanuelle Boillot 12.4.2018 / Caroline Gaillard 11.11.2023

https://www.midilibre.fr – 3.1.2016 (Rue de la Perle)

https://www.dis-leur.fr -Samuel Touron