Il était une fois …





Êtes-vous prêt? La vie sarcastique, moqueur, amer, aigre… regardons ça d’un autre point de vue. C’est permettez? La morale de l’histoire…? La vérité nue est toujours mieux que le mensonge bien habillé! L’homme contemporain sous toutes ses formes. Vous vous reconnaissez?













Quoi faire à Béziers ? Preparez-vous !









Source : https://www.unidivers.fr






Seconde ville du département de l’Hérault, Béziers est une ville de 78 453 habitants au fort potentiel touristique de par son climat, la proximité du littoral languedocien et la richesse de son patrimoine bâti, urbain et environnemental. Elle bénéficie d’une situation géographique exceptionnelle entre mer et montagne. Ville étendue (9576 ha) et ville d’histoire, Béziers dispose d’un des plus grands sites patrimoniaux remarquables (SPR) de France.


Le 18 décembre 2019 Franck Riester, ministre de la Culture, a décidé sur proposition du Conseil national des Villes et Pays d’art et d’histoire, réuni le 4 décembre 2019, d’attribuer le label “Ville d’art et d’histoire” à Béziers.





Avant de devenir, vers 36 av. J.-C., l’importante et notoire colonie romaine, les premières traces d’occupation du site de Béziers sont attestées sur les rives fertiles du fleuve et à l’emplacement d’un oppidum protohistorique où, dès 625 av. J.-C., la ville s’est structurée avec l’arrivée des Grecs. Durant le Haut Moyen Age, la ville a bénéficié d’un nouvel essor grâce à la culture occitane mais, connue pour sa tolérance envers les minorités, elle a été incendiée et sa population massacrée lors de la Croisade des Albigeois, en 1209. La construction du Canal du Midi, inauguré en 1681, a marqué l’essor économique de la ville qui a connu alors une période de grande prospérité particulièrement faste jusque dans les années 1960 grâce essentiellement à la viticulture.

Des études archéologiques ont démontré que la doyenne des villes françaises était en réalité … Béziers, dans l’Hérault. Les fouilles archéologiques menées en 1985 sur la Place de la Madeleine et plus récemment en 2002 aux abords du Théâtre et de la Rue de la République mènent à des conclusions effarantes.
La région de Béziers, plus précisément le site de l’Orb, était déjà occupé à l’Âge de Bronze. Les Celtibères par la suite ont prospéré dans la région rattachant le site à l’ensemble Ibérique. Néanmoins, hormis quelques habitations aucune trace d’une ville organisée. On peut cependant en conclure que le site de Béziers était déjà connu des grecs et d’autres peuples de la Méditerranée pour le commerce.
Sous la ville actuelle, un véritable trésor archéologique, d’immenses rues bordées de villas grecques et des céramiques ioniennes. L’origine grecque de Béziers ne fait alors plus aucun doute et sa fondation est datée avant celle de sa voisine phocéenne.









Au fil des siècles, Béziers a fièrement bâti sa notoriété sur des épisodes aussi tragiques que glorieux et autour de personnalités biterroises prestigieuses (le vicomte Raymond Trencavel, l’ingénieur Pierre-Paul Riquet, le mécène Gustave Fayet, le talentueux sculpteur Jean-Antonin Injalbert ou encore l’illustre Jean Moulin), comme de l’image emblématique de son imposante cathédrale Saint-Nazaire fortifiée et juchée sur un promontoire surplombant l’Orb.
———-
Béziers : la future gare, arrivée prévue en 2025
(Article : https://www.herault-tribune.com – rédaction (MW) – 28.4.2022)
Le projet de la nouvelle gare de Béziers prévue en 2025 se veut le reflet des nouveaux besoins des usagers avec des aménagements importants qui impacteront certains quartiers.

© Ville de Béziers
Pour les usagers, il s’agit d’une gare. Les acteurs de la mobilité parlent de Pôle d’échanges multimodal. Comprendre : un lieu où cohabitent différents modes de transports (train, bus, vélo…) La future gare de Béziers va concentrer une gare SNCF, une gare routière avec 19 quais de bus, un parking de 320 places, dont 7 pour personnes à mobilité réduite, 80 places de vélos, et 25 places pour deux-roues motorisés. Tout cela sur une surface de 51 000 mètres carrés parsemée de 200 arbres et de nombreux espaces verts.
———-
Les marchés à Béziers
Vendredi
Allées Paul Riquet : 7.00h – 13.00h : Marché fruits et légumes
Allées Paul Riquet : 7.00h – 18.00h : Marché fleurs, plançons
Place du 14 juillet : 7.00h – 13.00h Marché alimentaire
Rue Stavropol (Stade Raoul Barièrre) : 7.00h – 13.00h Marché non-alimentaire et divers
Samedi



Place de la Madeleine : 7.00h – 13.00h Marché paysan bio (Produits locaux issus de l’agriculture bio – fruits, légumes, fromages, …)
Place du 11 novembre : 7.00h – 13.00h Marché alimentaire
La Devèze : 7.00h – 13.00h Marché non-alimentaire et divers
Allées Paul Riquet : 7.00h – 13.00h Marché fruits et légumes
Allées Paul Riquet : 8.00h – 17.00h : Brocante
Dimanche
Allées Paul Riquet : 7.00h – 13.00h Marché fruits et légumes
Mardi



Place Emile Zola : 7.00h – 13.00h : Alimentaire – Produits frais locaux
La Devèze : 7.00h – 13.00h Marché non-alimentaire et divers
Allées Paul Riquet : 7.00h – 13.00h Marché fruits et légumes
Allées Paul Riquet : 8.00h – 17.00h : Brocante
Mercredi
Iranget : 7.00h – 13.00h Marché alimentaire et divers
Place Jean Jaurès : 17.00h – 21.00h Marché paysan
Place du 11 novembre : 7.00h – 13.00h Marché alimentaire
Jeudi
La Devèze : 7.00h – 13.00h Marché non-alimentaire et divers
Allées Paul Riquet : 7.00h – 13.00h Marché fruits et légumes










Béziers, 2700 ans d’histoire à partir de l’installation d’une population exogène au début du 6e siècle av. J.C. sur une acropole très anciennement fréquentée. À la découverte du Béziers passé et présent, et de ses habitants, chasseurs et éleveurs préhistoriques, Romains et Wisigoths, cathares et inquisiteurs, marchands et artisans, caritadiers des fêtes de l’Ascension et grands bourgeois du vin, figues légendaires ou célébrités nationales, tels saint Aphrodise, Paul Riquet ou Jean Moulin… revivent ainsi entre places et carrefours. se dessine l’histoire populaire et documentée d’une ville qui, depuis l’Antiquité, n’a jamais cessé de renaître.

La situation géographique privilégiée de Béziers a conduit l’homme préhistorique à s’y établir. L’ancien oppidum se situait à l’emplacement exact de la plus vieille ville en France. La “Colonia Julia Baettera Septimanorum” (colonie de droit romain où s’installent des colons romains, vétérans de la Septième légion de Jules César), construit au sud de la ville romaine de Baeterrae en Gaule narbonnaise (aujourd’hui Béziers), près du théâtre antique sur la colline Saint-Jacques, fut fondée en 35 avant J.C. sur les bords de la “Voie Domitienne”, et était déjà connue comme un vignoble réputé.
Vers la fin du 3e siècle, Béziers devient le siège d’un évêche qui ne sera supprimé qu’en 1790. Elle fut détruite par les Vandales au 5e siècle, par les Sarrazins, puis Charles Martel au 8e siècle, et ravagée par Simon de Montfort en 1209 lors de la Croisade contre les Cathares. Réfugies dans l’église de la Madeleine, 7000 habitants furent massacrés le 22 juillet 1209 (Le sac de Béziers). Arnaud Amaury, le légat du Pape avait ordonné aux Croisés: “Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens”. En 1229, le traité de Paris mit fin à la guerre amenant la réunion de Béziers et du Languedoc à la couronne. En 1347 Béziers fut sévèrement touchée par la peste noire. La cité biterroise traversa ensuite la période des guerres de religion en évitant les sanglants massacres qui eurent lieu alentour.

Sous le règne de Louis XIV, la ville s’enrichit. La bourgeoisie locale vit du revenu de ses domaines où sont produits le blé, le vin et l’huile. Sur les bords du ruisseau de Bagnols, on trouve moulins, distilleries et tanneries. Le marché hebdomadaire, reconnu par décret royal en 1552, est un lieu d’échanges sur la route qui relie la vallée du Rhône et l’Espagne. Béziers est la patrie du marquis Paul de Riquet, constructeur du canal du midi. La construction durera de 1666 à 1680. La cité traditionaliste et catholique, où prospère une bourgeoisie cultivée, est peu sensible aux idées révolutionnaires. Néanmoins, son évêché, fondé au IVe siècle, est supprimé en 1801.


La démolition des remparts au début du 19e siècle avait déjà marqué l’ouverture d’une cité fermée et repliée sur elle-même. Le nivellement de la place de la Citadelle, puis l’aménagement des Allées avaient donné une première grande extension à la ville historique. En même temps, la ville s’étend pour loger une population nouvelle. Le monde ouvrier se loge dans les vieux quartiers ou à la périphérie. Comme les inondations rendent difficile l’occupation de la plaine de l’Orb, de nouveaux quartiers apparaissent autour des infrastructures ferroviaires : gare du Midi et gare du Nord, de points structurants tels la caserne de cavalerie et les abattoirs et fait nouveau au delà des allées, le long de l’avenue de Bessan (avenue Saint-Saëns) et de la route de Montpellier (avenue Georges Clémenceau). Ainsi s’esquisse l’axe des Allées regroupant à l’Ouest le centre ancien et à l’Est la construction de quartiers récents appelés à des extensions alvéolaires.
























































———-
Sources:
http://www.decouvertes-herault.be
http://edouard.bertouy.pagesperso-orange.fr/
http://www.sunnyfrance.net/histoiredebeziers/historique.html